Paul-Marie Gondjout a lancé le 15 janvier, une opération de collecte de parrainages pour sa candidature à la présidence de l’Union nationale (UN). Bien décidé à prendre la tête du parti, le gendre du président sortant tente visiblement le tout pour le tout.  

Paul-Marie Gondjout a lancé le 15 janvier, la collecte de parrainages pour sa candidature à la présidence de l’Union nationale. © D.R.

 

Tenant coûte que coûte à prendre la tête de l’Union nationale (UN, opposition), Paul-Marie Gondjout s’est lancé dans une aventure pour y parvenir. «A partir de ce jour, je vais collecter les parrainages pour ma candidature à la présidence de l’Union nationale», a tweeté le 15 janvier, le secrétaire exécutif adjoint chargé des Élections du parti créé par André Mba Obame.

Au terme de son deuxième congrès ordinaire organisé du 5 au 7 décembre 2020 à Libreville, l’UN n’est pas parvenue à désigner un nouveau président. En cause, des tensions internes dues notamment à la candidature de Paul-Marie Gondjout, gendre du président sortant Zacharie Myboto qui voulait l’imposer à la tête du parti. Face à cet imbroglio, l’élection de celui qui présidera aux destinées du cette formation politique a donc été fixée en mars prochain. Paul-Marie Gondjout veut ainsi mettre toutes les chances de son côté dans le cadre de cette échéance.

Fort de ses talents et de la qualité de son implication reconnus de tous au sein du parti, le candidat nourrit de belles ambitions pour l’UN. Paul-Marie Gondjout souhaite ainsi faire grandir le parti «dans un contexte politique en pleine mutation» et, «être le lien entre deux générations politiques qui ont besoin de l’une de l’autre pour construire l’alternance». Ce discours saura-t-il convaincre d’éventuels parrains à soutenir sa candidature ? Si tel est le cas, aura-t-il les faveurs des suffrages des délégués ? Le prochain congrès ordinaire de l’UN répondra à cette dernière question.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Tu es vraiment intéressé par le pouvoir mon fils. Aurais-tu reçu des promesses du Quai d’Orsay ? A Ntare Nzame !! Et crois que si le Quai d’Orsay te propulse comme président du Gabon, ça va changer QUOI ? Kié!! Pitié de vous!! Vous êtes tous des rêveurs. A Ntare Nzame !!

    Si nous voulons vraiment libérer le Gabon et le reste de l’Afrique, un seule CIBLE A ABATTRE: LE QUAI D’ORSAY. Car tant que nous aurons un président IMPOSÉ par cette nébuleuse appelée QUAI D’ORSAY, ke Gabon ne s’veillera jamais, y compris les autres pays d’Afrique partageant la monnaie de singe appelée CFA.

    • Serge Makaya dit :

      Je commence à comprendre pourquoi Zacharie Myboto avait reçu chez lui l’ambassadeur de France au Gabon. Il y a quelque chose qui se trame. Mais ne nous prenez pas tous pour des maboules. Ceux qui veulent suivre ces français, ce sont ceux là qui sont vraiment de véritables MABOULES. A Ntare Nzame!! Pitié de vous!!

  2. Paul Mikouma dit :

    Donc Monsieur Ngondjout admet qu’il faut des parrainages pour se porter candidat à la Presidence de l’UN. Mais pourquoi donc le Secretaire général adjoint chargé des élections à l’UN qu’il est depuis n’avait pas rempli cette obligation en décembre ? Finalement ceux qui disent que son dossier était vide comme celui d’Ali9 ont raison.

    Mais bon, même si je ne suis que sympathisant, je soutien Madame Paulette. Entre les 2, ya pas à discuter. Ce sera comme CAM et Jocktane en 2016.

    Et l’UN va enfin revivre.

  3. Paul Mikouma dit :

    Mais avec quelle équipe Ngondjout va diriger l’UN ? Avec Ollo ? Ou avec Ndjondji?

    Parce que tous les cadres de l’UN, les Leaders locaux sont avec Mme Paulette. Qui sera son SE, Zima a déjà choisi son camp.

    Qui peut songer à diriger l’UN sans Franck, Jeangas, Mme Koumba, Mme Taty, Le Sénateur d’Oyem, Mme Adiahenot, etc… Meme les Coordonnateurs des 9 provinces ont déjà choisi.

    Enfin, on verra si l’argent des Bongos va suffire

  4. Serge Makaya dit :

    Je vous conseille une énième fois : n’allons pas à la présidentielle de 2023. C’EST PEINE PERDUE. Les français vont NOUS imposer leur valet. N’Y ALLONS PAS SVP. Ce qu’il faut maintenant pour le Gabon, c’est un véritable toilettage de nos Institutions. Qu’on le fasse ENSEMBLE ( l’ensemble de ka classe politique gabonaise, les hommes et les femmes juristes, etc.). Bref, que celui ou celle qui pense qu’il/qu’elle peut apporter sa pierre à la nouvelle construction de notre pays s’associe aux autres. Faisons ce travail ENSEMBLE (j’insiste sur l’UNITÉ).

    Et pendant ce grand toilettage de nos Institutions, que Mrs Jean Ping et Paul Mba Abessole assument ENSEMBLE la fonction de PRÉSIDENT du Gabon pour une période de 3 ans MAXIMUM. Et après cette période transitoire, nous connaîtrons la première VRAIE élection présidentielle (libre et transparente).

    Si on ne fait pas ça, n’attendez rien de bon avec la France et/ou l’Union Européenne. A bon entendeur/lecteur SALUT !

  5. C'est maïs dit :

    Voilà un homme qui prend ses responsabilités. Les noms que @paul mikouma cité la pourquoi ils ne se lèvent pour se présenter comme Gondjout au lieu de se cacher derrière Missambo qui sera leur chiffon. L’auteur de l’article lui reconnaît des grandes qualités managériales et le seul reproche qui lui est fait c’est d’être le gendre de Myboto. Vraiment il faut être bête pour penser comme ça. GabonReview il faut changer un peu de logiciel

  6. C’est Maïs dit :

    @stevie Mounombou et GabonReview si vous semblez tant insister sur le fait que GONDJOUT est le gendre de MYBOTO vous omettez de dire que MISSAMBO, candidate suscitée, est la femme d’OYE MBA. Deux poids deux mesures doit-on être surpris!

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