Une Gabonaise sans emploi de 32 ans et son fiancé,  un retraité de nationalité française âgé de 74 ans, sont poursuivis pour tentative de mariage blanc devant le tribunal correctionnel à Béziers (France). C’est l’écart d’âge de 42 ans entre les deux proposés qui a alerté la mairie et fait agir le parquet.

Un couple franco-gabonais, de 32 et 74 ans, est poursuivi à la demande du parquet pour tentative de mariage blanc à Béziers (photo d’illustration). © D.R.

 

Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison et 15 000 euros d’amende s’ils sont reconnus coupables au terme du procès qui s’ouvre en juin prochain au tribunal correctionnel de Béziers. Séverine (prénom d’emprunt), mère de famille originaire du Gabon, et Olivier, retraité français et père de quatre enfants, sont poursuivis pour tentative de mariage blanc à la demande du parquet, rapporte France Bleu. L’écart d’âge entre les deux fiancés est manifestement une des principales raisons ayant décidé la justice à intervenir avant le «Oui» des deux tourtereaux devant le maire qui, lui-même, avait alerté la justice, doutant des sentiments des deux personnes.

Sans-emploi, la Gabonaise est âgée de 32 ans. Né en 1948 en France, l’ancien salarié de la mairie de Béziers est quant à lui âgé de 74 ans. Entre les deux proposés, il existe donc une différence de 42 ans. Pour beaucoup, cela constitue un problème. Et la situation professionnelle de la femme n’est pas plus rassurante. Pourtant, le couple qui vit ensemble depuis plus d’un an assure s’aimer. L’ayant rencontrée sur les réseaux sociaux en 2018 alors qu’elle était encore à Libreville, c’est au printemps 2023 qu’Olivier a décidé de franchir le pas et de demander Séverine en mariage. D’autant plus qu’ils ont amplement fait connaissance en 2022 à la faveur d’un séjour de la Gabonaise en Espagne.

En France, le mariage blanc (ou mariage de complaisance) est défini par la loi. Il peut être considéré comme «un procédé illégal utilisé par deux personnes qui n’ont pas l’intention de former un couple mais  celui d’obtenir un avantage permettant notamment de régulariser une situation personnelle, administrative, voire sociale de l’un ou des deux époux», précise Séraphine Gonzalez, avocate du couple, qui assure que cette description ne s’applique pas à ses clients.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Charlotte Pellen dit :

    Aka c’est pas nouveau ça

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