L’entreprise Avions de transport régional (ATR) finalise la vente de trois ATR 72-600 à Afrijet. La compagnie aérienne gabonaise utilisera ces appareils pour remplacer une partie de sa flotte d’ATR 72-500 et conforter sa stratégie sous-régionale.

Afrijet va acquérir trois ATR 72-600 pour conforter sa stratégie sous-régionale. © cloudinary.com

 

En vue de se donner les moyens de ses ambitions nationales dans la sous-région, Afrijet s’active. L’entreprise Avions de transport régional (ATR) finalise la vente de trois ATR 72-600 à la compagnie aérienne qui utilisera les appareils pour remplacer une partie de sa flotte d’ATR 72-500. À partir du deuxième appareil, ces ATR 72-600 seront équipés du moteur P&WC de dernière génération, le PW127XT-M, qui offre un rendement accru et consomme moins de carburant.

Afrijet a d’abord commencé avec des avions ATR d’occasion, puis est passée à un ATR 72-600 en location en 2020. Cette acquisition directe d’appareils flambant neufs portera la taille de la flotte de -600 à quatre ATR 72-600, ce qui permettra d’ouvrir de nouvelles routes et d’augmenter la fréquence. «Pour être efficace en Afrique, un avion doit être rentable, fiable et polyvalent sur le plan opérationnel. Nous avons besoin de ces nouveaux avions ATR, car la création d’une connectivité dans le Golfe de Guinée est vitale pour l’essor du commerce et l’intégration communautaire dans la zone Cemac», a affirmé le directeur général d’Afrijet. «En tant qu’opérateur en Afrique équatoriale, où se trouve la deuxième plus grande forêt du monde, nous sommes fiers de nous préparer à investir dans un appareil à faible empreinte carbone et à l’impact écologique contrôlé et prévisible», a ajouté Marc Gaffajoli sur aviation24.be.

Des ATR pour reprendre de l’altitude

À Afrijet, compagnie gabonaise employant 270 salariés (près de 100% de Gabonais), tous les profits gagnés en 17 ans se sont évaporés en sept mois. Soit une perte de cinq milliards de francs CFA en 2020. La stratégie de desserte sous-régionale permettra au transporteur de se refaire une santé financière, ses caisses ayant durement été impactées par le Covid-19. Aussi, il a été démontré que la connectivité régionale a un impact significatif sur les économies locales, une augmentation de 10% des vols régionaux pouvant entraîner une croissance de 6% du PIB régional.

L’ATR est un ouvreur de route éprouvé grâce à son efficacité opérationnelle et à sa polyvalence. Il consomme plus de 40 % de carburant en moins et émet 40 % de CO2 en moins qu’un avion régional. «Afrijet continue de faire confiance à ATR et nous sommes toujours fiers de voir une compagnie aérienne passer d’une flotte ATR héritée, à l’introduction d’appareils de dernière génération, puis finalement à l’achat d’une nouvelle flotte», a déclaré le PDG d’ATR. «Le fait d’être en mesure de le faire dans une période aussi difficile montre vraiment qu’Afrijet a une excellente stratégie et un modèle économique qu’elle applique très bien. Cela prouve également que l’ATR est l’avion idéal pour assurer la connectivité régionale en Afrique», a conclu Stefano Bortoli.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Jada dit :

    Pensez à deservir d’autres localités au Gabon, telle que Gamba. C’est difficile de s’y rendre par voie terrestre en tout temps.

  2. edane nkwele dit :

    pourquoi ne pas reprendre certaines lignes intérieures comme Air-Gabon avec une mission de service public garanti par l’Etat en raison la situation déplorable du réseau routier

  3. Loozap dit :

    Il faut penser à d’autres zones très éloignés qui sont vraiment difficiles à accéder par route.

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