À Ndjolé, dans la province du Moyen-Ogooué, s’est ouverte ce week-end une opération de sensibilisation des jeunes sur les méfaits des violences post-électorale. À l’initiative, l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG) entend déployer sa caravane dans le 1er siège du département de l’Abanga-Bigne dans le but d’apaiser les tensions perceptibles depuis quelques semaines dans le pays.

Un responsable local de l’UJPDG s’adressant aux jeunes de Bingoma, à Ndjolé, le 12 août 2023. © D.R.

 

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Le projet s’inscrit dans la devise «dialogue – tolérance – paix» chère à la formation politique d’Ali Bongo qui prend part cette année aux différentes élections prévues le 26 août prochain, dont la présidentielle. Or, les jeunes du parti au pouvoir espèrent bien qu’il n’y aura pas de nouveaux heurts à la suite de celles-ci comme en 2016, et souhaitent également qu’il n’y en ait pas avant la proclamation des résultats. Aussi, ont-ils décidé d’anticiper en allant à la rencontre de leurs semblables jeunes de la commune de Ndjolé.

Ce week-end en effet, la section locale de l’UJPDG a mis en marche sa caravane de sensibilisation contre les violences pré et post-électorales. Celle-ci, prévue durer une partie du temps de la campagne électorale qui a démarré le 11 août dernier, s’adressera particulièrement aux jeunes du 1er siège du département de l’Abanga-Bigne. Le quartier Bingoma a été le premier à accueillir ses jeunes «patrouilleurs».

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Là-bas, rapporte-t-on, il s’est agi d’«une rencontre d’échange avec les jeunes et pour les jeunes afin de prévenir tout type de violence pendant la campagne électorale et surtout au lendemain du scrutin où souvent la tension monte entre différentes équipes de campagne». Les responsables locaux de l’UJDPG et leurs «camarades» ont notamment eu à cœur de donner la parole aux jeunes de ce quartier présenté comme un de ceux où les habitants sont les plus radicaux. Ce qui a permis à certains d’exprimer aussi bien les difficultés auxquelles ils sont confrontés au quotidien que leurs attentes vis-à-vis du candidat du PDG, Ali Bongo, qui brigue un troisième mandat à la tête du pays. D’autres en ont profité pour livrer leur témoignage, dans le but de dissuader leurs compatriotes à choisir la violence. 

Après Bingoma, la caravane de l’UJPDG effectuera prochainement deux arrêts aux quartiers Nyankok-Mboune et Kilomètre.

 

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Pour le président Barro Chambrier dit :

    Ce dont je suis sûr, ce qu’Ali Bongo est prêt a tolérer et même exécuter tous les crimes pour rester au pouvoir. Il a le cœur et la mentalité d’un génocidaire Hutu. Le fait de n’avoir dit aucun mot sur les violences lors du meeting de Chambrier dans le Haut-Ogooué est un signe éloquent sur la nature de la personne: sa moralité douteuse, son immaturité éternel et son opportunisme criminel. C’est par la violence que le tocard et le médiocre Ali Bongo confisquait le siège de député de Bongoville sans élection, comme le fait aujourd’hui sa fille Malika grâce a la violence et l’intimidation pour se retrouver sans adversaire. Un autre Bongo, fils de Mborantsuo va utiliser les mêmes méthodes de corruption, d’intimidation et de violence pour être député sans être élu Andjoua Bongo un autre cancre ayant acheté des diplôme comme l’incompétent de son frere Ali. La médiocrité et la lâcheté sont héréditaires chez les Bongo. Sensibiliser contre la violence alors que la violence est dans l’ADN du pdg est que c’est par elle qu’elle arrache et conserve le pouvoir? Le pdg qui parle de paix, c’est comme le Diable parlant de bonté pour distraire et endormir.

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