Se déplacer aisément à Moanda est désormais une réalité, grâce à la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), avec l’appui de l’État gabonais. Ensemble, les deux partenaires ont réhabilité l’axe principal de la commune, long de 4 km, en plus d’avoir pavé les artères secondaires, à la grande satisfaction des populations.

Une des nombreuses routes entièrement recouvertes de pavés à Monda. © D.R.

 

Encore dans un piteux état il y a quelques années, les routes de Moanda ont désormais fière allure. Une seconde jeunesse consécutive à l’action de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) dans le cadre de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE), avec la réhabilitation de l’axe principal de la ville, long de 4 km. «Depuis que la route a été refaite, nous sommes très contents. Auparavant nous roulions dans la poussière et la qualité de la route occasionnait des embouteillages monstres. Désormais, c’est de l’histoire ancienne», a déclaré un transporteur, le 19 septembre à Moanda.

«En ce moment, les routes de Moanda sont vraiment bien praticables. La voie principale, de l’Oasis à l’hôpital de Comilog, est très bien faite. Ça fait une vingtaine d’années que je vis au Gabon, il y a beaucoup d’amélioration et je souhaite que les choses aillent dans ce sens», a affirmé un riverain du quartier Montagne-Sainte, dans le 1er arrondissement de Moanda. Kone a souhaité cependant que Comilog fasse encore plus. «On attend encore plus, on n’est jamais satisfait. Il y a beaucoup de travail à réaliser. Le chantier a bien commencé, mais on a besoin que ça continue», a-t-il espéré.

Le défi du curage des caniveaux

Si l’opérateur minier a intégralement recouvert de bitume l’axe principal de Moanda, il s’est en revanche associé à l’État, via le Fonds RSE, pour la pose des pavés sur les artères secondaires de la ville. Réalisés par des expertises locales, le chantier a consisté, entre autres, à faire le revêtement en pavé d’épaisseur 13 cm, le lit de pose de sable de 4 cm d’épaisseur et la couche de fondation de 20 cm de latérite. «C’est une bonne initiative, car il y avait beaucoup de poussière dans le quartier. Mais grâce aux pavés, ce n’est plus le cas», s’est réjouie Raïcha, vivant au quartier Fumier, dans le 1er arrondissement de Moanda.

La pose des travaux a également pris en compte l’aménagement des trottoirs, des ouvrages hydrauliques (buses, regards, cunettes, caniveaux, des murs de soutènement, de l’éclairage public avec l’installation de 575 panneaux solaires, ainsi que la réhabilitation de plusieurs bornes-fontaines. La première phase de ce chantier s’est étendue sur un linéaire de près de 7 km, scindés en trois axes pour un montant global de trois milliards de francs. Dans le cadre de ces travaux, les populations interpellent cependant l’État et Comilog pour le curage des caniveaux.

«On attend le curage des caniveaux, parce qu’on vit très mal : il y a trop de moustiques», a conclu Raïcha. Une problématique en passe d’être solutionnée avec l’arrivée, il y a deux mois, d’un nouvel opérateur, Echo-F, précédemment en charge de la collecte des déchets à Akanda, dans l’Estuaire.

 

 
GR
 

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