Violences faites aux femmes : 70% des Gabonais tolèrent l’acte !
Selon les résultats d’un sondage Afrobaromètre sur l’égalité des sexes en Afrique, publié le 28 octobre 2019, la tolérance à l’égard des violences faites aux femmes touche sept citoyens sur dix au Gabon, soit 70% de la population.
La tolérance à l’égard de la violence faites aux femmes touche 70% de la population gabonaise © istockphoto
Mauvaise nouvelle pour les parlementaires et les associations de lutte contre les violences faites aux femmes au Gabon. Selon le projet d’enquête et de recherche non partisan dirigé en Afrique, le fait pour un homme de battre une femme est justifié et tolérable dans le pays.
Selon la dernière enquête Afrobaromètre, sept citoyens sur dix au Gabon, soit 70% de la population, tolèrent cette pratique. Dans les 34 pays du continent pris en compte par l’enquête, environ une femme africaine sur quatre, et même davantage d’hommes africains, affirme que battre son épouse est au moins parfois justifié. Alors qu’une majorité non négligeable (71%) des Africains déclarent qu’il n’est «jamais justifié» qu’un homme batte sa femme, 28%, dont 24% des femmes considèrent que le fait de battre sa femme est «parfois» ou «toujours» justifié. En revanche, au Cap-Vert, à Madagascar, et au Malawi, pas plus d’un répondant est disposé à faire face à la violence domestique.
Les conclusions des enquêtes nationales menées dans 34 pays font partie d’une analyse du profil panafricain qui sera publié prochainement et reposant sur un module spécial d’enquête sur l’égalité des sexes. Le nouveau rapport examinera également le soutien populaire en faveur de l’égalité des sexes, la performance des gouvernements en matière de droits des femmes et les écarts persistants entre les sexes en matière d’éducation, d’emploi, de contrôle des principaux actifs et d’accès à la technologie.
3 Commentaires
Ne pas avoir les mots pour désarmocer un conflit, ne pas pouvoir s’appuyer sur l’expérience douloureuse et avilisante (devant leurs enfants) de nos grands mères et mères à l’énoncé de ce qu’elles ont vécues. Triste constat. Mais ou sont les frères pères de ces femmes pour les protéger.
S’il vous plait, citez vos sources, les nombres donnés dans l’article (j’ai lu deux fois un crayon en main ) restent confus. Faire un tableau, n’est pas interdit dans un article de presse.
Un petit dessin en dit souvent plus long qu’un écrit. Tout le monde n’est pas Roxanne Bouenguidi, mais tout le monde peut le devenir, avec beaucoup de travail.
Ce commentaire n’est pas destiné aux lecteurs.
Je me permets de souligner que la source est citée si vous avez bien pris la peine de lire cet article. Il s’agit de « Afrobaromètre ». Il vous suffit ensuite de chercher sur google pour trouver le site web qui vient d’être hacké par quelqu’un qui ne semble pas d’accord avec leurs statistiques auxquelles personnellement je crois entièrement de par mes propres constats au Gabon.