Transport aérien : Vers la création d’une nouvelle compagnie nationale au Gabon
Après l’échec d’Air Gabon et le pari raté du privé Gabon Airlines, les autorités gabonaises ont lancé, il y a quelques temps, des discussions avec des partenaires internationaux dans le but d’aboutir à la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale.
Avec le saoudien Nexus, Air Gabon pourrait renaître de ses cendres. © Christian Volpati
Oublié l’échec d’Air Gabon liquidée en 2005, après 28 ans d’existence. Le Gabon ambitionne de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale. Ces derniers mois, des discussions ont eu lieu avec des potentiels partenaires de l’Etat gabonais dans la conduite de ce projet. Un groupe saoudien, Nexus Aero International, est bien parti pour faire affaires avec le Gabon. Une délégation conduite par son président-directeur général a été reçu, vendredi 13 juillet à Libreville, par le ministre des Transports et de la Logistique.
Au terme de sa rencontre avec le patron de Nexus, Justin Ndoudangoye a indiqué que l’entreprise ayant siège social à Djeddah est dans la shortlist des celles avec lesquelles le Gabon pourrait signer pour la création de sa nouvelle compagnie aérienne. «Nous avons prospecté, et Nexus a été présélectionnée pour pouvoir mettre en place avec l’Etat gabonais un business model devant aboutir sur la faisabilité de la création de notre compagnie nationale», a précisé le ministre.
Ce nouveau projet de création d’une compagnie aérienne après Air Gabon et la compagnie privée Gabon Airlines, intervient 12 ans après la signature en 2006 d’un pacte d’actionnaires entre le Groupe Royal Air Maroc et l’Etat gabonais, visant à faire d’Air Gabon une nouvelle compagnie baptisée Air Gabon International. Seulement, ce projet de partenariat n’a pas réussi à se concrétiser. En cause : des visions économiques opposées entre les deux parties.
7 Commentaires
Combien de compagnies Aériennes Africaines ne sont pas au bord du gouffre financier ? très peu.
Refaire une Compagnie Nationale est une folie ! il n’y a plus d’argent pour des investissement de prestige qui n’ont pour but que de flatter l’orgueil national. Le pays ne peut plus se permettre ce genre d’exercice, les besoins élémentaires de la population sont trop grands et explosifs.
Entre création nouvelle compagnie et mesures d’austérité…
Ali se moque vraiment du monde.
C’est quand même extraordinaire, seul les PD-gistes ne savent pas ou du moins ne veulent pas savoir ou pire encore jouent aux têtuent que les mèmes causes produisent les mêmes effets.
vous pourriez changé autant de noms que vous souhaités mais jamais le perroquet vert ne reviendra sur son Okoumé natal tant que celui sera infesté de fourmies magnants.
Vous criez haut et fort à la nécessité de la mesure d’austérité mais bizarrement vous avez de quoi investir dans un projet aussi important qu’une compagnie aérienne.
Mais vraiment vous montrez vraiment aux gabonais que nous somme des dindons fumés et que vous n’avez pas finis de nous enfumés.
En Arabie Saoudite? ça ne vous dit rien?
Croyez-moi, le territoire gabonais, l’économie gabonaise, les populations gabonaises, sont définitivement placés en coupe réglée par un sanguinaire qui puise sa ressource dans l’inspiration et la conspiration dite musulmane et déjà « islamisante » d’un pays profondément animiste et chrétien.
Air-France/KLM ne s’intéressent plus au Gabon? A cause d’un régime politique dont il ne semble plus nécessaire d’en rappeler les dégâts.
Si Air-France l’avait voulu, Air-Gabon ne serait pas mort de sa mauvaise gestion familiale. il suffit de regrder les premières années d’existence de cette défunte compagnie, biberonnée par Air-France.
Pourriez-vous me dire quel projet est allé à son terme avec un ton de réussite depuis BONGO Albert(alias) Omar et son adopté de fils tuent le Gabon à eux deux depuis presque 70 ans?
On vivrait mieux dans l’Utopie de Thomas MORE, cet humaniste de la Renaissance Anglaise que nos brillants universitaires connaissent bien…
Nous espérons que cette nouvelle compagnie verra le jour, mais au delà de créer une « simple » compagnie aérienne, il faudra l’accompagner d’une véritable réflexion de fond.
Il ne suffit pas d’avoir un CTA (certificat de transporteur aérien), et de faire venir deux ou trois avions, pour pérenniser cette compagnie, il faudra impérativement lui doté d’une plate-forme de travail, donc un nouvel aéroport, à en croire les médias ce serait en cours pour un lancement de chantier dans les mois avenir.
Et après la mise en place de cette nouvelle compagnie aérienne et de ce nouvel aéroport, il faudra par ces temps de récessions économiques, mettre en place, à l’exemple de ce qui se font dans les grand HUB du monde, (aéroport Charles de Gaulle, Dubai, etc,,) une véritable étude stratégique qui leur permettra de concurrencer les plus grandes airliners, et plate forme Africaines et Européennes, et surtout mettra en place un véritable carrefour aérien pour toutes les destinations du continent, et même du monde.
ce qui est formidable avec les métiers de l’aérien, c’est qu’ils offrent plusieurs débouchés pour la créations de pôles d’excellences. que ce soit en maintenance aéronautique, en gestion d’exploitation pour toutes les assistances diverses et variées en aéronautiques, ou dans la mise en place d’écoles des métiers, pour ne citer que ces points.
Avec la création de ce nouvel aéroport et de cette nouvelle compagnie aérienne, il est à espérer que des pôles d’excellences reverront le jour, pour mieux affirmer une qualité à la Gabonaise, et surtout pour se positionner sur d’autres marchés. En ouvrant des ateliers agréer de maintenances en aéronautique, en ouvrant ou en re ouvrant (pour les plus anciens ils comprendront) des écoles de formations en aviation civil, et en mettant ces pôles à la disposition de tous les états désireux de former sont personnel, et ceux désireux de faire la maintenance de leurs aéronefs dans nos ateliers.
Tous ceci aura pour effet de pérenniser, cette nouvelle GN et ce nouvel aéroport, et donc une nouvelle stratégie d’un secteur qui paradoxalement rapporte en terme de chiffres d’affaires annuelles environ 200 Milliard de F CFA, et qui pendant cette dizaines d’année n’a profité qu’aux compagnies aériennes étrangères. Faites le calcule, nous avons perdu environ 3000 Milliard de CFA!!! il est donc urgent de reprendre posséssion de ce marché qui encore une fois est le notre.
Entièrement d’accord avec vous.
Cette « pseudo » compagnie, si elle vient à se créer, risque de s’appeler, par la suite « air peut-être » ou « aérosol ». Levons les paris.