La direction générale de la pêche et de l’aquaculture s’active depuis mercredi 9 mai dernier sur des stratégies devant aboutir à la mise sur pied des outils nécessaires à l’IEC (Information-Éducation-Communication) dans ce secteur. Une initiative qui vise une meilleure gestion et exploitation des ressources halieutiques au Gabon.

Retour de marché à Owendo Pont Nomba

Ce séminaire de formation, cofinancée par la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement gabonais, s’inscrit dans le cadre du projet d’appui au secteur de la pêche et de l’aquaculture. Son objectif est de faire faire participer efficacement ce secteur à la diversification de l’économie nationale, dans la perspective de l’après pétrole.

Avant cette rencontre, rappelons que le président Ali Bongo Ondimba avait décidé de donner la priorité au développement de l’agriculture au Gabon en produisant des denrées de première nécessité afin d’assurer l’autonomisation alimentaire du pays. Il l’explique d’ailleurs dans l’axe n°5 de son Projet de société intitulé ‘’Diversifier les sources de croissance et de développement durable’’: «Nous devons bâtir une agriculture, une pêche et une aquaculture modernes, garantissant notre sécurité alimentaire. »

«La pêche et l’aquaculture ont été ainsi décrétées priorités nationales par nos plus hautes autorités au regard des potentialités présentées par ce secteur. Les ressources exploitables annuellement sont estimées à 300 000 tonnes, le marché national et régional est important, offrant des opportunités d’exporter vers l’Europe et l’Asie des produits à haute valeur marchande, notamment les crustacés. A cela s’ajoutent les conditions naturelles favorables au développement des pêcheries et à l’implantation des fermes piscicoles », a déclaré pour sa part le directeur général de la pêche et de l’aquaculture, Guy Anicet Rerambyath.

Selon des données statistiques de la Direction générale de la pêche et de l’aquaculture (DGPA), la valeur totale de la production halieutique au Gabon a connu un accroissement de 9,9% en 2010 pour se situer à 33 079,9 tonnes. Le chiffre d’affaires total de ce secteur est en net augmentation passant de 32,2 milliards en 2009 à 37,3 milliards en 2010, soit une augmentation de 5,1 milliards.

Source : infogabon

 
GR
 

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