Au-delà du simple bruit des casseroles, ne faut-il pas entendre la demande populaire ? Dans le contexte particulier imposé par la covid-19 et au vu des insuffisances de la stratégie gouvernementale, l’écoute, la bienveillance et le sang-froid s’imposent comme jamais.   

Philippe Arsène Owono, Jeff Blampain, Dimitri Ombinda, Gael Koumba Ayouné et Hoffman ont été jetés en prison pour avoir encouragé les gens à dire leur frustration en tapant dans une casserole. Pourquoi une telle sévérité pour un mouvement pacifique ? Pourquoi une telle fermeté quand des faits autrement plus graves sont demeurés impunis ? © Gabonreview/Shutterstock

 

Comme en atteste la «Révolution des casseroles», les populations n’en peuvent plus des restrictions imposées sous prétexte de lutte contre la covid-19. Au bout d’une année, le couvre-feu, l’obligation de présenter un test PCR pour accomplir certains gestes de la vie quotidienne, le port obligatoire du masque, ne passent plus. Comme souvent en pareilles circonstances, le gouvernement a recours aux instruments de coercition et de répression. Au lieu rechercher l’adhésion, il exige obéissance. Sans doute pour l’exemple, Philippe Arsène Owono, Jeff Blampain et Dimitri Ombinda ont été placés sous mandat de dépôt, le 12 mars dernier. Poursuivis pour «atteinte à la sûreté de l’Etat», ils retrouveront Gael Koumba Ayouné et le rappeur Hoffman au pénitencier de Sans-famille.

Instrument au service du pouvoir politique

On pourra polémiquer sur la paternité de la «Révolution des casseroles». On pourra épiloguer sur ses objectifs ou sa portée. On pourra disserter sur la responsabilité dans les décès de Gildas Iloko et Djenki Emane, tués au plus fort du mouvement de protestation. Mais cela ne changera rien au fond de l’affaire : des jeunes Gabonais ont été jetés en prison pour avoir encouragé les gens à dire leur frustration en tapant dans une casserole. Pourquoi une telle sévérité pour un mouvement pacifique ? Pourquoi une telle fermeté quand des faits autrement plus graves sont demeurés impunis ? Pourquoi une telle célérité quand d’autres enquêtes piétinent ? Disproportionnée, cette sanction ne contribue nullement à la respectabilité de la justice. Bien au contraire. Elle en donne l’image d’un instrument au service du pouvoir politique.

Ces dernières années, la justice s’est trop souvent invitée dans les relations entre les forces sociales et le pouvoir politique. Deux mois avant la dernière présidentielle, Jean Ping était dans son viseur. Accusé d’«atteinte à l’ordre et la sécurité publique» puis de diffamation, respectivement par l’agent judiciaire de l’Etat et le président de la République, il risquait une peine de prison allant de six mois à cinq ans. A cette époque-là, de nombreux observateurs avaient dénoncé une manœuvre politicienne visant soit à le disqualifier de la course à la présidence soit à mettre l’opposition sous pression. S’étant publiquement livré à des déductions sur l’état de santé d’Ali Bongo, en juillet 2019, Jean-Rémy Yama fut contraint de quitter le pays pour échapper à des poursuites judiciaires. Une fois de plus, l’opinion y avait vu un subterfuge visant à étouffer le débat sur les capacités physiques et cognitives du président de la République après l’accident vasculaire et cérébral survenu à Riyad en novembre 2018.

Entendre la demande populaire 

A force d’intimidations, les forces sociales ont appris à vivre sous la menace de la justice. Leurs membres ont appris à risquer l’emprisonnement en raison de leurs opinions et activités. Mais, ils n’ont pas pour autant abdiqué leurs droits. Ils n’ont pas non plus intégré les régimes d’exception. Surtout, ils peinent à comprendre comment des dérogations à l’Etat de droit peuvent être prorogées ad vitam aeternam, sur simple décision du gouvernement. Comme les populations, ils se prononcent pour le retour à la vie normale. Comme elles, ils exigent la fin de l’état de catastrophe sanitaire. Même si le gouvernement feint de ne pas l’avoir compris, tel est le fin mot de la «Révolution des casseroles». Quand bien même il se veut droit dans ses bottes, les populations ont clairement dit avoir soupé de toutes les restrictions. Et, les arrestations des jeunes activistes n’altèreront en rien ce message.

Le gouvernement aura beau s’enfermer dans le déni, la «Révolution des casseroles» aura aussi été marquée par des bavures policières ayant entraîné des pertes en vies humaines. Au lendemain des événements, une vidéo y relative a circulé. Quelle suite à cette affaire ? Pourquoi les activistes et pas les agents coupables de manquements à leur devoir ? Au-delà du simple bruit des casseroles, ne faut-il pas entendre la demande populaire ? Au lieu de recourir à la justice, ne faut-il pas plutôt réfléchir à une gouvernance de responsabilité ? Comme l’embastillement de quelques activistes, la judiciarisation de la vie publique ne sera jamais appropriée : ni les exigences des forces sociales ni les attentes des populations n’y trouveront des solutions. Dans le contexte particulier imposé par la covid-19 et au vu des insuffisances de la stratégie gouvernementale, l’écoute, la bienveillance et le sang-froid s’imposent comme jamais.    

 
GR
 

27 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    Mme Roxanne Bouenguidi, une fois n’est pas coutume, je ne suis absolument pas d’accord avec vous.
    Vous vous trompez dans votre approche de la situation, s’il est vrai que de vrais démocrates doivent défendre la justice en tout temps, mais là il s’agit d’une situation particulière.

    Il s’agit d’énergumènes qui se définissent eux mêmes comme indéfectibles d’ali bongo.Être indéfectible d’ali bongo à quoi cela renvoie? Selon moi cela renvoie au soutien de la politique d’ali bongo coute que coute. On peut se poser la question: c’est quoi la politique d’ali bongo que ces gens soutiennent? Pour moi cette politique: c’est une justice aux ordres, la répression,l’arbitraire, le règne de l’incompétence…
    Les énergumènes arrêtés sont des soutiens de l’injustice, d’une justice aux ordres, je suis sûr qu’ils sont heureux de leurs situations actuelles, eux qui servent d’indics, de rabatteurs, Dieu seul sait combien de morts ils ont dans leurs escarcelles, « on ne fait pas le bonheur des gens contre leurs propre gré ».

    Mme Roxanne Bouenguidi laissez ces indéfectibles d’ali bongo profiter de ce qu’ils soutiennent et dégustons.

    • Gabonreviewadmin dit :

      Nous ne sommes pas des militants. Nous ne sommes que des journalistes. Quel que soit le bord politique ou idéologique des gens, nous plaiderons toujours pour tous ceux dont nous croyons les droits lésés ou bafoués. Nous argumenterons toujours pour un système judiciaire indépendant et des procès équitables.

      Bien que ce soit difficile et bien souvent sans succès dans notre pays, nous tentons toujours de nous ranger du côté des principes, des normes et des valeurs démocratiques, pas des chapelles politiques. C’est en ce sens, par exemple, que nous réclamons un traitement humain et des procès justes pour les Ajeviens actuellement emprisonnés. Nous les avions pourtant pourfendu par une série d’articles sous l’expression «République des imberbes».
      Merci de continuer à nous suivre.

      • B.M dit :

        Pourquoi vous répondez spécifiquement à ce commentaire? En bas il y a les commentaires inintelligibles avec incitation à la violence mais aucune réponse de Gabonreviewadmin.

        je suis d’accord avec milangmissi ces gens dont il s’agit sont des gens qui aiment les actions du régime donc normalement eux mêmes sont contents de leurs situations de quoi la journaliste se mêle t’elle ?

      • actu dit :

        Vous ecrivez »..Arrestation de jeunes activistes : Plutôt une gouvernance de responsabilité.. »

        Votre titre est suivi de deux points ..plutot une gouvernance de responsabilite…

        Il est choquant de lire cela sans y voir un jugement.
        Oui Mr ou Mme Roxanne , meme si vous en defendez ,il apparait evident ici que vous vous erriger en juge sans preuve?

        votre phrase est affirmative et non interrogative comme votre metier vous l’enseigne lorsque vous souhaitez faire une analyse impartiale (sic).

        En tant que journaliste ,vous serez certainement offusque si on venait a vous empecher sans raison de publier .Je comprends vous n’avez pas la meme liberte de parole que Charlie Hebdo..qui lui peut insulter tous les musulmans du monde sans s’inquieter..

        Mon propos et ma question..si vous n’arrivez pas a defendre des injustices dont souffrent vos compatriotes( je suppose que vous Gabonais) qu’est ce que vous meritez? On comprend pourquoi Mediapart aura de beaux jours devant lui .Car ce Journal etranger defend mieux nos compatriotes que vous. https://www.mediapart.fr/search?search_word=activistes+gabonais%2Cprisons
        Jouissez de vos petits interets et de votre semi-liberte.Oui ,sommes en semi-liberte comme dans la plupart des pays Zone CFA d’Afrique.
        Mais ,je tiens qud meme a vous inviter a mediter sur ce qui vient de se passer au Senegal..personne n’a rien vu venir ..ce n’est que le debut..vous serez surpris(es).et la aucun journaliste a la solde de la France-Afrique n’y pourra malheusement rien.

        • Francois Ndjimbi dit :

          Si vous savez tant quelles sont les règles de notre métier, mettez-vous y et qu’on voit à quel journalisme vous vous livrerez. Soit dit à l’occasion, nous acceptons les piges, tribunes libres et autres collaborations extérieures.

          Notre titre n’est pas un jugement. Vous auriez lu entièrement le texte que vous auriez compris qu’il s’agit d’un conseil, une suggestion, une recommandation aux gouvernants. À l’école primaire, il y a un exercice dénommé « commentaire de texte », visiblement vous devez y avoir excellé (rires).

          Nous comparer à Charlie Hebdo ou à Mediapart est absolument hors de propos : nous ne sommes pas et n’avons pas vocation à être un journal satirique ou pamphlétaire ; de même, nous n’évoluons pas dans un pays où l’accès à l’information est encadré et garantie aux médias. Comparez le comparable.

          Du reste, le but de votre prose alambiquée nous échappe d’une manière générale. Bon Dieu, qu’a-t-il donc voulu démontrer ?
          Merci de continuer à nous suivre.

          • actu dit :

            vous dites « Comparer le comparable.. » (sic)

            Lorsque vous traitez des memes sujets que les autres on est oblige de vous comparer pour savoir qui dit vrai ou quelle est la meilleure analyse.

            Si vous n’estes pas a la hauteur des autres journaux qui traitent des memes sujets , a l’occurence celui des activistes Gabonais persecutes parce qu’ils et elles une oppinion differentes , alors n’aborder pas ces sujets.

            Le vrai probleme ici c’est que vous insultez des peres et meres qui perdent leurs enfants chaque jour ,soit parcequ’ils sont injustement mis en cause ou qu’ils ete assassines par le pouvoir.Unpouvoir en faillite(tous domaines confondus).

            Lorsqu’on n’est pas a mesure de traiter d’un sujet aussi serieux on garde au moins le silence.

        • Gabonreviewadmin dit :

          Décidément !
          Vous n’avez rien compris à l’article. Alors relisez-le 10 fois. Peut-être y parviendrez-vous, au lieu de nous comparer à Mediapart et Charlie Hebdo qui n’évoluent dans le même contexte que nous, et de nous faire un procès en on ne sait quoi. De plus, nous n’avons jamais arrêté de le clamer : nous ne sommes pas un journal de l’opposition, encore moins du pouvoir.

          Il n’y a que vous qui voyez que nous nous moquons de ces jeunes prisonniers. Lorsqu’on est pas capable de lire et comprendre, il faut se garder des remarques dont personne ne comprend le sens.

          Merci de continuer à nous suivre.

          • Paul Bismuth dit :

            @ Actu

            De grâce, arrêtez de vouloir faire de Gabonreview un journal de l’opposition.

            Quant au sujet abordé dans l’article, si vous lisez mieux vous vous apercevrez que l’auteur revendique une justice équitable pour ces jeunes hommes. Quelque soit l’infraction reprochée, tout le monde doit bénéficier de cette justice équitable.

          • actu dit :

            @gabonreview

            Mon constat se base sur l’etonnante contradiction qu’il y a entre votre titre et le contenu de votre article .C’est cela qui jette le trouble.

            Deux choses l’une:
            -soit vous mettez votre phrase sous la forme interrogative, comme vous le faites si bien dans le corps de votre article.
            -soit vous faites une citation pour motrer que la derniere partie de votre titre serait la justification que donne le pouvoir a ces raffles.

            Je ne pense pas que votre journal soit un journal a 100% du PDG.Mais nous attendons de vous que ne soient pas repris a votre compte les arguments que le pouvoir utilise pour justifier ses violences sur un peuple aussi pacifique.

            Nous ne vous demandons pas non plus de choisir un camp au detriment d’un autre, maisd’etre plus equitable dans l’integralite de votre article. Comme dit plus haut,votre titre au regard du contenu qui suit laisse des doutes, et on y trouve des arguments du PDG et du Quai d’orsay (France Afrique)complice de la tuerie de nos compatriotes et du chaos dans lequel se trouve notre pays et son peuple, y compris vous meme.

            Nous sommes en situation d’occupation ,et dans cette situation on peut pas reprocher a un peuple de se battre en utilisant les moyens qu’il a. D’ailleurs il vous souviendra que en France au temps de l’occupation ou en Afrique du Sud au temps de l’Apartheid les resistants de ces deux pays etaient aussi considere comme terroristes,accuses de trouble a l’ordre public etc.. Notre situation au Gabon aujoud’hui est exactement celle d’un peuple sous occupation.

            Je continuerai a jeter un coup d’oeil sur votre journal et donnerai si necessaire un avis sur ce qui concerne mon pays et mes compatriotes.

        • Venance Pambou dit :

          @Actu. Repartez à l’école apprendre les figures de style et l syntaxe. Ça vous aidera à comprendre ce que vous lisez et à ne pas dire des sottises en public

          • actu dit :

            @Venance Pambou

            Voici quelques exemples de figure de style:

            — PERSONNIFICATION
            –COMPARAISON
            — METAPHORE
            –REPETITION
            — ENUMÉRATION
            — GRADATION
            — HYPERBOLE
            — ANAPHORE
            — CHIASME
            —- LITOTE
            — EUPHEMISME
            —et j’en passe, ou placez-vous donc votre figure de style que vous auriez utiliser..?
            Oui je suis pret de repartir a votre ecole a condition que vous puissiez vraiment m’apprendre quelque chose .Oui,je suis ouvert et cherche toujours a apprendre des autres(sic).

          • Venance Pambou dit :

            @Actu. Il ne suffit pas de regarder Wikipédia et venir dresser une liste. Encore faut il comprendre de quoi il s’agit. Et là,on sent bien que vous etes loin du compte. Prenez un répétiteur de français ou quelqu’un qui sera chargé de vous expliquer ce que vois lisez. Au moins ça vous évitera d’étaler vos insuffisances avec autant d’aplomb

          • actu dit :

            @Venance Pambou

            Vous avez tenté de justifier ce titre qui ne correspond pas au corpus, en invoquant la figure de style et/ou Syntaxe. Aussi cher professeur, je vous invite à nous expliquer en les affichant, pour vous faciliter la tâche de nous préciser a quelle figure de style faisiez vous allusion.Car apres avoir lu votre titre,je constate qu’il ne correspond a aucune figure de style.
            Si vous pouvez nous situer prof.cela aidera.

            Comme vous le savez c’est lorsqu’un prof. n’arrive pas a repondre a la question ,il s’enerve, ses nerfs craquent, il invective et insulte pour masquer sa malhonnêteté .voilà ce que vous faites.

            -Vous venez de faire la demonstration ,sans le réaliser que vous travailler pour le système Bongo-PDG-France-Afrique. Car on reconnaît chaque arbre par ses fruits et c’est de l’abondance du coeur que votre bouche parle et que la main exécute.Vous parler comme eux,vous réagissez comme eux,vous utilisez les mêmes arguments c’est obvious.

            Bon courage a vous cher PDGISTE.

          • Venance Pambou dit :

            @Actu.Vous si on vous année au cirque vous direz avoir ete au theatre… Quand on vous parle d’économie vous croyez qu’on vous parle de finances…. Vous faites pitie

    • Fille dit :

      @ Milangmissi « l s’agit d’énergumènes qui se définissent eux mêmes comme indéfectibles d’ali bongo.Être indéfectible d’ali bongo à quoi cela renvoie? Selon moi cela renvoie au soutien de la politique d’ali bongo coute que coute. On peut se poser la question: c’est quoi la politique d’ali bongo que ces gens soutiennent? »

      La vraie question à se poser est pourquoi ce sont ceux-là justement qui ont appelé à La Révolution des Casseroles ? Puisque s’ils sont indéfectibles à leur président, ils savent donc la politique qu’ils soutiennent. Le problème est que comme d’habitude, les rabatteurs font leur job et des innocents naïfs en paient de leurs vies. Ils sont en prison et notre chère Roxanne prend la plume pour dénoncer. Comment se taire sur ça ? C’est normal.

    • Paul Bismuth dit :

      @ Milangmissi

      Il est clair qu’avec le genre d’opposition que vous incarnez on ne progressera pas en matière de l’état de droit. Sachez que dans une véritable démocratie (et je sais que vous aspirez à ce que le Gabon le soit) tout le monde a droit à un procès équitable, même ceux que l’on considère comme des adversaires. La justice ne doit être un instrument pour régler ses comptes politiques.

  2. SERGE MAKAYA dit :

    Comme disait un activiste Gabonais de France, méfions-nous de ce SPECTACLE. Cela peut cacher autres choses. J’en ai vu au B2. On envoie une personne en prison pour faire un sale boulot envers d’autres prisonniers politiques qui vont demeurer gênantes quand ils sortiront. Comme c’est le cas de Bertrand Zibi, mon petit frère (pour ne pas dire mon fils). A Ntare Nzame!!!

    Bertrand Zibi, fais très attention à toi.

  3. Serge Makaya dit :

    Autre chose, concernant les prisons. C’est bien regrettable que cet état VOYOU ne pense même pas créer des entreprises en prison (faire avec ces prisonniers un activité rentable pour l’état). La main d’oeuvre serait pourtant intéressante, puisqu’elle SERA GRATUITE.

  4. diogene dit :

    Les casseroles se sont tues ! Où est la révolution ?
    En deux jours et un mort et les moutons rentrent à la bergerie !

  5. Jean .jacques dit :

    Bien fait et bien fait pour eux qu’ils pourrissent en prison des conards comme activistes de quoi ils s’incitent le désordre.un jour sera le tour de celui qui se cache derrière le nom serge Makaya.ton jour viendra.

    • SERGE MAKAYA dit :

      Bonjour Jean.jacques, grand merci pour ton vœux. C’est gentil de ta part, mon fils. A Ntare Nzame !!! Je le souhaite AUTANT pour tes idoles que sont les Bongo-Valentin-Sassou. Eux au moins mérite VRAIMENT ce GRAND CADEAU qu’est SANS FAMILLE (PRISON)… Le vieux Serge Makaya que je suis n’en est pas digne… A Ntare Nzame. A chacun de nous ses cadeaux bien mérité.

  6. Jean .jacques dit :

    Votre liberté ne vous donne pas le droit absolu.pour quoi vous ne parler pas les affaires que votre ping a mis en Cote d’Ivoire?si c’etait Ali qui aurait fait?vous journalistes ou ceux qui copient d’être journalistes devaient écrire tout le mensonges.

    • Gabonreviewadmin dit :

      Vous êtes masqués et ne craignez rien. Livrez donc ces affaires de Jean Ping en Côte d’Ivoire qu’on puisse les traiter si c’est viable et vérifiable. N’avons-nous donc jamais parlé de certaines affaires occultes de celui que vous appelez notre Ping ?
      A titre d’exemple, suivez ce lien :

      https://www.gabonreview.com/les-liaisons-dangereuses-de-jean-ping-dans-le-secteur-forestier/

      • Serge Makaya dit :

        A Ntare Nzame !! J’ai toujours mal au cœur quand je vois ce qu’on fait subir à notre si chère forêt. Pitié !! A Ntare Nzame !!

      • Fille dit :

        @Gabonreviewadmin, vous montrez souvent votre frilosité dès qu’un post bien réfléchi apparait ici. Est-ce à dire que nous devons nous contenter de crier avec les loups sans réfléchir et biaiser dans le sens qui vous convient ?
        Vous m’aviez déjà prise à partie une fois ici, allant jusqu’à affirmer que j’étais une française cachée sous le pseudo de Fille parce que je n’étais pas allée dans le même sens que votre article.
        Oui, ceux qui lisent vos articles et ne se contentent pas de la forme mais analysent le fond savent que vous faîtes de votre mieux pour nous donner de l’information sur le Gabon et Dieu sait combien vous devez jouer les équilibristes pour votre crédibilité. Vous surfez sur l’actualité. Souvent vous attendez qu’une information sur le Gabon sorte en France pour que vous nous en parliez ici comme si elle venait de votre propre développement. Effectivement, nous ne vous comparerons pas à Mediapart, comparaison n’est pas raison. Non, nous ne sommes pas masqués. Nous continuerons à vous lire. Merci.

  7. Paul Bismuth dit :

    En lisant certains posts, je m’aperçois que pour certains tous les journaux doivent être orientés politiquement (de préférence vers l’opposition).

    Et en ce qui concerne la justice, si quelqu’un s’est rendu coupable d’une infraction et se révèle un soutien du pouvoir en place, il n’y a point de justice équitable qui doive être de mise pour cette personne. Voilà une conception bien curieuse de la démocratie. Vous êtes vraiment « chelous » les gens. Mais si vous considérez comme je le constate qu’il n’ y a d’avenir pour ce pays que dans le « pedegisme », autant continuer avec Ali et sa cour.

  8. MOUNDOUNGA dit :

    1- Pourquoi une telle fermeté quand des faits autrement plus graves sont demeurés impunis ? Pourquoi une telle célérité quand d’autres enquêtes piétinent ? Disproportionnée, cette sanction ne contribue nullement à la respectabilité de la justice. Bien au contraire. Elle en donne l’image d’un instrument au service du pouvoir politique.

    2-Jean Ping était dans son viseur. Accusé d’«atteinte à l’ordre et la sécurité publique» puis de diffamation, respectivement par l’agent judiciaire de l’Etat et le président de la République, il risquait une peine de prison allant de six mois à cinq ans. A cette époque-là, de nombreux observateurs avaient dénoncé une manœuvre politicienne visant soit à le disqualifier de la course à la présidence soit à mettre l’opposition sous pression.

    3-S’étant publiquement livré à des déductions sur l’état de santé d’Ali Bongo, en juillet 2019, Jean-Rémy Yama fut contraint de quitter le pays pour échapper à des poursuites judiciaires.

    2 CONSEQUENCES DIAMETRALEMENT OPPOSEES:

    1-Le gouvernement aura beau s’enfermer dans le déni, la «Révolution des casseroles» aura aussi été marquée par des bavures policières ayant entraîné des pertes en vies humaines.

    2-A force d’intimidations, les forces sociales ont appris à vivre sous la menace de la justice. Leurs membres ont appris à risquer l’emprisonnement en raison de leurs opinions et activités. Mais, ils n’ont pas pour autant abdiqué leurs droits. Ils n’ont pas non plus intégré les régimes d’exception.

    *Vous constaterez que dans ce texte de 4 paragraphes avec 2 inter titres de ROxamme BOUENGUIDI, à aucun moment il n’est fait allusion à une quelconque initiative du gouvernement visant à apaiser le climat social.

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