Bane bâ kengue na manondzo (BBKM) a relancé ses activités suspendues depuis deux ans en raison du Covid-19, le 28 novembre à Akanda. A court terme, l’association dédiée à la promotion des us et coutumes Nzébi va initier des activités caritatives, notamment des dons dans les orphelinats, les écoles et villages, ainsi que l’accompagnement des élèves pour la préparation des examens de fin d’année.

Le bureau de l’association BBKM avec Idriss Youba Mouangui (centre), le 28 novembre 2021 à Libreville. © Gabonreview

 

Avec l’avènement du Covid-19, Bane bâ kengue na manondzo (BBKM) avait dû suspendre ses activités. Avec l’allègement des mesures restrictives, l’association dédiée à la promotion des us et coutumes Nzébi a repris du service à la faveur d’une rencontre, le 28 novembre à Akanda. «Il y a près de deux ans, nous avons été touché de plein fouet par la crise sanitaire, qui a eu impact significatif sur les fonctionnement des organisations locales dont les associations», a expliqué le fondateur et président en exercice de BBKM. «Et après mûres réflexions, nous avons décidé de relancer nos activités», a ajouté Idriss Youba Mouangui.

Quelques membres de l’association présents aux ‘’retrouvailles’’. © Gabonreview

Le renouvellement du bureau de l’association a constitué un des points à l’ordre du jour de la rencontre. «Les textes prévoient que le mandat du bureau est de deux ans, renouvelables. A cet effet, j’attire l’attention des éventuels candidats à la présidence de l’association, de prendre leurs dispositions», a souligné Idriss Youba Mouangui. Créée en 2019 et forte de plus d’un millier de membres, BBKM assure être ouverte aux autres ethnies. «Les autres ethnies peuvent se sentir concernées par cette association qui a vocation à véhiculer, transmettre et protéger nos us et coutumes, afin qu’elles ne disparaissent pas», a insisté le président d’honneur de l’association, qui n’a pas caché sa joie après la reprise des activités.

«C’est une grande joie de retrouver les frères et sœurs, échanger en langue, en espérant que cette pandémie recule. En attendant cet horizon, nous devons apprendre à vivre avec, dans le respect des gestes barrières», a affirmé Augustin Labelle Yembi. Au-delà de la valorisation des us et coutumes de l’ethnie Nzébi, BBKM œuvre également dans le social, le développement et le partage. Dans un avenir proche d’ailleurs, elle va relancer certaines activités caritatives, notamment les dons dans les orphelinats, les écoles et villages, ainsi que l’accompagnement des élèves dans la préparation des examens de fin d’année.

 
GR
 

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