Le 18e Sommet de l’Union africaine s’est ouvert le 23 janvier dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Placé sous le thème «Promouvoir le commerce intra-africain», il devrait accorder un intérêt particulier au renouvellement du mandat ou la déchéance de l’actuel président de la Commission de cette Union, Jean Ping.

«Promouvoir le commerce intra-africain», tel est le thème qui réunira les chefs d’Etat d’Afrique durant cette semaine dans le cadre du dix-huitième sommet de l’Union africaine (UE). L’un des moments forts de cette grande messe africaine sera l’élection pour un mandat de quatre ans des membres de la Commission de l’UA, à savoir, le président, le vice-président et les huit commissaires.

Le sommet de cette année devrait donner lieu à d’intenses empoignades diplomatiques. Et pour cause, une bonne partie de l’Afrique, représentée par plusieurs blocs régionaux, ne voudrait plus voir Jean Ping poursuivre sa mission à la tête de l’UA. Les votes s’annoncent donc défavorables pour l’ancien ministre Ping.

Selon plusieurs sources diplomatiques, il est vivement décrié par l’Afrique Australe et de l’Est. La vision souhaitée par l’UA serait incarnée par la candidate Sud-africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, actuelle ministre de l’Intérieur de l’Afrique du Sud et ex-épouse de Jacob Zuma. Autre détail important qui plaide en faveur de Mme Zuma et qui renforce son envergure « diplomatique », est que celle-ci est une proche du patriarche Nelson Mandela

D’autres spécialistes de la vie de l’UA soulignent par ailleurs que l’Afrique du Sud a également les faveurs de l’Afrique blanche dans cette course à la présidence de l’organisation panafricaine.

Toutefois, l’actuel président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, pourra compter sur le soutient des dirigeants de la zone Afrique Centrale.

 
GR
 

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