Disparu des radars depuis quelques temps, l’ancien Secrétaire général chargé de l’Union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG), Vivien Patrice Lloyd Amos Makaga Péa, a fait sa réapparition, le 28 octobre, avec une nouvelle corde à son arc : un Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (Capa) de l’École de formation professionnelle des barreaux de la Cour d’appel de Paris. Il est de cet fait désormais Avocat.

Le désormais Maitre Vivien Patrice Lloyd Amos Makaga Péa. © D.R.

 

On l’appellera désormais «Maître»… Maître Vivien Makaga Péa. Tel un phénix qui renait de ses cendres, l’ancien «jeune loup» du Parti démocratique gabonais (PDG) n’est donc pas passé à la trappe. Il a donc passé aux études tout le temps de sa longue éclipse des feux de la rampe. Le 30 octobre, il a confié à Gabonreview qu’il a validé son diplôme d’avocat après une formation intense à l’École de formation professionnelle des barreaux de la Cour d’appel de Paris, et six mois de stage au sein du Cabinet d’avocat français Latournerie Wolfrom Avocats (LWA), entre janvier et juin 2020.

Me Vivien Patrice Makaga Péa a obtenu son Certificat d’aptitude à la profession d’avocat. © D.R.

«Diplôme d’avocat validé avec succès». «Pour moi, c’est un nouveau départ, un portail qui s’ouvre», a-t-il écrit sur Facebook, non sans remercier tous ceux qui ont cru en lui et l’ont soutenu. «J’ai une profonde pensée pour mon père qui souhaitait vivre ce moment un jour, pour mes grands-parents, pour ma tante Jasmine Oyabi tous partis trop tôt, et pour toutes les âmes bienfaisantes que Dieu a mis sur mon passage pour m’accompagner et me soutenir, elles se reconnaitront. C’est l’aboutissement d’un processus qui m’a pris trois années de ma vie», a-t-il déclaré à Gabonreview.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce jeune homme propulsé au devant de la scène durant le premier septennat du président Ali Bongo, Vivien Patrice Makaga Péa a été l’un des hommes forts du PDG dont il a été le Secrétaire général adjoint en charge des jeunes. En tant que membre de l’écurie politique au pouvoir, il s’était fait remarquer par ses envolées verbales lors des événements de son parti, notamment devant les têtes blanches du PDG, parfois au risque de s’attirer des foudres du fait d’un certain franc-parler.

Après son limogeage de ce poste et son départ de la GOC (Gabon oil company), il a repris ses études et a soutenu, en 2018, avec félicitations du jury et autorisation de publication, son doctorat en droit public sur le thème «la souveraineté des Etats africains au XXIème siècle : impératifs et menaces». Dans la même veine, il soutient un Master spécialisé – Affaires Publiques, Politique et Management du développement – Potentiel Afrique à l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po). Son travail était axé sur «la Pratique contractuelle des partenariats public-privé en Afrique: l’exemple du groupe Olam au Gabon comme catalyseur des voies de progrès».

Auparavant, le jeune homme a également été Conseiller municipal dans la commune d’Akanda (2013- 2018), Juriste senior, Conseiller du directeur général de la Société nationale des Hydrocarbures (également appelé GOC – Gabon oil company-, et même Consultant temporaire pour le contentieux électoral de l’élection présidentielle du 30 août 2009 pour la Cour constitutionnelle du Gabon.

Son diplôme d’avocat lui ouvre désormais les portes des prétoires.  «Ce sont deux des plus belles années de ma vie que je viens de vivre librement dans l’imprégnation de cet univers exaltant de la profession d’avocat, que l’ensemble des équipes pédagogiques de mon école et celle du cabinet LWA dans lequel j’ai été formé, a su méthodiquement façonner en moi comme une sorte de «marque déposée», par la qualité de leurs ressources et compétences», s’est-il réjoui.

Il s’est déjà engagé dans les démarches administratives relatives à la prestation de serment et à son entrée dans un nouveau cabinet en France. «Aujourd’hui, c’est le cœur serré que je dois à la vérité le dire : une porte se ferme avec la fin de ce cycle d’études, mais grâce à tout ce qui m’a été enseigné, c’est assurément la clé du portail de ma nouvelle carrière professionnelle qui m’a été offerte au terme de ces dix-huit mois de formation», a-t-il insisté comme pour remercier davantage ceux qui lui ont permis d’acquérir cette nouvelle expertise. Les honneurs et plaisirs de la scène politique sont-ils donc définitivement derrière lui ? Time will tell (l’avenir nous le dira), disent les anglophones.

 
GR
 

13 Commentaires

  1. Ndjolé dit :

    Ce garçon ira très très loin ! La politique a failli le broyer. Dieu merci tu t’es très vite retiré. Ton repli stratégique t’a bien réussi. Un conseil : Restes la bas !

    • Gayo dit :

      On oublie pas que tu as trompé la jeunesse gabonaise soit disant pour des convictions politique. Le fait que Ali Bongo t’ait arraché le bifteck de t’a fait perdre ta vision et tes convictions pour l’avenir politique du Gabon? Ton opportunisme et ton cynisme aux cotés d’Ali Bongo contre l’avenir du Gabon et son peuple ne s’effacera pas et certainement un jour tu payera ce mal si tu ne te répands devant Dieu et ne demande pardon aux gabonais.

    • Gayo dit :

      On n’oublie pas que tu as trompé la jeunesse gabonaise soit disant pour des convictions politiques. Ton diplôme ne rendra pas le mal du viol auquel tu as participé activement et cyniquement en 2016. Le fait que Ali Bongo t’ait arraché le bifteck t’a fait perdre ta vision et tes convictions pour l’avenir politique du Gabon pour te retirer en en lâche? Certainement pas. Tu sais que tu n’a plus l’avenir que tu rêvais au PDG et tu ne peux non plus dire haut et fort ce que tu penses bas sur les errements de ton parti et son chef au risque de devoir rendre des comptes, car tu n’es certainement pas clean comme tous ceux qui ont occupé des hautes responsabilité dans ce parti mafieux. Ton opportunisme et ton cynisme aux cotés d’Ali Bongo contre l’avenir du Gabon et son peuple ne s’effacera pas et certainement un jour tu payeras ce mal si tu ne te répands devant Dieu et ne demande pardon aux gabonais. Les grandes gueules une fois qu’on retire la petite parcelle de pouvoir acquise indûment on découvre leur lâcheté. Il fallait qu’on écarte Vivien Pea du gâteau pour qu’on découvre que c’est un véritable lâche. Sors de ta lâcheté et reprends le combats de tes idéaux pour le Gabon la ou tu les a abandonné. Toi qui prétendais représenter toute la jeunesse gabonaise, tu dois continuer a la représenter sans meme sans le PDG car elle a des rêves que tu as contribué à écraser en 2016.

  2. La vipère dit :

    N’importe quoi! C’est juste un diplômé comme tant d’autres mais ce n’est pas un intellectuel.Nuance. Franchement je ne vois pas l’intérêt d’un tel article

    • César dit :

      Il faut arrêter de raisonner avec les émotions monsieur. Ce n’est pas un diplôme comme tant d’autres sinon son obtention ne serait pas aussi réglementée et sélective! Quand on ne connaît pas, Google est la et peut vous éclairer au lieu d’étaler votre ignorance dans les commentaires. Vous l’avez suffisamment vilipendé lorsqu’il faisait la politique au Gabon. Maintenant qu’il vous a laissé votre terreau de prédilection vous venez encore le jalouser là où aucun de vous ne peut le challenger.

      Ensuite quand vous dites qu’il n’est pas intellectuel, est-ce que vous connaissez même la définition d’un intellectuel? Vous avez simplement omis de dire que Vivien Pea est intellectuel intelligent et c’est connu de tous. Il a fait de très brillantes études et son parcours doit vous inspirer au lieu de vouloir dénigrer sa réussite. Apprenez à dépasser vos émotions pour apprécier avec lucidité !

  3. La vipère dit :

    C’est vrai que dans la grande plantation on ne sait pas faire la différence entre un diplômé et un intellectuel. Intellectuellement qu’est-ce qu’il a posé comme actes concrets pour faire avancer la grande Plantation lorsqu’il était grandpedegiste ? La propagande otchotcha? Pourquoi cet article? Il n’est pas le premier gabonais à être avocat. Alors!

    • Ndjolé dit :

      Arrêtes de jouer avec les mots. Des félicitations auraient suffit au lieu de nous pondre des inepties sur la différence entre diplômé et intellectuels. Les européens l’ont jugé apte à exercer la profession cela veut dire qu’il l’a mérité. C’est tout. Vous ce qu’on vous reproche en Afrique c’est cela. Quelqu’un s’est battu pour faire reconnaître ses qualités chez les européens après que vous ayez craché sur lui mais c’est encore vous et votre mauvais cœur qui le pourchassez même dans les commentaires d’un article de presse. Voici pourquoi vous resterez toujours en dessous des autres .

      • Okoss dit :

        Les Européens ont jugé tant d autres aussi.pourquoi en faire un article de presse.
        Le diplôme c est pour lui et pour ses parents.

        • BINGOMA dit :

          M. Okoss,

          C’est son choix de venir informer certainement des personnes qui n’ont pas cru en lui, qui l’ont traité de tout et de rien. GR est d’abord avant tout une SA. Et une SA vit aussi des entrées publicitaires etc.
          Un master, un diplôme d’avocat, un doctorat en droit ça se félicite mon frère (sœur).

  4. Ndendé dit :

    Félicitation à monsieur le conseiller municipal de la ville d’AKANDA. Bravo pour ton diplôme d’avocat en France. Tu es un garçon brillant, sauf que tu étais mal entouré à L’UJPDG à Libreville. A l’avenir apprend à t’entourer des personnes qui peuvent te dire la vérité et te contredire. Sache aussi que la politique en Afrique n’a rien à voir avec ce qu’on vous enseigne en FRANCE; Nourredine BONGO aura besoin de toi, mais il faut maintenant dire la vérité au chef des réalités des populations. Et quand le chef te donnera de l’argent, donne au peuple ,ne mange pas tout seul. Bravo Maitre PEA

  5. Gayo dit :

    Péa tu es un lache. Tu avais prétendu représenter la jeunesse gabonaise et aimer ton pays et tu te retire comme un traître? Avais-tu vraiment des convictions politique ou tu es la parfaite incarnation de l’opportunisme de la jeunesse de notre pays? Ton passé sulfureux te poursuivra dans ta carrière d’avocat si c’est en Occident.

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