Assala Energy a déjà investi 41,8 milliards de francs CFA au Gabon entre janvier et mars de l’année en cours. Un effort considérable dans un contexte marqué par la crise du Coronavirus et la guerre des prix entre les États-Unis et la Russie. 

Assala a investi 41,8 milliards de FCFA au Gabon entre janvier et mars 2020. © Assala Energy

 

La crise du Coronavirus et la guerre des prix entre Riyad et Moscou n’ont pas entamé les ambitions d’Assala Energy. La juniore filiale de Carlyle, spécialisée dans le redéveloppement de champs matures, affirme que son modèle d’exploitation lui permettra de traverser la crise actuelle.

«Deux ans et demi après sa création, Assala Energy peut affronter avec sérénité la tempête de l’épidémie de coronavirus qui secoue fortement le monde pétrolier, avec des cours du Brent oscillant entre 24 et 28 dollars le baril le 24 mars, soit moitié moins qu’un mois plus tôt», a assuré à Jeune Afrique, le PDG de la société pilotée depuis Londres.

Selon David Roux, Assala Energy a déjà investi plus 41,8 milliards de FCFA au Gabon au cours du premier trimestre de 2020. Ce, même après avoir réduit ses coûts de production à quelque 12 dollars le baril pour des volumes actuels tournant à plus de 55 000 barils par jour. Le maintien des ambitions de la société repose sur une équipe managériale de qualité.

Assala est née, il y a deux ans et demi, de la rencontre entre un fonds, Carlyle International Energy Partners [CIEP], et une équipe de management autour d’une opportunité : la reprise des actifs de Shell au Gabon. En octobre 2019, les dirigeants de la société pétrolière ont renouvelé pour 25 ans quatre de leurs six licences d’exploitation, et acquis trois nouveaux permis d’exploration (Mutamba-Iroru II, Nziembou II et Ozigo II).

Au cours de l’exercice 2019, la société pétrolière a notamment dépensé plus 182,560 milliards de francs CFA auprès d’entreprises gabonaises, avec des contrats signés directement avec 309 entreprises locales. Une tendance qu’Assala souhaite poursuivre en 2020.

 
GR
 

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