A l’initiative de l’Association du système panafricain de certification forestière (PAFC Gabon), Libreville abritera, à partir du 20 juin prochain, un atelier sur la certification forestière. Une séance de travail qui permettra de préparer un Forum sur la certification forestière au Gabon.

Forêt equatoriale Gabon Congo

L’objectif de cette rencontre est «d’informer les parties prenantes sur la portée, l’agenda et les étapes du processus de révision du schéma et des standards», a indiqué l’AGP, soulignant que cette «réunion doit promouvoir un esprit de dialogue et de concertation entre les parties prenantes et procéder au lancement officiel du processus de révision du schéma PAFC et de ses standards».

L’atelier doit ainsi déboucher sur la confection d’une cartographie des parties prenantes, complétée et finalisée, une manifestation d’intention et d’intérêt de participer au forum des participants, des commentaires sur la procédure de révision de la cartographie des parties prenantes et un projet de calendrier.

«L’atelier se fonde sur trois principes majeurs, notamment l’implication des parties prenantes, l’ouverture au dialogue et la recherche de consensus, qui motivent la démarche de PAFC Gabon, dont l’objectif est de permettre aux producteurs africains de gérer durablement les forêts et de s’adapter à l’évolution des marchés internationaux des bois d’œuvre», a expliqué l’AGP.

Grumes de Wenge au sciage Gabon CongoLa certification forestière est définie comme un processus indépendant d’évaluation et de contrôle de la qualité de la gestion des forêts sur la base des principes, des critères et des indicateurs préétablis et acceptés. Elle s’applique à l’ensemble de la filière du bois, de la coupe à la transformation en passant par le transport des grumes et leur expédition au destinataire final.

En d’autres termes, le concept de certification forestière ou «certification gestion durable» désigne la marque de garantie attachée à un lot de bois provenant d’une forêt gérée durablement. Les concessions forestières du Gabon, du Congo et du Cameroun ont accédé à cette norme il y a tout juste deux ans. La lutte contre le bois illégal et l’instauration d’une meilleure gouvernance constituent des préalables nécessaires à l’avancée de la certification chez les forestiers du bassin du Congo.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. trinquier dit :

    ma prochaine destination

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