Le président de l’Assemblée nationale a exhorté, le 30 juin dernier à Libreville, le gouvernement à régulariser les derniers cas des enseignants mis sur bons de caisse.

Guy Nzouba Ndama (image d'archive). © oldapf.ak-project.com

Guy Nzouba Ndama (image d’archive). © oldapf.ak-project.com

 

Intervenant dans le cadre de la cérémonie de clôture de la session des lois, le 30 juin dernier à Libreville, le président de l’Assemblée nationale a appelé le gouvernement à agir pour un retour à la sérénité au sein du système éducatif. Le secteur de l’éducation est, en effet, en proie à une crise récurrente, motivée notamment par les omissions des salaires et primes de plusieurs enseignants, au titre du mois de juin. «L’Assemblée nationale exhorte le gouvernement à régulariser les derniers cas objectivement contestés de suspension ou de mise sur bons de caisse des salaires des enseignants aux fins d’une sérénité totale», a déclaré Guy Nzouba-Ndama, soulignant qu’à l’approche des examens et concours de fin d’année, «la représentation nationale ne peut qu’encourager l’élan positif vers l’apaisement perceptible depuis quelques semaines dans le monde de l’Education».

Le président de la première chambre du Parlement a tout de même tenu à saluer les efforts du gouvernement dans ce secteur, notamment dans l’amélioration des conditions sociales des enseignants, confirmée par les résolutions du conseil des ministres du 23 juin dernier, ayant trait au nouveau système de rémunération qui se traduira dans les tout prochains jours par le rétablissement de la prééminence de la solde de base sur les accessoires et l’augmentation des salaires. Une avancée qui n’a toutefois pas été approuvée par les enseignants. «Nous ne sommes pas tombés d’accord sur les éléments concernant la durée de carrière, l’indemnité du service rendu, même s’ils ont expliqué que les augmentations varieront de 0 à 300 milles francs et que ceux qui perdront leurs revenus sont ceux qui auront eu des anomalies durant leurs carrières, ceux qui auront touché des sommes indues», avait laissé entendre un responsable syndical.

Même si le ministère de l’Education nationale a assuré tout mettre en œuvre pour que les examens se tiennent, la méfiance qui préside aux rapports entre les enseignants et le gouvernement n’est pas pour plaire aux parents d’élèves. Car, l’année scolaire a été rallongée jusqu’en juillet à cause des grèves à répétition.

 

 
GR
 

4 Commentaires

  1. jean -jacques dit :

    Mais M.le PAN c’est vous qui devrait mettre des projets de lois en disant qu’un gaboanis dès qu’il est recruté le salaire doit être immediat, pas des rappels ou tout ce marathon que les citoyns font pour resoudre leur problemes.

    jamais j’ai entendu que les deputés reclamment les salaires, seulement ceux qui vous donne ses mandats qui souffrent c’est bien on doit travailler pour le peuple,
    des

    C’est au cours d’une telle session que vous annoncez des mesures populaires en disant on reduit les salaires de elus, les depensent. et vous rendez tous les milliards que chacun a volé dans la caisse de l’Etat.

  2. Biswe dit :

    « ….des projets de lois en disant qu’un gabonais dès qu’il est recruté le salaire doit être immédiat, pas des rappels ou tout ce marathon que les citoyens font pour résoudre leur problèmes »

    C’est la première fois que je partage ton avis…débile va!!!!

  3. Sabrina dit :

    L’éducation doit être une priorité pour le gouvernement car la jeunesse est l’avenir de demain

  4. jean -jacques dit :

    Ma chere Sabrina est ce que nos elus pensent à la jeunesse ou au futur? ils pensent qu’à leur salaires, voitures, maitresses.

    je ne sais nos elus ont deja consacré une session rien que sur l’education, la situation des enseignants?

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