L’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba, déchu lors du coup d’État militaire du Général Oligui Nguema, est désormais autorisé à quitter le pays pour raisons médicales. L’intercession du centrafricain Faustin-Archange Touadéra y serait-elle pour quelque chose ?

(Archive) Ali Bongo, le 16 août 2019, à Libreville. © D.R.

 

Ali Bongo Ondimba, «l’ancien président de la République […] est libre de ses mouvements. Il peut, s’il le souhaite, se rendre à l’étranger, afin d’y effectuer ses contrôles médicaux», a annoncé le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) dans un communiqué le 6 septembre. Souffrant de problèmes de santé depuis son accident vasculaire cérébral en 2018, Ali Bongo peut donc désormais se rendre à l’étranger, probablement au Maroc, afin d’y poursuivre ses traitements médicaux.

Retenu à son domicile de La Sablière dans le nord de Libreville depuis le coup d’État militaire mené par le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, l’ancien président avait vu ses moyens de communication confisqués. Il y était avec son fils adoptif Bilal et avait déclaré être sans nouvelles de son épouse Sylvia ni de ses autres fils Jalil et Noureddin.

Le 5 septembre, Ali Bongo a reçu la visite du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, accompagné du Général Brice Clotaire Oligui Nguema. Cette médiation visait notamment à obtenir la libre circulation de l’ancien chef de l’État gabonais. L’autorisation lui ayant été accordée lui permettra de voyager pour poursuivre ses traitements, alors que sa santé demeure fragilisée par son AVC d’il y a cinq ans.

 
GR
 

6 Commentaires

  1. Gayo dit :

    Bye bye Ali Bongo. J’imagine qu’on lui a donné le choix entre l’exil et la prison.

  2. Rembourakinda dit :

    Ce monsieur est fini, pas besoin de le garder. Tous ses potes voleurs de présidents le défendent. Le problème est qu’il nous rende le pognon qu’il nous a volé. Sachez chers compatriotes, la vie est finie pour lui, il était programmé à mourir au pouvoir. Fini le tapis rouge, finis les honneurs, fini le bling-bling etc. On veut notre argent c’est tout.

  3. Comment ça, ALI BONGO n’est plus en forme, il ne va plus bien. Pourtant il y a deux semaines il disait qu’il était en pleine forme.

  4. […] qu’il devrait se rendre « probablement au Maroc », a-t-on appris de Gabonreview, la date de son départ reste inconnue pour […]

  5. Serge Makaya dit :

    Que les francs Maçons le gardent pour toujours. Qu’il reste dans les loges maçonniques de France qui l’ont soutenues. A Ntare Nzame. Pitié.

  6. Lavue dit :

    Les Francs-maçons ont fui depuis. Il ne verra plus personne. Là-bas ça ne tarde pas.
    Faut que ses très fidèles viennent au moins lui dire aurevoir à l’aéroport, je pense à Féfé ONANGA le tout-puissant PDGiste de Port-Gentil, à Billy-BY-NZE le grand-avocat défenseur, Kobolo Manfoumbi l’homme fort de Ndéndé, ils ont nombreux ces minables je n’oublie pas toutes les grandes danseuses qui ne se fatiguent jamais à aller s’exhiber. Faut être à l’aéroport pour ovationner le DCP à son départ d’exil. La médiocrité ne connaît pas la honte! Manioc

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