David Labaye a révélé le 13 février à Libreville avoir été harcelé par la gendarmerie, dans le département de Tsamba-Magotsi, pour avoir défendu les intérêts des populations. L’élu du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) s’est notamment rangé aux côtés des populations pour dénoncer les écarts dans l’exploitation aurifère dans le regroupement de villages Okoye.

Le député David Labaye lors de sa déclaration, le 13 février 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Il ne fait pas bon d’être une menace pour les intérêts des autorités du département de Tsamba-Magotsi, dans la Ngounié. Le député David Labaye l’a appris à ses dépens. L’élu du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) a révélé le 13 février à Libreville, s’être retrouvé dans la ligne de mire de la gendarmerie pour avoir défendu les intérêts des populations, en dénonçant les agissements des autorités locales.

En effet, David Labaye a été interpellé par les populations de sa circonscription électorale pour plusieurs faits : l’exploitation aurifère dans le regroupement de villages Okoye, l’exploitation de la forêt communautaire Tokano et le Fonds de développement local. Sur le premier point, ce dernier a rappelé que le protocole signé en 2018 entre la Société gabonaise des mines (SGM), les populations, le préfet et le président du conseil départemental de Tsamba-Magotsi, n’a pas été respecté.

«Au titre des années 2019 et 2020, aucun investissement n’a été réalisé. Et les populations s’interrogent à ce jour, sur la destination prise par cette manne financière après le départ de SGM. Cependant, l’exploitation aurifère a été à l’origine de vives tensions entre l’opérateur économique et les communautés résidentes. Le représentant du peuple que je suis, informé de la situation, a pris faits et causes pour les populations qui réclamaient un droit», a expliqué David Labaye. Mal lui en a pris puisqu’il s’est retrouvé dans le viseur de la gendarmerie, «aux ordres de l’actuel commandant de Brigade du district d’Ikobey, qui conduisait la troupe».

S’agissant de l’exploitation de la forêt communautaire Tokano, le député a révélé que les populations locales ne comprennent pas pourquoi l’activité continuent alors qu’elles ont notifié au fermier et à l’administration, la suspension du contrat de fermage. Au sujet du dernier point, enfin, David Labaye a révélé qu’il y a une répartition «discriminatoire» du Fonds de développement local au 2e siège de Tsamba-Magotsi précisément. «Cela se traduit par un mécontentement des populations qui avaient déjà manifester en juin 2019 en érigeant des barricades en guise de protestation contre cette répartition à géométrie variable et le manque d’actions de développement», a indiqué l’élu.

Face à ce tableau sombre, David Labaye a interpellé l’opinion nationale et internationale sur les «agissements regrettables» de l’administration dans sa circonscription électorale.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Gayo dit :

    Les justes et les patriotes souffres dans ce pays de cancres corrompus et cupide. Courage David Labaye. Les Bongos et leurs courtisans vendent ce pays depuis 50 ans sans honte et sans dignité. Nourredine quand est ce que le respect de la dignité de nos population deviendra sacré§

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