La Société d’énergie et d’Eau du Gabon (SEEG) exprime sa profonde préoccupation face à la montée des violences dirigées contre son personnel. Alors que des appels à la haine se multiplient dans les médias et sur les forums en ligne, des agents se retrouvent victimes de séquestration, de saccages de locaux et de dégradations de matériel. Dans un contexte où l’intolérance persiste, la SEEG lance un appel au calme et à la solidarité, réaffirmant l’importance de respecter les services publics et leur personnel.

La SEEG exprime sa profonde préoccupation face à la montée des violences dirigées contre son personnel. © D.R.

 

Dans un communiqué de presse récemment diffusé, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a vivement condamné les récents actes de violence dirigés contre son personnel. Ces incidents, qui incluent des appels à la haine régulièrement lancés dans les médias locaux et sur des forums de discussion à l’encontre des agents de la SEEG, des séquestrations d’agents, des saccages de locaux et des dégradations de matériel, ont incité la SEEG à prendre la parole et à appeler au calme face à ces comportements intolérables.

Ces agissements sont d’autant plus choquants et répréhensibles qu’ils visent des employés dévoués au service de la population gabonaise.. «L’intolérance, la stigmatisation de l’autre, demeurent des fléaux dans notre société : ils doivent être combattus et condamnés comme tels, quelle que soit l’identité de leurs auteurs», dénonce la SEEG, estimant que le respect envers son personnel est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de ses opérations et garantir la continuité des services.

Le communiqué de presse a également mis en lumière le contexte de tensions dans lequel ces actes se sont produits. «Les perturbations observées sont imputables à un retard dans la réalisation des investissements structurants. En cette période difficile, il semble incompréhensible et inacceptable que les agents de la SEEG soient victimes d’agissements aussi indignes dans le cadre de leur mission. Il est également à déplorer que ces comportements d’une autre époque s’étendent sur l’ensemble des usagers, notamment sur ceux qui ont le plus besoin de nos services», poursuit le communiqué.

Face à cette escalade de violence, la Direction générale de la SEEG affirme qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à chaque fois qu’elle aura connaissance de tels agissements, afin que leurs auteurs soient sanctionnés conformément à la gravité de leurs actes. Les services publics et leurs agents méritent respect et protection !

 
GR
 

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