Prévu prendre la mer le 9 mars dernier, à l’occasion d’une solennelle cérémonie d’inauguration, Maria Galanta, le nouveau navire de transport de la compagnie NGV (Navigation à Grande Vitesse), n’avait pas pu effectuer son lancement en grande pompe. Néanmoins le navire de dernière génération s’est toutefois dévoilé, le 19 mai dernier, à Gabonreview, présentant le confort, les normes de sécurité, ses atouts et toutes les commodités engagées pour une traversée Libreville-Port-Gentil sans anicroches et en sûreté.

© Gabonreview

 

Au hasard du calendrier, le monocoque baptisé Maria Galanta, de la compagnie de navigation maritime, Navigation à grande vitesse (NGV), devait officiellement lancer ses activités, le 9 mars dernier. Hélas ! Ce jour-là, un drame national survint dans les eaux du littoral gabonais.

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En dépit du chambardement consécutif à ce drame, le Maria Galanta, un nouveau navire reliant Libreville à Port-Gentil, s’est lancé sans tambours ni trompettes. A la faveur d’une visite, en fin de semaine écoulée, le responsable de NGV à Libreville, Etienne Apérano, a dévoilé à GabonReview le bâtiment flambant neuf, moderne et en phase avec les technologies les plus récentes dans le domaine de la navigation.

Standards internationaux de rigueur… pour un Libreville-Port-Gentil en moins de 3 heures

Bateau de transport de passagers exclusivement, Maria Galanta, le dernier navire de NGV séduit d’entrée par son confort, ses sièges luxueux, son personnel qualifié, la qualité de ses prestations à bord, ainsi que le temps de trajet entre les deux villes les plus importantes du Gabon.  Vérifié, expertisé, et certifié conformément aux normes internationales en matière de navigation par la compagnie de renommé international de classification, Bureau Veritas, ce navire dispose de tous les outils pour un voyages alliant confort et sécurité à bord.

« Nous avons revu la conception avec un bureau d’étude, revue le salon intérieur et moderniser l’extérieur », fait savoir Etienne Apérano. Les moteurs, la propulsion, les sièges et tout l’habitacle ont donc été entièrement refaits dans un chantier naval en Afrique du Sud sous l’encadrement de la classification du Bureau Veritas.

Le Maria Galanta est conçu pour rallier la capitale politique à la capitale économique en trois (3) heures au maximum, tenant compte des touchés de quai, le tout dans un confort approprié : sièges confortable, stabilité du bâtiment. Le navire étant en effet équipé de stabilisateurs hydrauliques de chaque côté « pour que lorsqu’il atteind sa vitesse de croisière de 29 nœuds, il soit le plus stable possible et que le confort de nos passagers optimum ».

La sécurité étant le leitmotiv de NGV, le respect stricte des règles de sécurité est de rigueur. Mieux, les enregistrements s’opèrent en ligne et tout est numérisé afin d’avoir une total transparence et connaissance des manifestes. « Le manifeste est un élément important. Il est remis aux personnes en charge et aux autorités à leur demandes. Il contient toutes les informations concernant les passagers », a laissé entendre le responsable de NGV. Et Etienne Apérano de faire remarquer que depuis le drame de l’Esther miracle, « les méthodes de travail ont drastiquement changé ».

Comme dans les avions

Dans la même veine, la compagnie prévoie à bord comme dans les avions, des vidéos présentant les informations nécessaires de sécurité, le Maria Galanta sera doté en plus de son radar et de tous les équipements obligatoires d’un système de vison nocturne pour détecter les éléments a risque de nuit, système utilisé dans des courses de renommé international. Muni d’une intelligence artificielle, le système est conçu pour progresser, à chaque OFNI enregistré (Objet Flottant Non Identifié), il implémente sa base de données.

Fini les risques de collisions de bille de bois, containers… et même un cétacé qui dort à la surface.

Pour le confort à bord, on n’oubliera pas les boissons et sandwiches, les ports USB, les prises pour recharger les appareils portables et le divertissement proposé aux passagers. « Nous allons mettre le wifi qui redirigera directement vers un site interne où nous proposons des films comme dans les avions. Chacun sera indépendant en termes de divertissement », a laissé entendre M. Aperano. Des ingénieurs chevronnés ont été mobilisés pour cette tâche devant rendre ce navire encore plus agréable à vivre pendant la traversé.

Une traversée qui se fait pour le moment en trois (3) rotations par semaine. Mais ce n’est qu’un planning de lancement en attendant la vitesse de croisière.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonsoir,

    Etant titulaire de deux permis de navigation (mer et fleuve) et d’un certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR), cet article proposé par GabonReview m’intéresse particulièrement.

    Au préalable, vous aurez du nous donner la fiche technique de ce bateau monocoque de transport de passagers: sa longueur (inférieur ou supérieur à 24m), son tirant d’eau, sa vitesse technique (et non sa vitesse de croisière 29 noeuds, soit 53.70km/h, sachant qu’un noeud égal 1.852km/h) et le type de moteur (hors-bord ou in-board). Il est aussi important d’indiquer le nombre de passagers maximum et la charge maximum que ce navire peut supporter. On peut retrouver ces informations sur la plaque du constructeur du navire qui se trouve dans le bateau.

    Si un navire a une longueur de plus de 24m, alors il est soumis au Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer (SMDSM) et l’obligation d’avoir à son bord un opérateur radio titulaire d’un certificat général d’opérateur radio (CGO). Est-ce bien le cas?

    C’est important, même en cas de détection d’un OFNI, il est important que l’opérateur radio signale la position (longitude et latitude) de celui-ci aux autorités maritimes qui doivent informer les autres navires non équipés de ce système de détection. Le radar équipant un bateau permet d’assurer la fonction d’évitement d’obstacles de nuit comme de jour et dans la brume. Un autre dispositif existe, mais non obligatoire dans le SMDSM: l’AIS émetteur-récepteur. Ce système permet d’éviter les abordages en mer (collision avec d’autres navires).

    Vu la qualité des prestations proposées à bord, « ce concorde (TGV) des mers » ne sera pas à la portée de toutes les bourses. La sécurité a un prix! Vous ne nous avez informé pas sur la gamme des prix aller-retour LBV/PG de ce navire à passagers. De plus, nous ne sommes pas informés si Véritas a bien audité les compétences de l’équipage (diplômes du personnel naviguant, capacité à nager 50m, à utiliser un extincteur, etc.). Les extincteurs ne sont pas très visibles sur les photos.

    A bientôt.

  2. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour Monsieur D.-C. DZONTEU,

    Il y a une distance de 144km entre Libreville et Port-Gentil par voir maritime. Soit 77.75 nautiques (1). Vérifions selon vos données, si avec ce navire peut s’effectuer Libreville-Port-Gentil en 3H.

    Compte tenu d’un état de l’océan Atlantique (houle, vent, hauteur des vagues, OFNI, etc.), le temps de transport peut s’en trouver modifié. Selon la formule mathématique (physique) suivante, on peut déterminer le temps du trajet: T=Distance/Vitesse.

    Vitesse de croisière du navire = 29 noeuds, soit 53.708km/h;
    Distance Libreville-Port-Gentil=144km;

    Temps de la traversée=144km/53.708km/h=2.68h (2), soit 2h et 41 minutes. 0.68*60=40.8, environ 41 minutes.

    Par conséquent, compte tenu d’un état de l’Océan Atlantique, ce navire peut effectuer Libreville-Port-Gentil en 3H.

    A bientôt.

    (1) 1 nautique égal 1.852km. Par conséquent, 144km/1.852km=77.75 nautiques (miles marin);
    (2) … ou bien effectuer l’opération suivante 77.75/29=2.68.

  3. Endundu dit :

    Et donnez les détails relatifs aux prix billets À/R. Le coût de billets est- il en rapport avec le coût de vie transport ? L’on sait que toutes compagnies à peine installées au Gabon, sont omnibulées par gain rapide et facile du chiffre d’affaires. C’est connu. 😡

  4. Frank Lerocm dit :

    Les Gillets de Sauvetage?Les embarcations: canoës etc de sauvetage.En cas de détresse quel service de Secours se tien pret en permanence de age

  5. Frank dit :

    LONGUE VIE A CETTE NOUVELLE INITIATIVE .DOMMAGE qu’elle se présente seulement aujourd’hui et non il ya 30 ans.la limite des poids des bagges par passager??]QUELS BAGAGES INTERDITS.? Places enfants gratuites : quel âge?Dispositions pour passagers handicappe’s ? Petite pharmacie pour Mal de Mer. Bon Vent.

  6. Désiré NGUEMA NZONG dit :

    Bonjour Franck,

    Tout navire doit avoir un armement de sécurité complet qui dépend de sa distance de navigation par rapport à un abri (lieu où l’embarcation peut accoster en toute sécurité et repartir compte tenu de la météo).

    Ce navire a plus de 24m (a priori) et peut aller au-delà de 6 nautiques (11.11km). Si vous regardez les photos, il y a bien une embarcation de sauvetage (appelé aussi annexe du navire, couvert d’une batch noir). L’armement du navire inclut les gilets de sauvetage (adultes, enfants, chiens, etc.), la mallette de soins, les appareils de communications (VHF fixe et portatif, radiobalise de localisation des sinistres, etc.), les fusées de détresse (seulement à utiliser en cas de détresse), etc. Mais globalement, plus le navire s’éloigne par rapport à un abri, plus l’armement de sécurité du navire est différent.

    Bien à vous.

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