Laure Nzoutsi a été élevée au grade de docteur en psychologie clinique et psychopathologie de l’Université Omar Bongo (UOB) à l’issue de sa soutenance de thèse, le samedi 17 novembre à Libreville. Le jury lui a attribué la mention ‘’Très honorable’’ pour son travail sur «La confrontation des discours en situation clinique : entre influences culturelles et étrangetés singulières».

Laure Nzoutsi recevant ses attributs de docteur à l’issue de sa soutenance, le 18 décembre 2022 à Libreville. © Gabonreview

 

«A l’unanimité, après cette délibération, le jury vous juge digne de grade de docteur en psychologie clinique et psychopathologie de l’Université Omar Bongo avec la mention Très honorable». C’est en ces termes que Laure Nzoutsi a été élevée au grade de docteur à l’issue de sa soutenance de thèse de doctorat intitulée «La confrontation des discours en situation clinique : entre influences culturelles et étrangetés singulières», le samedi 17 novembre à Libreville.

Le docteur Laure Nzoutsi en compagnie de Mesmin Soumaho, le recteur de l’UOB. © Gabonreview

«Il faut comprendre ce thème comme une forme de confrontation. C’est-à-dire une opposition, un dialogue entre le discours culturel, le fait que le patient vienne parler de sa souffrance en mettant un accent particulier sur comment la culture explique sa maladie et le discours du thérapeute, celui qui a été formé à l’école des Blancs. Donc, comment le psychologue clinicien comprend le discours culturel du patient alors qu’il exerce en s’appuyant sur un savoir scientifique occidental à la base», a expliqué Laure Nzoutsi.

Son directeur de thèse a insisté sur la pertinence de ce thème. «Dans la rencontre entre le patient et le clinicien, il y a une forme d’asymétrie dans la compréhension et l’interprétation de ce qui se dit. La candidate a donc travaillé sur cette problématique», a souligné le professeur Samuel Mbadinga. Selon lui, l’impétrante a très bien rendu le travail pour lequel elle a été encadrée.

«Elle a compris que ce qui comptait dans cette rencontre, c’était moins le discours, ce qui était dit, que la souffrance qu’il y avait derrière le discours. C’est une contribution importante pour les praticiens, qui ne devraient plus s’arrêter sur le discours, le phénomène, mais sur ce qu’il y a derrière», a-t-il conclu. La soutenance de Laure Nzoutsi sanctionne 20 ans d’études au sein de l’Université Omar Bongo (UOB).

 
GR
 

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