Dans le Grand-Libreville où l’alimentation en eau potable a été interrompue dans certains quartiers de Libreville pour le raccordement de la canalisation DN 1 000 à la station de pompage du PK5, les travaux ont débuté ce mardi 9 avril. Cette station produira 2 800m3 par heure et remplira la bâche de stockage au-dessus de la cité de la Caisse d’une capacité de 10 000m3.

Une partie de la canalisation DN 1 000 déplacée après avoir été sectionnée. © GabonReview

 

Chantier engagé dans le cadre du Programme intégré d’alimentation en eau potable et assainissement de Libreville (Piaepal), la station de pompage d’eau potable du PK5 sera bientôt alimentée. Ce mardi 9 avril, les équipes ont commencé les travaux de connexion. «Ces travaux vont consister à faire fonctionner cette station de pompage pour alimenter la bâche 10 000 qui est située au-dessus de la cité de la Caisse», a déclaré Gervais Nguéma Mba, le coordonnateur du projet Piapal. Lesdits travaux occasionneront du 9 au 11 avril une interruption de la fourniture en eau potable dans la commune d’Akanda et certains quartiers de Libreville.

«Ces travaux seront un peu complexes parce que nous travaillons sur de grosses canalisations. C’est pourquoi nous nous sommes donnés ces 48 heures pour mieux travailler et produire un bon travail», a expliqué Gervais Nguéma Mba. Concrètement ce 9 avril, les équipes ont procédé au sectionnement de la canalisation DN 1 000. Ce, pour placer les dérivations qui iront au niveau de la station de pompage. «C’est-à-dire les vannes de sectionnement et ensuite procéder au raccordement de cette station», a fait savoir Gervais Nguéma Mba. Sur cette station, a-t-il indiqué, trois pompes sont installées.

Gervais Nguéma Mba, les équipes sectionnant la canalisation avant son déplacement. © GabonReview

«Deux qui vont fonctionner en permanence et une autre qui vient en appui», a-t-il dit. La station produira 2 800m3 par heure et remplira la bâche de stockage située au-dessus de la cité de la Caisse. «C’est une bâche qui a une capacité de 10 000. La zone nord et les quartiers qui étaient impactés étaient directement alimentés par les ressources qui viennent de Ntoum. Nous allons remplir le réservoir 10 000 et c’est ce réservoir qui alimentera tous ces quartiers qui sont en aval de cette bâche», a dit Gervais Nguéma Mba. «Avec l’installation et l’alimentation de cette bâche, on croit aujourd’hui qu’on aura plus de ressources qui vont aller dans la zone nord et dans d’autres quartiers», a-t-il ajouté.

Toute la production d’eau de Libreville, rappelle le coordonnateur du projet Piapal, provient des usines de Ntoum. «Les stations de traitement de Ntoum envoient de l’eau au niveau des réservoirs de tête qui sont situés au PK6. Ensuite cette eau est distribuée dans le Grand-Libreville», a-t-il indiqué.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Yann Levy Boussougou-Bouassa dit :

    Si seulement nous avions des autorités capables d’anticiper les besoins des populations. Chez nous les dirigeants sont tout le temps en train de se défausser. Chefs de tout, mais responsables de rien. Voilà pour les résumer. C’est incroyable. Un membre du gouvernement nous avait dit que la problématique de l’eau est liée à celle de la croissance démographique, comme si on ne pouvait rien faire face à cela. Or le problème n’est pas la croissance démographique (bonne chose dans le cas du Gabon), mais l’incapacité à anticiper les besoins des territoires et des populations.

    Ailleurs, on dispose de documents comme des plans locaux d’urbanisme qui permettent d’encadrer le développement urbain et d’anticiper les besoins des territoires en matière d’infrastructures, et qu’on s’efforce de matérialiser au quotidien. Au Gabon, les élites ne savent pas choisir leur muse. En fait,le vrai problème de notre pays a longtemps été l’impéritie et la cupidité de ses élites, souvent composées de bourgeois compradors. Tsoni!

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