Au terme des 1ères Assises de l’Etudiant organisées sur deux journées à l’Université Omar Bongo (UOB), les participants ont émis le vœu de repartir sur de nouvelles bases.

Les intervenants de la 2ème journée. © Gabonreview
Les intervenants de la 2ème journée. © Gabonreview

 

Ouvertes le 8 août dernier, les premières Assises de l’Etudiant se sont achevées le lendemain à l’amphithéâtre de l’Université Omar Bongo (UOB). Pendant 2 jours, représentants de l’administration, enseignants et étudiants issus des divers départements ont échangé sur la nouvelle image à donner à cette institution dont la vie, depuis 1990, est marquée par des troubles récurrents.

Une vue des étudiants dans l’amphithéâtre, le 9 aout 2014 à l’UOB. © Gabonreview
Une vue des étudiants dans l’amphithéâtre, le 9 aout 2014 à l’UOB. © Gabonreview

Si lors de la première journée les échanges ont, notamment, porté sur des thèmes aussi variés que l’état des lieux de l’UOB, l’application du système LMD (Licence-Master-Doctorat), le bilan des revendications estudiantines et les perspectives à envisager pour l’instauration d’un climat apaisé, la seconde journée a été consacrée à une réflexion sur la «représentativité étudiante» et à l’incidence des mouvements d’humeur répétées sur le monde académique.

Une réflexion qui a vu la participation de plusieurs panélistes dont Curtis Ollomo de l’UOB et Brice Ngoua Edou de l’Université de Masuku, Joseph Aimé Mbassi Zoa de l’Université de Yaoundé 1 (Cameroun), Ibrahima Sy de l’Université Cheikh Anta Diop (Sénégal), Sylvain Eyene Nkoghe de Clermont-Ferrand (France) qui ont livré l’expérience de leurs différents établissements.

Au terme d’un échange franc, les participants ont suggéré aux leaders étudiants de mettre en place une amicale pouvant fédérer tous les courants, afin de garantir une meilleure représentativité. «Au Cameroun, la chose a été réglée depuis longtemps», a déclaré Joseph Aimé Mbassi, donnant l’exemple de la mise en place par les plus hautes autorités d’une association estudiantine officielle qui servira d’interlocuteur directe au gouvernement. Une idée soutenue par Boris Mba Oké pour qui «l’UOB, dès sa création, est partie sur de mauvaises bases car ne se fondant sur aucune réflexion véritable de la part des autorités à l’époque». Pour le président du comité d’organisation, les premières Assises de l’Etudiant devraient donc permettre un nouveau départ après les prochaines discussions avec l’administration et les étudiants.

 

 
GR
 

6 Commentaires

  1. jean jacques dit :

    Bonne initiative, voila un bon exemple que nos autorités doivent suivre. le problème au Gabon en matière d’éducation c’est le manque de planification et et de compétences pour certains qui occupent les postes de responsabiités, Les revendications des étudiants on resoud toujours en parti, si chaque année le gouvenement construit au moins un batiment de 4 0u 5 etages dans chque université et G.Ecole le problème d’effectif n’allait pas s’opposer une université nationale la première on devrait avoir des batiment modernes, les logements , les strutures, le bâtiment qui est à coté du pavillon F est abandonné, on a le systeme francais mais comment comprendre qu’on arrive pas appliquer le systeme LMD dans tous les departements?et Ecoles? pourquoi le gouvernement ne met pas un probleme des recyclages nos profs certains la connaissance est venue caduque ils doivent repartir se recycler

    Les bourses on nous dit l’ANBG a un budget de 40 milliards pourquoi chaque année il y a des revendications retards dans le paiement?

    Dans cette agence il y a des sérieux problèmes peut être il serait souhaible de donner la gestion au CNOU français au moins ils ont deja l’experience ou volet argent des bourses l’Etat signe une convention avec 02 banques qui prefinance et l’Etat rembousse à la banque avec interêt le Trésor pulique il ya des voleurs le cas de la bourse des étudiants gabonais au Ghana et les pilotes, 01 pour payer les bourses des étudiants au Gabon et l’autre banque pour les étudiants gaboanis de l’étranger ,comment comprendre que certains pays africains paient les bourses de leurs etudiants toute l’année et nous on arrive pas?

    Aujourd’hui les universités sont autonomes, elles ont leur budget, et les recteurs sont élus pas des nomminations comme chez.

    Pour un pays à peine 1500000 hbts, et qui veut avoir des femmes et hommes bien formés un petit groupe d’individu decide de mettre critere âge pour le master et doutorat en oubliant les conditions des études au Gabon, est ce un étudiant de 30 ans en master est moins intelligent que celui de 20 ou 25 ans ? ce sont des décisions discriminatoires.Et Massard disait lors du debat que son equipe a fait qu’àppliquer les textes ,or ses textes ne tiennent pas compte de les inégalités sociales du Gabon sont critiques quel est ce parent qui gagne 150000 frs /mois peut soutenir les études superieure de son fils au niveau master ou doctorat? En France qui est 1000.000 de fois développée et la population grande a le critère socisal pour la bourse et au Gabon le pauvre et le riche ont le même critère.

    • Madouaka dit :

      Ton problème à toi c’est que tu veux dissocier les problèmes et le régime. Alors que les deux sont liés. C’est -à dire que tu crois que l’ANBG prend les décisions sans qu’Ali soit au courant. Ce que tu ne comprends c’est que les problèmes à l’UOB font partie d’une stratégie d’endormissement des élites. Les problèmes favorisent clientélisme.

  2. Davy Levy dit :

    Je constate que ces assises ont drainé beaucoup d’étudiants. De qui Se moque-t-on?

  3. leandre mve mba dit :

    Nous savons comment ces choses la fonctionnent aka ils ont trouvé l’argent pour faire venir tous ces participants où? Pendant que les autres reclament toujours leur bourses d’autres en prison et d’autres exclus on se tape le luxe d’organiser les assises comme dirait l’autre de qui se moque t-on?

  4. Madouaka dit :

    La note des espoir ce sera le jour où les enfants de ceux qui nous dirigent s’inscriront à l’UOB.

Poster un commentaire