Administrateur de l’École Ruban Vert et conseiller en éducation de la Première Dame, Madame Simone Mensah (références à la fin du texte) a fait parvenir à la rédaction de Gabonreview le portrait ci-après de la première dame du Gabon.

Sylvia Bongo Ondimba. © D.R.

Sylvia Bongo Ondimba. © D.R.

 

Sylvia Bongo Ondimba est mise en lumière en 2009 lors de la publication de sa biographie intitulée « Sylvia Bongo Ondimba, une femme de tête et de cœur ». Ce texte révèle pour la première fois au grand jour le parcours et la personnalité de cette femme entreprenante, exigeante et philanthrope, notamment auprès des femmes et des familles en détresse.

Le 16 octobre de cette même année, une nouvelle page de l’Histoire du Gabon s’ouvre avec l’accession de Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République gabonaise. Sylvia, son épouse, devient Première Dame du Gabon, et doit faire face à de nouveaux défis.

Sylvia Bongo Ondimba : des actions pour «agir contre le cancer» ; pour l’éducation ; à la Commission ONUSIDA-Lancet ; pour la santé maternelle et pour les veuves à l’ONU.  © D.R.

Sylvia Bongo Ondimba : des actions pour «agir contre le cancer» ; pour l’éducation ; à la Commission ONUSIDA-Lancet ; pour la santé maternelle et pour les veuves à l’ONU. © D.R.

Rappelons-le : le statut de Première Dame n’est régi par aucun texte législatif. Il ne répond à aucune feuille de route ni fiche de poste. Il n’est détenteur d’aucun pouvoir décisionnel ni d’aucune obligation.

Il appartenait donc à Sylvia Bongo Ondimba de trouver sa voie, forte de ses valeurs, de son amour pour la terre gabonaise qui l’a vue grandir, de sa conviction que le meilleur investissement est celui qui est fait sur l’humain. Sans se renier. En suivant la voix de son cœur. En toute humilité.

A ses collaborateurs, elle ne cesse de le répéter : le plus important est de donner aux autres le meilleur de soi ; le plus important est de faire et non d’être.

Un verset biblique dit : « C’est de l’abondance du cœur que la bouche parle… » Dès ses premiers discours, elle affirme haut et clair son engagement en faveur des défavorisés, des oubliés, des personnes fragilisées de la société gabonaise. Elle n’a cessé de se définir comme étant « la voix des sans voix »…

Aussi, a-t-elle pris son bâton de pèlerin, allant à l’écoute des populations, sans exclusion aucune, dans toutes les provinces du Gabon. Il n’y a pas de domaine qui échappe à sa vigilance ni à ses exigences de développement. Inlassable, Sylvia Bongo Ondimba sillonne les écoles, les marchés, les rues, les centres de santé… Et elle témoigne, parfois dénonce, sans langue de bois, sans fair-play diplomatique, exigeante vis-à-vis d’elle-même, habitée par la conviction qu’il faut rendre des comptes. Rendre des comptes aux hommes et aux femmes de ce pays. A la génération future.

Ce rôle de messager, elle le joue pleinement auprès du Président de la République et des dirigeants. Il n’est un secret pour personne qu’elle a pesé de tout son poids et de toute sa force pour persuader le gouvernement gabonais de mener la Réforme de l’éducation, ou encore de faire un diagnostic de l’état de pauvreté au Gabon, l’objectif étant d’avoir un outil fiable pour y remédier et mettre en œuvre la Stratégie d’investissement humain.

Elle prend position pour la cause des Veuves, s’exprime aux Nations Unies et parvient à faire adopter le 23 juin comme Journée Internationale des Veuves. Dans la foulée, elle n’hésite pas à se rendre à l’Assemblée Nationale gabonaise pour persuader les élus de voter des lois en faveur des droits du conjoint survivant et mettre ainsi fin à la spoliation de la veuve.

Dans la continuité de son combat pour la protection des femmes, elle s’engage en 2013 contre les violences faites aux femmes en menant un plaidoyer auprès de la société et des pouvoirs publics.

Femme de cœur et femme de tête, la Première Dame du Gabon s’est révélée tout au long du septennat de son époux comme une véritable femme d’action.

Un autre leitmotiv qui égrène ses discours est « Agir pour faire agir… »

Agir pour montrer la voie. Agir pour montrer que cela est possible. Agir pour faire agir d’autres…

La création de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille en 2011 répond à cette ambition d’agir avec audace et détermination, en complémentarité des pouvoirs publics, pour l’amélioration concrète de la vie des plus vulnérables au Gabon. Agir pour les citoyens les plus démunis « comme s’il s’agissait de sa propre famille » et ce, dans des domaines considérés comme les piliers indispensables d’une société juste et inclusive.

Un de ces piliers est la santé. On se souvient du cri de cœur et des images de Sylvia Bongo Ondimba révélant les manquements en matière sanitaire dans certains hôpitaux du Gabon, récusant l’insalubrité de certains quartiers, menant une vaste campagne contre le VIH.

Toujours mue par cette volonté d’agir pour faire agir, elle s’investit, grâce à sa Fondation, dans l’état des lieux, la réfection et l’équipement des maternités, afin « qu’aucune femme de ce pays ne meure en donnant la vie ».  Grâce à son engagement inlassable dans la lutte contre le cancer, elle se positionne comme un partenaire incontournable du Ministère de la Santé gabonais, en matière de formation du personnel soignant, d’équipement des centres sanitaires, de dons de médicaments, de détection précoce et du traitement des cancers, notamment féminins.

L’ouverture en août 2016 de « La Maison d’Alice », structure d’accueil et de séjour créée par sa Fondation, et dédiée aux patients atteints d’un cancer mais dans l’incapacité d’accéder au centre de traitement, est un exemple de sa ténacité et de sa détermination à faire bouger les choses.

Autre pilier, l’éducation et la formation. Pour la Première Dame du Gabon, aucun développement n’est possible sans éducation. Sans elle, aucune forme de leadership ne peut valablement s’exercer. Il importe d’ouvrir les horizons, de présenter les voies d’avenir possibles, d’encourager les jeunes à emprunter de nouveaux sentiers, en adéquation avec les besoins de leur pays. Il importe d’accompagner, d’encourager une jeunesse gabonaise talentueuse.

Telle est l’ambition qui a prévalu à la réalisation du livre des métiers « S’orienter vers l’avenir » mis gracieusement à disposition de tous les élèves du Gabon, à la création des Bourses d’honneur Ozavino, qui engagent près de 500 000 dollars chaque année pour permettre aux plus méritants d’entrer dans les meilleures écoles et universités de ce monde, ou encore à l’ouverture de l’école bilingue Ruban Vert qui intègre des outils et des pratiques pédagogiques particulièrement innovants et dont 20% des effectifs, constitué de jeunes gabonais, bénéficient d’une prise en charge intégrale de tous les frais inhérents à leur scolarité.

Les multiples prises de position et actions de la Première Dame du Gabon sont réfléchies, étudiées et porteuses d’une vision. Elles sont le fruit d’une conviction, l’expression de la sincérité, de l’altruisme, de l’amour d’une femme pour son pays. Et le peuple ne se trompe pas. Par son implication, son écoute, son empathie, elle est porteuse d’espoir pour une multitude, notamment pour ces hommes, ces femmes, ces enfants qui, à un moment difficile de leur existence, se tournent inlassablement vers elle, convaincus de trouver auprès d’elle une solidarité bienveillante, une aide… De ces aides individuelles dont on ne parle jamais. Par pudeur. Par respect.

L’homme est bien souvent oublieux mais assurément la mémoire collective retiendra que Sylvia Bongo Ondimba est le défenseur des veuves et des orphelins. Elle est celle qui redonne la dignité aux personnes vivant avec un handicap physique en leur octroyant du matériel roulant de pointe sur lequel elles se déplacent fièrement dans toutes nos provinces. Elle est celle qui donne corps aux rêves de plusieurs jeunes, en leur faisant confiance et en leur permettant de poursuivre leurs études dans des conditions optimales.

Par tous ces actes posés avec le cœur, dans le respect de la dignité de l’autre, la Première Dame du Gabon est inspirante et mérite d’être davantage connue car derrière une apparente fragilité, se trouve une grande force, une énergie positive, une audace constructive pour alerter, influer, rappeler, défendre… afin d’être à la hauteur des espoirs placés en elle.

Par Simone Mensah

Simone Mensah est titulaire d’un Doctorat en Littérature et diplômée de l’Institut des Sciences Politiques. Didacticienne à l’Ecole Normale Supérieure de Libreville, elle est compagnon d’œuvre de Sylvia Bongo Ondimba depuis une vingtaine d’années. Elle est aujourd’hui vice-présidente de la Fondation SBO pour la Famille, administrateur de l’Ecole Ruban Vert et enfin, conseiller éducation de la Première Dame.

 

 
GR
 

22 Commentaires

  1. Lukombo dit :

    Une litanie des flagorneries.

  2. NYAMA dit :

    Sylvia BONGO, femme de coeur ?

    Mme Mensah, ce récit pour préserver vos intérêts.

    Nous n’avons plus de dignité chère Madame Mensah ; pourquoi elle vit en permanence à LONDRES si c’était une femme de coeur ?
    Qu’elle renonce donc à ses privilèges

    Quel gâchis de parler au nom des gabonaises qui souffrent.

    Que dites-vous des femmes commerçantes maltraitées par la police et laissées nues – quelle a été la réaction de Sylvia BONGO pour condamner ces actes de l’homme qui partage sa vie depuis 28 ans.

  3. jean charles masse dit :

    Philantropie mon oeil :
    1 – ruban-vert a été financé avec quels fonds ?
    2 – cet établissement fruit de la prédation accueille combien de jeunes issus des mapanes ?
    3 – quel est le coût de la scolarité et qui finance ?
    4 – les bourses d’études octroyées via la FSBO proviennent d’où ?
    Ce 27 août 2016 est proche où le peuple souverain viendra à bout de l’imposture mafieuse (corse-ouestaf-marocolibanosyrienne) à la manoeuvre à la tête d’un Gabon infantilisé et otage, englué dans l’impasse singulièrement exacerbée abyssale depuis 2009

  4. La Fille de la Veuve dit :

    Ça devient quoi la !?

    Demain ce sera Pipo qui viendra faire le portrait de Nourredine propriétaire d’un complexe de restaurants sur le front de mer à Libreville ?

    Le travaille de journalisme qui est attendu d’un grand Média comme http://www.gabonreview.com c’est de nous dire, Mdamae Mensah est titulaire d’un doctorat de quelle université ? Elle est diplômée de quelle IEP ?

    Dans un pays où on nage régulièrement dans le faux, je vous parie que ça ne va pas être possible d’obtenir des réponses.

    Et Ruban vert, c’est construit avec quel argent et finance avec quel argent ?! Voilà ce qu’on attend de vous !

  5. bassomba dit :

    Tous des jaloux, Vive Ali 2023!

  6. Ricky dit :

    Vous avez oublié de marquer « publicommuniqué » en haut de l’article.

  7. Agnès Marie Angeles Valentin dit :

    « Elle est compagnon d’œuvre de Sylvia Bongo Ondimba depuis une vingtaine d’années. »
    Ceci est FAUX. Madame Mensah n’est PAS compagnon de SBO depuis une vingtaine d’années car en 2006 elle travaillait toujours à L’Ecole Franco-Britannique depuis une décennie où tout ce qu’elle sait en matière d’éducation primaire et secondaire a été appris là-bas car à la base c’est un professeur d’université qui ne connaissait absolument rien à l’éducation primaire et secondaire. Elle était en charge d’instaurer le Progamme IB dans cette école (sans réussite dû à ses lacunes informatiques) pour par la suite proposer à ERV d’instaurer ce même Progamme. L’argent et le pouvoir fait tourner la tête des gens.

    • Flore Moussavou dit :

      Pourquoi ne pourrait-elle pas être compagnon d’œuvre de SBO depuis une vingtaine d’années?
      Il me semble que le lieu de travail d’une personne à une période donnée ne permet pas de justifier des connaissances et relations qu’elle peut avoir en dehors de son lieu de travail.

      Donc vous voulez aussi nous faire croire qu’on aurait confié l’instauration du programme IB a une seule personne qui comme vous le dites « ne connaissait rien en matière d’éducation primaire et secondaire » et avait des lacunes informatiques??? Il y aurait donc eu erreur de casting de la part de l’école franco-britannique ou l’absence d’une équipe pour gérer ce dossier?
      Il serait d’ailleurs intéressant de savoir combien de temps après le départ de Mme Mensah de l’établissement l’école a instauré le programme IB puisqu’apparemment il s’agissait surtout de lacunes en connaissances informatiques…
      Bref, il me semble tout de même qu’elle a été recrutée et a passé selon vos dires une décennie au franco-britannique… Elle devait donc tout de même avec certaines qualités et talents tout de même….

      • annamuslinmilosevic dit :

        Bonjour Agnes,
        Ton école abusivement dénommée « franco-britannique » qui n’a ni de franco et encore moins de britannique … mais, de serbo-croate spécialiste du goudron, mais il est vrai qu’a l’époque tu ne savais meme pas ou se trouvait le gabon et encore moi « papa ou t es » ??? peut être dans les couilles de l’elephant !!!!!! comme disait mon dernier prof a Cambridge … si les cons volaient tu serais chef d’escadrille … Revoies ta copie Miss… en attendant 0/20…

    • Ngoye dit :

      Arrête de nous distraire. Au lieu de s’attaquer au problème de fond tu fais diversion. Tu prends les gabonais pour des maboules?  On ne garde pas quelqu’un qui est nulle dans son établissement pendant 10 ans. Ou alors ton école Franco britannique qui coûte aussi cher que Ruban Vert est une véritable arnaque. Manifeste un peu de reconnaissance envers cette dame sans qui tu n’aurais jamais eu tes diplômes.  Il paraît meme que ta mere et toi vous avez pleuré son départ. Le mauvais coeur c’est pas bon. On vous connaît…

  8. Essigang dit :

    So what! Miles Davis

  9. le ndjobi dit :

    Madame mensah defend ses interets elle fait parti de la legion etrangere elle est venue au gabon comme enseignant de francais au lycee d’etata de koulamoutou comme premier poste d’affectation

    • Flore M dit :

      Elle fait partie de la légion étrangère…Qu’elle belle façon de voir les choses…

      Puisque vous connaissez si bien son parcours professionnel, depuis combien de temps vit-elle au Gabon?
      Elle n’a pas refusé comme la plupart des enseignants le font aujourd’hui d’aller en province pour son premier poste d’affectation comme vous le dites si bien.

      Son témoignage réside dans les milliers d’élèves à qui elle a enseigné avec passion et professionnalisme.
      Elle n’a certainement pas à rougir de son parcours et de la contribution qu’elle a apporté dans l’éducation.

      La légion étrangère…ce terme fait vraiment froid dans le dos.
      On catalogue les gens sans même connaître leur amour pour la Nation, leur histoire ni leur vie.
      C’est bien dommage….

      • GABON D'ABORD dit :

        @Flore M,
        Ne t’offusque pas de ce que @le ndjobi parle de légion étrangère car voici le résultat de ce que Ali a produit dans la conscience et l’inconscient collectif de la population. Il dit que son vrai patron c’est le peuple mais les seules écoles qui ont été construites sont des écoles privées a 8.000.000 de fcfa l’année. Et comme c’est une légion étrangère qui l’aide a mettre le pays en faillite, a detourner massivement les fonds publics, le peuple estimera que toute personne étrangère qui travaille aux cotes du régime fait partie de cette légion étrangère. L’heure n’est pas ou plus aux qualités d’une personne, fut-elle enfant de cœur, pour dédouaner le système. C’est un système féroce qui a fait tant de mal aux Gabonais et que ceux qui travaillent pour ce système (je supposes pour beaucoup d’argent) doivent savoir qu’ils s’exposent a la vindicte du peuple. POURQUOI moi je n’irais pas travailler pour un baron de la drogue au Mexique ?

        • Flore M dit :

          @ Gsbon d’abord,

          Personnellement, je trouve dangereux le fait de dédouaner ce genre de propos en faisant porter la responsabilité à quelqu’un d’autre.
          Bref, on est responsable de ses idées, de sa façon de penser, des choses dont on se nourrit.
          On ne peut pas dire que c’est le Président qui met cela dans le conscient ou l’inconscient du peuple…
          Tout est question de choix et de sa relation à l’autre.

          Ça me fait d’ailleurs penser aux préjugés que l’on peut avoir sur les citoyens de tel ou tel pays…
          Je préfère voir l’individu et ses qualités, plutôt que de faire des généralités sans fondements, basés sur des préjugés ou des ressentiments. Une personne qui a des qualités méritent d’être célébrée et non jugée sur la base de sa nationalité par exemple.

          Excuse moi, @Gabon d’abord, mais aide-moi a bien saisir ton propos. Est-ce tous ceux qui travaillent pour ce « système féroce qui a fait tant de mal aux Gabonais » qui s’exposent à la vindicte du peuple (sans distinction)? Où cela ne concernerait que « les personnes étrangères »?
          Si cela ne concernait que « les étrangers » alors je crois personnellement que c’est dangereux. C’est à mon avis ce genre de façon de penser qui emmène parfois à poser des actes contre une communauté sans raison aucune…. Juste parce qu’ils sont…

          D’ailleurs à cataloguer systématiquement les gens dans la catégorie des étrangers sans connaître leurs origines ou leurs histoires, on en oublie que certains sont en réalité des Gabonais qui voient naître et élèvent leurs enfants au Gabon, y travaillent et y investissent. Bref, ils aiment sincèrement leur pays comme toi et moi.

          Quant à ta question concernant le fait d’aller travailler pour un baron de la drogue au Mexique…. Et bien encore une fois, c’est une question de choix!

          • GABON D'ABORD dit :

            @Flore M,
            Ton raisonnement est logique et fait place a un débat apaise lorsque nous vivons des situations normales. Dans le cas du Gabon, c’est une particularité de s’entourer de nos frères d »ailleurs au sommet de l’état ou même dans des activités importantes. De sources proches du pouvoir et même de la famille du chef de l’état, ce choix est décrié et même dangereux. cela n’as rien a voir avec l’hospitalité légendaire des Gabonais. En France si vous etes sorti de polytechnique, centrale ou de l’ENA, vous ne pouvez pas être secrétaire général ou directeur de cabinet. Le meilleur est que tout ce monde est plonge dans des affaires de retournements massifs d’argent (retrocommissions, panamagate,….) puisqu’elles sont régulièrement arrêtées. Dans ce contexte, un vraie fille et un vrai fils de ce pays (respectes que vous en êtes, sinon vous ne pourriez comprendre !!!) ne peux que être concerne par ces dérives. La ce n’est pas une question de choix , c’est une réponse aux dérives actuelles du système . De facto, la réaction du peuple sera de fustiger ceux qui participent a ce système mafieux, violent et autoritaire. De plus le peuple se sent trahi quand il sait qu’en majorité il ya des personnes venant d’ailleurs et qui ont reçu l’hospitalité, une hospitalité trahie….

          • Flore M dit :

            @ Gabon d’abord,

            Désolée, il semble que je ne puisse pas répondre à ton dernier post…
            Qu’à cela ne tienne, ce sera mon d’errer input.
            Toi et moi n’avons pas la même vision des choses d’où nos divergences d’idées. Je te remercie cela dit pour nos échanges.

            Tu prends l’exemple de la France où selon toi on ne peut pas accéder à des postes de responsabilités en ayant des origines étrangères. Je citerai quelques noms comme Manuel Valls, premier ministre, Espagnol naturalisé Français à 20 ans. Anne Hidalgo, Maire de Paris, Espagnole naturalisée Française, Najat Valaud-Belkasem, Ministre de l’éducation Nationale, Marocaine, puis double nationalité franco-marocaine, Rama Yade, Sénégalaise naturalisée Française. Il doit bien y en avoir d’autres et je pense que certains ont fait les études que tu mentionnes; dans tous les cas pour certains il n’y a pas à discuter sur le niveau de responsabilité qu’ils ont. Leur légitimité à ces hautes fonctions n’est il me semble pas remise en question par le peuple à cause de leur origine.

            Tout cela pour dire que certaines personnes qualifiées « d’étrangères » au Gabon peuvent avoir des parcours similaires. Pour certains ils ont la nationalité gabonaise et ont vécu plus de 20, 30 ou 40 ans dans notre cher pays. Aussi, je ne vois pas à quel moment on peut encore parler d’hospitalité quand ils sont citoyens à part entière comme tout le monde et ont construit leur vie au Gabon. Aussi, je dis encore une fois que qualifier les gens d’étrangers tout azimut sans connaître leur histoire et leur parcours est dangereux.

            Voilà pour ma dernière contribution,

            Ce fut un plaisir.

            Flore

  10. Alassane dit :

    c’est d abord la grosse pub emmerdante qui m empeche de bien lire les articles , maintenant une dithyrambe sur sbo , decevant .
    le seul media qui nous restait

  11. MARIA dit :

    CETTE DAME COUTE TROP CHER AU CONTRIBUABLE GABONAIS AVEC SON MODE VIE QUI DEPASSE LE LUXE.
    TOUTES LES PREMIERES DAMES AU MONDE VIVENT ET DORMENT AU PALAIS PRESIDENTIEL POUR TEMOIGNER LA PROXIMITE AVEC LE PEUPLE. SYLVIA N’EN FAIT QU’A SA TETE AU DETRIMENT DU PEUPLE GABONAIS. C’EST UNE FILLE DE RICHE QUI NE CONNAIT PAS LA PAUVRETE. VRAIMENT EDITH ETAIT UNE VRAIE FIRST LADY AVEC SON COEUR DE REINE DU PEUPLE. BREF, LA DUPERIE EST ENFIN TERMINEE LES GABONAIS VONT VOTER.

  12. zong ekome dit :

    Je suis Gabonaise et j’ai besoin d’un vrais changement dans mon pays, car ce que nous vivons aujourd’hui ne ressemble pas à la vie mais à la mort la question que je me pose est celle de savoir ce que ce pays deviendra dans 5 ans , que deviendront nos enfants pour moi c’est très douloureux. et je prie au bon Tout Puissant de remédier la situation de notre pays.

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