Jugeant «calamiteux» le bilan du chef de l’Etat plus de cinq ans après le début de son second mandat, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), Alexandre Barro Chambrier, estime que les Gabonais ne doivent pas s’attendre à un miracle à quelques 20 mois de la prochaine présidentielle. Il craint que ce soit pire d’ici à août 2023.

Alexandre Barro Chambrier, le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), en décembre 2021. © Capture d’écran/Gabonreview

 

«Nous sommes sans illusions». En dépit des assurances d’Ali Bongo quant à la matérialisation des différents projets contenus dans le Plan d’accélération de la transformation (PAT) d’ici à 2023, Alexandre Barro Chambrier ne croit pas que les conditions de vie des Gabonais s’amélioreront dans les prochains mois. S’il juge «calamiteux» le bilan du chef de l’État, l’opposant estime en effet que «ce n’est pas à 20 mois d’une élection présidentielle qu’il va y avoir un miracle, d’autant que depuis 2018 [année de l’AVC d’Ali Bongo], le pays fonctionne au ralenti».

«Nous cherchons la moindre étincelle d’un leadership. Nous ne nous faisons donc pas d’illusion, et malheureusement, 2022, sous la gouvernance d’Ali Bongo, ne donnera rien de plus que les années précédentes. [Ce sera] peut-être même pire, vu que nous avons toutes les petites mains qui s’activent autour pour prendre des décisions à la place de celui qui aurait dû les prendre», a déclaré le président du RPM dans une récente interview avec nos confrères de TV+, Le Bandja et Gabonmediatime.com.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Lavue dit :

    ALI est à lui tout seul le problème du pays. Quand on a trop raté, faut en tirer les leçons et se retirer. Quand il avait la possession de ses moyens il a affiché toute son incompétence en plaçant à des postes stratégiques des opportunistes venus de nullepart (la plus grande connerie demeure à ce jour MAixenr ACCROMBESSI et LACCRUCHE ), si vous ajoutez à cela le démantèlement des ministères par des Agences pilotés par des proches du palais, sans aucune compétence ni expérience administrative engrangée dans la durée. L’échec était inévitable. Le bon DIEU l’a aidé à survivre à un AVC qui l’a complètement anéanti, au lieu tranquillement d’aller profiter de l’argent accumulé et de ce qui lui reste comme famille,il se laisse une fois de plus berner par son entourage, comme étant le messie pour le Gabon.
    Personne parmi ceux qui profitent de la situation ne pense au pays. Le devenir du Gabon ne peut être leur préoccupation. Le PDG qui soutient aveuglement la descente aux enfers du pays en le laissant être gouverné par des personnes sans aucune légitimité ni légalité répondra un jour devant l’histoire.
    Qu’on maintienne au pouvoir au moins quelqu’un qui marche sur 2 pieds et qui soit capable de donner des intervierws en direct avec la presse nationale. C’est le minimum. Lee White est bien ministre, pourquoi Sylvia BONGO ou Nourredine ne seraient-ils pas présidente ou président de la République. En tous cas e PDG est prêt à valider ce choix. Il faut simplement pour l’honneur du pays, arrêter de faire du pays la risée de l’Afrique avec un chef entièrement handicapé physique et sans aucun doute mental également. Tant que ce jeu durera, le pays ne pourra pas avancer car il sera sous le contrôle de personnes sans aucune légalité ni légitimité. ALI continuera simplement d’être une mascotte entre les mains de ces profiteurs véreux.
    La grande question est donc celle de savoir, si nos parents présents au sein du PDG veulent que le système perdure ou pas. Tout dépend d’eux, car le PDG a trop d’expérience dans la tricherie des urnes qu’il sera difficile de les battre sans volonté en son sein de passer à autre chose. Avec le PDG on est au bout du bout, y a rien à attendre, sur ce je partage totalement l’avis de BARO. Pour le pays, les discours creux ne sont plus réceptifs, faut essayer autre chose.

    Quelque soit la durée de la nuit, le soleil apparaîtra.

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