Le président de la transition gabonaise rencontrera Denis Sassou-Nguesso, le 1er octobre au Congo avec qui il s’entretiendra. Cette deuxième visite à l’étranger, après la Guinée équatoriale sonnerait, selon certains observateurs, le réchauffement de la relation entre Libreville et Brazzaville, et apparaît déjà comme une première phase de décrispation entre les deux capitales après une décennie de relations glaciales.

Le président de la transition gabonais rencontrera Denis Sassou-Nguesso, le 1er octobre au Congo. © D.R.

 

Pour le raffermissement des relations internationales entre le Gabon et ses États amis, la priorité semble toute offerte à la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). En effet, près de deux semaines après sa première visite en Guinée équatoriale, le général Brice Clotaire Oligui Nguema rencontrera le chef de l’État congolais dans son fief d’Oyo, le 1er octobre 2023.

Selon Afrique Intelligence, le petit-fils de Denis Sassou Nguesso, et demi-frère du président déchu Ali Bongo, Omar-Denis Junior Bongo, jouerait un rôle central dans l’organisation de cette rencontre, comme il le fait habituellement pour les rencontres internationales. «Il est actuellement un des seuls à jouir d’un canal direct entre les deux chefs d’État», assure le média.

La rencontre du 1er octobre entre Denis Sassou-Nguesso et le général Oligui Nguema se présente comme un symbole qui devra permettre d’apaiser les tensions diplomatiques entre ces deux pays ayant en commun le plus grand nombre de frontières terrestres en Afrique centrale. Ce sera certainement l’occasion entre les deux hommes d’aborder les différents sujets de tensions entre Libreville et Brazzaville.

En effet, les relations entre le Gabon et le Congo se seraient brouillées depuis plus d’une décennie. D’abord à l’issue des obsèques en 2009 d’Édith-Lucie Bongo, fille du président congolais et génitrice d’Omar-Denis Junior Bongo,  et par la suite au cours de la disparition de leur oncle Fidèle Andjoua, avec le refus d’entrée sur le territoire national du petit-fils de Denis Sassou-Nguesso et de la délégation tenue par l’épouse du président congolais. Comme si les décès étaient des opportunités de tensions susceptibles de glacer davantage l’axe Libreville-Brazzaville.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    « une décennie de relations glaciales » provoquée par qui si ce n’est que par Ali caca 💩 Bongo qui cherchait à tout prix à éloigner le petit fils de Sassou Nguessou (fils d’Omar Bongo avec sa défunte fille).

    De toutes les façons, notre pays n’était plus gouverne par des autochtones, mais bien par des étrangers. Mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema, il serait temps de nous éclairer sur la véritable origine d’Ali caca 💩 Bongo. N’en faisons plus un mystère. Dites au peuple Gabonais de quel pays il est exactement et de quel région de ce pays. Quand je travaillais encore, on disait qu’il est originaire du Biaffra au Nigeria. La vie de palais ne lui a pas fait devenir humble. Bien au contraire, Omar Bongo des plateaux batekes et patience Dabany qui a voulu l’adopter ont fait de lui à la fois un gros plein de soupes et un gros suffisant (pourri d’orgueil). Pitié. A Ntare Nzame. Pitié.

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Restes très PRUDENT mon fils Brice Clotaire Oligui Nguéma. Sassou Nguessou est un dictateur aussi. Ne pas l’oublier. Son peuple aussi attend la libération du Congo. De toutes les façons, ça viendra un jour.

  3. Kobbe dit :

    LA POLITIQUE DYNASTIQUE GABONAISE ET LA BOUFFONNERIE FRANCOPHONE
    Pays qui a tout pour emerger, le Gabon semble être condamné dans une politique dynastique par la plus parfaite bouffonnerie francophone. La stratégie politique des gouvernants Gabonais semble toujours graviter sur la dynastie comme si le Gabon manque la matière grise compétente : voilà un petit-fils d’un président et demi-frère d’un autre président se trouver au cœur de la diplomatie entre le Gabon et le Congo. C’est de la pure bouffonnerie francophone (trop s’activer sans substance, trop parler sans contenu).

    Ainsi quand Denis et Brice se rencontrent c’est la rencontre des semblables. Deux pièces de la même monnaie, propulsées à distance par le même Maître. Le premier est au pouvoir depuis bientôt quatres décennies par les mécanismes de la Françafrique orchestrée par la France, mais accouche d’une souris: le Congo n’atteint pas le seuil d’un État fonctionnel, encore moins une économie moderne. Servi par l’avidité du pouvoir d’un autre valet de la France, le second vient d’ être parachuté au pouvoir par les mêmes mécanismes de la Françafrique au nom de la démocratie, mais étouffant le vote populaire des Gabonais pour s’ asseoir au pouvoir. Donc, deux bouffons de la Françafrique ne peuvent que se rencontrer dans une Afrique-Centrale zone la plus bouffonne de la même Françafrique.

    PS: On est conscient que certains journalistes du GABON REVIEW n’ apprécient pas la présentation ci-dessus: mais une presse qui n’est pas prête à affronter bravement la vérité n’est pas non plus prête pour éclairer le peuple et servir la nation.

    • Serge Makaya dit :

      Mom petit fils Kobbe, le Congo Brazzaville, le Cameroun et la Guinée Équatoriale sont nos voisins. C’est aussi normal de faire connaissance avec le président de la Transition. Nous jugeons trop vite mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema. Si on peut le faire après 1 an, je peux accepter cela. Mais à peine 1 mois seulement ? A Ntare Nzame. Laissez mon fils travailler. Dans un an, je serai aussi des vôtres pour le critiquer. A Ntare Nzame.

      Bon travail mon fils Brice Clotaire Oligui Nguema. Nous sommes avec toi. Pour le moment, tous ne te critiquent pas. FAIS-NOUS DU BON BOULOT POUR LE PLUS GRAND BONHEUR DES GABONAIS. AKIBA MON FILS. AKIBA.

Poster un commentaire