147e Session de l’UIP : À Luanda, François Ndongou vante les avancées de la Transition

Présent à Luanda depuis le 23 octobre, dans le cadre de la 147e session de l’Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP), avec les anciens dirigeants de la Représentation nationale, le président de l’Assemblée nationale, Jean François Ndongou, a présenté les avancées de la Transition menée actuellement par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) au Gabon.

Les officiels gabonais posant avec les autres participants aux diverses réunions de la 147e UIP. © Com. Assemblée nationale

Le Gabon est représenté à la 147e session de l’Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP), ouvert, le 23 octobre dernier, par une forte délégation composée de deux anciens présidents de l’Assemblée nationale et conduite par l’actuel chef de cette chambre du parlement gabonais. À Luanda, la capitale angolaise, où se déroulent les travaux sur le thème «l’action parlementaire pour la paix, la justice et des Institutions efficaces», Jean François Ndongou s’est donc exprimé sur la situation relative au coup de force du 30 août dernier dans son pays.

Il a fait le point sur les avancées de la Transition et expliqué les motivations du changement du régime opéré par les militaires, regroupés au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).

Des sources de l’Assemblée nationale, on apprend qu’avant d’entrer en plénière, Jean François Ndongou a pris une part active à plusieurs rencontres, dont le caucus de la Francophonie. Une rencontre de haut niveau examinant les questions politiques dans le milieu francophone, ainsi que les candidatures en lice pour la présidence de l’UIP. Une opportunité pour le député français Bruno Fuchs, délégué général de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), de saluer la présence de Faustin Boukoubi, ancien président de l’Assemblée du Gabon et ancien vice-président de cette organisation.

Il a ensuite voulu avoir plus de précisions sur la marche de la Transition et sur le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. En réponse, le chef de l’Assemblée nationale de Transition a souligné que la prise de pouvoir au Gabon par l’armée était «une opération salvatrice», ayant «suscité l’adhésion spontanée de l’ensemble des forces vives de la nation», «vu que le chef de l’État déchu n’avait plus les capacités de diriger le pays pour des raisons de santé». L’honorable Jean François Ndongou a par ailleurs précisé que «l’acte posé par les militaires s’est fait sans heurts ni effusion de sang».

S’exprimant sur les avancées de la Transition, il a soutenu que «les efforts fournis par les plus hautes autorités du pays sont notables dans le processus en cours et montrent des possibilités rassurantes d’un retour rapide et apaisé à l’ordre constitutionnel».

Pour preuve, il a présenté la mise en place de toutes les institutions (l’Assemblée nationale et le Sénat de Transition) composées de toutes les forces vives du pays), après la formation du gouvernement de la Transition et la Cour constitutionnelle de la Transition. Il a de même évoqué les appels à contributions écrites lancés par le Premier ministre à l’ensemble des citoyens en vue de la préparation des prochaines assises nationales se voulant inclusives.

De son côté, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi évincé en même temps que tous les autres responsables d’institution, a relevé «le caractère populaire de l’opération militaire et l’aspect inclusif des instances de la Transition». Il a ainsi fait savoir que «le CTRI laisse à la population le soin de proposer la durée de ladite Transition».

Dans quelques jours, l’Assemblée nationale de la Transition devrait ouvrir sa première session ordinaire consacrée à l’examen des premiers textes. Toute chose devant, entre autres, préparer la voie à un nouveau processus électoral libre, crédible et transparent. 

La délégation de Jean François Ndongou est également composée des députés Diane Mengué Akwé, Aurélien Ntoutoume, de l’ancien président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, et de l’ambassadeur du Gabon en Angola, Guy Nambo Wezet.