A l’origine de la délocalisation à Libreville du match de football opposant le vainqueur de la Coupe de France au champion de France, en août 2013, l’association des anciennes gloire africaines a décidé d’ester en justice la Ligue française de football professionnel (LFP) et le Comité olympique gabonais (COG). Si plus rien ne s’est produit depuis, Roger Milla, Joseph-Antoine Bell, Jimmy Adjovi Boco ou Daniel Cousin parlent de «rupture abusive de contrat».

Des supporters du PSG à Libreville, en août 2013. © Eurosport

Des supporters du PSG à Libreville, en août 2013. © Eurosport

 

Flouée par la Ligue française de football professionnel (LFP) et le Comité olympique gabonais (COG) au sujet de l’organisation du Trophée des champions à Libreville en août 2013, l’association «Black Stars», dirigée par Eric Fabre et regroupant de nombreuses anciennes gloires du football africain, avait réclamé à la LFP et au gouvernement une somme de 1,5 million d’euros (environ 1 milliard de francs) de dommages et intérêts pour «rupture abusive de contrat», menaçant même de porter l’affaire devant les tribunaux. Après moult négociations, l’affaire semble au point mort alors que, près de deux ans plus tard, l’opinion nationale attribue l’organisation cette manifestation à la présidence de la République. Or, avait indiqué Eric Fabre à la suite de la correspondance du 31 mai 2013 dénonçant son contrat avec la LFP et le COG, «(ils ont) monté le dossier de toutes pièces (et) (ont) accompagné les dirigeants de la Ligue sur place pour qu’ils rencontrent les officiels gabonais».

D’ailleurs, une rencontre avait été organisée en France, en décembre 2012, entre le président de la LFP et le ministre des Sports de l’époque. Aujourd’hui, la suite de cette curieuse affaire, que d’aucuns mettent sur le compte de la supposée aigreur des anciens membres du Comité d’organisation de la Can (Cocan), devrait se jouer au tribunal de grande instance de Paris. Très vite, cette affaire pourrait ressurgir et éclabousser quelques proches du président de la République qui, prétend-on, tentent un arrangement à l’amiable, comme pour éviter qu’une nouvelle affaire ne vienne éclabousser la réputation déjà fort écornée de l’actuel exécutif.

Pour rappel : l’organisation à laquelle appartiennent d’anciens footballeurs professionnels tels que Roger Milla, Joseph-Antoine Bell, Jimmy Adjovi Boco ou Daniel Cousin était à l’origine de ce projet. Mais par le fait d’un marché pour le moins douteux passé entre la présidence de la République et la LFP, elle s’était vue mise à l’écart au profit d’une structure publique fraichement créée : la Commission nationale d’organisation et de gestion des évènements et manifestations à caractère national et international (CNOGEMCNI). Depuis lors, les «Black stars» ont vivement exprimé leur mécontentement.

 

 
GR
 

2 Commentaires

  1. mone fame dit :

    Voilà lui, Ali et sa légion étrangère ont instauré un Etat mafieux au Gabon. Le pays avec le fils adoptif d’Omar est par terre.

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