Secteur des plus impactés par la pandémie du coronavirus dans le monde, le transport aérien, notamment les cols commerciaux, pourrait bientôt reprendre au Gabon. Une reprise sous-tendue par des normes strictes édictées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour se prémunir du coronavirus.

Après trois mois d’interruption, le transport aérien pourrait reprendre, au Gabon, en juillet. © D.R.

 

Depuis plus de trois mois, le Gabon, comme de nombreux pays à travers le monde, a fermé ses frontières au trafic aérien, maritime et terrestre. Si tous ces secteurs sont impactés, celui des transports aériens a enregistré la mise en chômage technique de milliers d’employés tandis que des pertes financières immenses pour les compagnies aériennes ont été notées mais aussi pour les recettes de l’État. En vue d’y remédier, une probable reprise des activités du transport aérien, dans les jours à venir, est envisagée et a été annoncée par le quotidien L’Union, ce 29 juin.

Citant une source du ministère des Transports, le quotidien progouvernemental indiquer que cette reprise pourrait intervenir au courant du mois de juillet. En effet, depuis mars dernier, tous les vols commerciaux nationaux et internationaux ont été arrêtés (Sauf exception accordée par le gouvernement). «Cette décision a conduit à une forte baisse de l’activité aussi bien pour les compagnies de transport que pour les sociétés d’assistance au sol, avec des pertes en terme de revenus, d’investissement et d’emplois», note L’Union, prenant appui sur un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

En trois mois, au regard des chiffres en 2019 de l’Aéroport de Libreville (ADL), la suspension des vols commerciaux a entrainé l’arrêt de près de 4000 mouvements d’avions, la perte de 175.000 passagers, de 67 800 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires.

Mais la reprise des activités passera par le respect des protocoles de lutte contre le coronavirus, prescrites par l’OACI et à faire respecter, au niveau national, par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac). Les voyageurs devront obligatoirement présenter un formulaire de déclaration de santé prouvant qu’ils ne sont pas malades de coronavirus, alors que les gestionnaires d’aéroports et autres compagnies aériennes devront mettre en œuvre une pléthore de mesures et les faire respecter avant et après l’embarquement dans les avions. Comme il est déjà acquis depuis la survenue de la pandémie, la distanciation physique dans les aéroports et dans les avions restent de mise, de même que le port du masque avant, pendant et après le décollage.

Les autres mesures telles que le thermo flashage, la désinfection régulière des avions de même que les surfaces des aéroports fréquentés par les passagers, devront également être respectés.

Pour faciliter les choses, l’OACI préconise les enregistrements par Internet et la mise à disposition des billets via les mobiles. Toutes choses qui faciliteront une reprise mondiale sûre, sécurisée et appréciable pour éviter de propager, davantage, le coronavirus.

 
GR
 

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