Décédé le 13 octobre en France où il a été inhumé le 28 du même mois, à Neuilly-sur-Seine, Arthur Nkoumou Delaunay a reçu l’hommage de ses anciens collaborateurs de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC). L’ANAC a organisé en sa mémoire, une cérémonie de recueillement le 6 novembre à Libreville.

Nadine Anato lors de sa pise de parole. © Gabonreview

 

La mort du directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) a plongé cet établissement dans la tristesse. Inhumé le 28 octobre à Neuilly-sur-Seine, en France, Arthur Nkoumou Delaunay a reçu le 6 novembre, à Libreville, l’hommage de ses anciens collaborateurs, du ministère des Transports et des exploitants aéroportuaires. «Arthur tu es parti trop tôt laissant derrière toi des collaborateurs inconsolables et un vide irremplaçable», a déclaré le représentant des exploitants aéronautiques. «Tu as été pour notre industrie aéronautique quelqu’un de très apprécié, tu vas nous manquer», a ajouté Jean-Paul Makosso.

Pour le personnel de l’ANAC, Arthur Nkoumou Delaunay a été celui qui savait faire beaucoup avec si peu, qui savait gérer en épargnant pour former ses collaborateurs, qui savait impulser en chacun l’envie de faire toujours plus et de progresser pour le bien de tous et de l’ANAC. «C’était le modèle de l’acharnement au travail bien fait», a dit la représentante du personnel qui a rappelé que c’est sous la direction du disparu que le Gabon a obtenu un bon score à l’issue des audits de l’OACI et est sorti de la liste noire de l’Union européenne. Le ministère des Transports assure à juste titre avoir perdu un collaborateur engagé dans l’amélioration de la sécurité de l’aviation civile gabonaise. «En deux ans à la tête de la direction générale de l’ANAC, les résultats obtenus sont remarquables», a dit le secrétaire général du ministère des Transports.

L’Anac prête à tenir le flambeau

Le vicaire et une partie de l’assistance le 6 novembre. © Gabonreview

«Il laisse sur la table du ministre deux projets qui lui tenaient particulièrement à cœur : la révision du Code de l’aviation civile et la problématique du caractère international des aéroports de Port-Gentil et de Franceville», a poursuivi Ruffin Moutessayigoue. «L’ensemble des employés de l’ANAC prend l’engagement de poursuivre l’œuvre. L’engagement que nous saurons tenir le flambeau et maintenir la flamme allumée» a déclaré Nadine Anato, directeur général par intérim de l’ANAC, au cours de cette cérémonie de recueillement, marquée par une célébration eucharistique dite par le vicaire de la paroisse Saint-Louis Marie Grignion de Montfort,  où le disparu a servi.

Le vicaire a fait son homélie sur la base du livre des Sagesses qui donne un profil du juste qui meurt en Dieu. «Même s’il meurt avant l’âge, le juste trouvera le repos. Arthur Nkoumou Delaunay nous l’avons connu comme paroissien. Nous avons remarqué qu’il était un homme brillant, à l’ascension fulgurante. Un homme humble et qui a toujours voulu resté effacé», a dit le vicaire qui a prié pour le repos d’Arthur Nkoumou Delaunay mort à l’âge de 47ans. «Seigneur, oublie les péchés de sa jeunesse» a imploré Justin Ngani, priant Dieu de peser pour le disparu, le bien qu’il a pu faire afin qu’il entre dans la vie éternelle. «Pour lui succéder, choisis toi-même des personnes à la compétence avérée et dotées de valeurs humaines», a ajouté le vicaire.

 
GR
 

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