Le 30 juin dernier, au terme de sa première session ordinaire de l’année 2021 pour le compte de la 13e législature, l’Assemblée nationale clôturait une grande page de son histoire. Placée sous le signe de la paix, cette session marquait, selon le président de cette institution, Faustin Boukoubi, la dernière du genre dans l’ancien format des séances de quatre mois. Ce 1er octobre, la représentation nationale entre dans un nouveau cycle d’une session de neuf mois par an.

Palais Léon Mba, siège de l’Assemblée nationale rénové après l’incendie de 2016. © Gabonreview

 

Dès le 1er octobre prochain, l’Assemblée nationale démarre une nouvelle formule de ses sessions. En effet, aux termes des dispositions du nouvel article 41 de la Constitution du 26 mars 1991, révisée en décembre 2020, le Parlement se réunira désormais de plein droit au cours d’une session unique par an, débutant le premier jour ouvrable d’octobre et prenant fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin de l’année suivante.

En prélude à cette rentrée, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, a invité les parlementaires à prendre part à l’ouverture de cette session 2021-2022 qui aura lieu le 1er octobre.

La dernière session de la 13e législature avait été placée sous le signe de la paix. La plaçant sous ce signe symbolisé par un «Livre blanc pour la paix», enrichi des contributions de plusieurs personnalités de toutes les couches de la société, le président de cette institution, s’inspirant de l’Abbé Pierre, avait rappelé que «nous sommes tous Hommes d’une même terre». Une façon d’interpeller sur la nécessité de préserver «notre chère patrie où un deuil ne concerne jamais une seule famille, mais plusieurs à la fois».

«Livre blanc pour la paix : Méditations et exhortations», élaboré avec les contributions de nombreux Gabonais se voulait promoteur des valeurs de paix dont l’absence a été à l’origine de l’incendie de la Représentation nationale à l’issue de l’élection présidentielle de 2016.

Voulant marquer d’une pierre blanche le retour des députés au Palais Léon Mba, réfectionné et réhabilité après les affres de 2016, l’institution avait donc publié ce livre pour que «plus jamais ça !». Sur 272 pages, les jeunes, les femmes, «matrices du bien-être», les dignitaires, les maires des villes, les plateformes associatives, les universitaires, les leaders religieux, les leaders politiques, les acteurs culturels et les mouvements syndicaux, se sont exprimés sur cette question.

Une nouvelle ère devrait donc s’ouvrir le 1er octobre avec certainement une meilleure ambition pour les honorables députés d’aider l’exécutif à agir pour le bien-être du peuple.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. gayo dit :

    Livre blanc de la paix ou livre blanc de l’hypocrisie et de la sorcellerie en plein jour Boukoubi? C’est cette minorité qui par son égoïsme et sa méchanceté met à mal la paix en ruinant le bien être du plus grand nombre par la confiscation du bien commun pour un partage très inégal, instituant les injustices et déni de nos droite élémentaires en mode de gouvernance d’un pouvoir illégitime acquis par la force de la fraude, du mensonge et de la violence, de la roublardise: les voila qui ne se gênent pas d’élaborer des lois iniques et sans objet visant à exclure certains gabonais comme ceux de la diaspora par pure méchanceté inutile et manque de fair-play des prochaines élections et ils nous parlent de paix en privant les gabonais de leurs droits citoyens. Ce sont ces sorciers qui nous parlent de paix. Si votre ‘plus jamais ca’ était sincère et ne valait ne serait-ce qu’une poussière, il se serait plus objectivement transformé en plus jamais de système électoral opaque, plus jamais de fraude et de violence pour s’accrocher au pouvoir, plus jamais de vole, d’injustice sociale et d’avantage indue, plus jamais de 40 ans de pouvoir et 60 ans pour une seule famille pour voir le pouvoir et les richesses se concentrer dangereusement entre les mains d’une minorité et les mêmes, oui à l’alternance pour plus de partage du pouvoir, de nos responsabilités et de nos ressources pour tous les gabonais quelque soit son bord politique afin que l’unité nationale soit consolidée avec des gabonais qui se sentent égaux avec les memes chances devant la républiques, quelque soit sa province, son ethnie. La ‘violence’ du peuple restera toujours justifiée et légitime tant qu’elle est dirigée contre ceux-là qui assassinent leurs vies. Le livre de la paix doit être l’oeuvre des artisans de paix et non de sorciers qui ne vivent que pour l’argent et le pouvoir jusqu’à leur dernier jour sans penser aux autres gabonais. Ce bâtiment ne nous sert nos malheurs aussi longtemps qu’il représente les intérêts d’Ali Bongo et sa famille et non ceux du peuple. Meme la Chine ou un parti dirige depuis 100 ans, il y’a alternance et ce parti n’a jamais représenté un homme ou une famille. Comment peut-on vendre le Gabon aux Bongos?

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