Réunis en collectif, les 105 anciens salariés de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) réclament le paiement de la 2e tranche de leurs droits légaux et l’indemnité transactionnelle. Ils en appellent à Ali Bongo et Julien Nkoghe Bekale.

Les agents licenciés de l’ANGTI lors d’un précédent rassemblement. © AGP

 

Les 105 agents licenciés de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI) réclament le paiement de la 2e tranche de leurs droits légaux et l’indemnité transactionnelle. Réunis le 31 mars à Libreville, ils interpellent le chef et le Premier ministre pour se pencher sur ce dossier. Licenciés pour motif économique, après 3 mois de congé technique, ils se disent perdus en cette période de crise sanitaire due à la propagation du Covid-19.

«Ne sachant plus à quel saint se vouer, dans une telle précarité et dans la crainte croissante de voir notre situation empirée dans un contexte de confinement exigeant un minimum de provisions et de fonds dans chaque ménage, nous sollicitons vivement l’intervention des plus hautes autorités, en tête desquelles le président de la République et le Premier ministre afin que ce reliquat nous soit réglé, la souffrance étant grande», a déclaré Rodrigue Brillant Asseko, porte-parole du collectif.

Selon ce dernier, des rencontres se sont tenu entre l’employeur, la Confédération syndicale gabonaise (Cosyga) représentant les travailleurs, et le ministère en charge des Travaux publics la tutelle, pour mieux accompagner les licenciés.

À l’issue de ces rencontres, a indiqué Rodrigue Brillant Asseko, un procès-verbal de conciliation signé de toutes les parties prenantes énonçait comme mesure d’accompagnement le paiement des droits légaux et d’une indemnité transactionnelle. «Ledit procès-verbal prévoyait, en outre, un échéancier sur 2 mois au cas où, un paiement unique ne pouvait être effectué. Soit, le 30 octobre 2019 pour la première tranche et le 30 novembre de la même année au plus tard, pour la seconde tranche» a-t-il expliqué, indiquant que cette deuxième tranche est attendue depuis lors. Envisageant de bloquer les activités au sein de l’ANGTI, les licenciés revendiquent l’inscription de ce reliquat à la dette intérieure de l’État aux entreprises.

 
GR
 

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