Au cours d’une conférence de presse en fin de semaine dernière dans la capitale économique camerounaise, Douala, le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), version unifiée depuis juillet 2019, Jean Claude Ngbwa,  a fait le point des quatre premiers mois de cette institution financière. Au total, 48 séances de cotations et 17 valeurs déjà cotées.

La fusion de la BVMAC et DSX – Douala Stock Exchange commence à porter ses fruits au regard du bilan, 4 mois après, de Jean Claude Nbgwa. © D.R.

 

Le directeur général de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), Jean Claude Ngbwa, a fait le bilan de l’activité de l’institution qu’il dirige, le 29 octobre dernier à Douala (Cameroun). Il a apprécié les quatre premiers mois de l’institution unifiée (BVMAC et DSX-Douala Stock Exchange-) depuis le 5 juillet 2019.

Selon cameroon-info.net, depuis sa première cotation le 5 juillet 2019, comme bourse unifiée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), «le nombre total de capitaux échangés est de 6 893 actions et 936 645 titres de créances». «48 séances de cotations ont déjà été réalisées, 68 transactions, dont 54 sur le marché des titres de capital et 14 sur le marché des obligations. La totalité des valeurs inscrites à la cote est 17, soit 4 actions et 13 obligations», présente le site, qui ajoute qu’«au 21 octobre 2019, la capitalisation boursière était de 253 milliards de francs CFA au niveau des actions pour un chiffre d’affaires de 158 milliards de francs CFA. Pour le marché obligataire, elle est de 796 milliards de francs CFA pour un chiffre d’affaire de 5,8 milliards de francs CFA».

Le directeur général de la BVMAC estime que ce nouveau marché financier permettra de développer les économies des six États de la sous-région (Cameroun, Gabon, République centrafricaine, Congo, Tchad, Guinée équatoriale). Pour Jean Claude Nbgwa, «il faut ouvrir le marché de capitaux au public pour le rendre accrocheur et crédible auprès des investisseurs».

Pour que cela se traduise en acte et réponde à la volonté des chefs d’État de la Cemac, il y a désormais l’introduction des cotations à distance à partir des six États. Pour y parvenir, le transfert de la plateforme NSC V900 de Libreville à Douala a été mis à contribution. Si les séances de cotation se tiennent désormais trois fois par semaine, la BVMAC ambitionne de les tenir au quotidien au regard de l’évolution du marché.

«Chaque Etat et ses démembrements vont pouvoir placer sur le marché boursier des actions qu’ils détiennent dans plusieurs sociétés. Ce placement va générer de la crédibilité et du bénéfice au point où les opérateurs privés vont comprendre que la bourse reste un moyen essentiel pour le financement de leurs entreprises», a expliqué Jean Claude Nbgwa.

 
GR
 

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