Après près de deux mois d’incarcération à la prison centrale de Libreville, le syndic judiciaire a obtenu son acquittement.

Les avocats d’Athanase Ndoye Loury : Jean Pierre Akumbu (au premier plan) et Jean Rémy Bantsantsa. © Gabonreview.com

Les avocats d’Athanase Ndoye Loury : Jean Pierre Akumbu (au premier plan) et Jean Rémy Bantsantsa. © Gabonreview.com

C’est une décision rendue le 9 septembre dernier par la Cour d’appel de Libreville, suite à l’appel interjeté par le ministère public, dans ce qui ressemblait déjà à un long feuilleton judiciaire et que d’aucuns décrivent comme un «règlement de comptes personnels» : Athanase Ndoye Loury est définitivement libre.

La ténacité manifestée par le ministère public dans sa volonté de faire subir la peine de 3 mois d’emprisonnement avec sursis et 600 000 francs d’amende au syndic judiciaire, reconnu non coupable des faits qui lui sont reprochés dès la première audience, a fait long feu. Face aux arguments de la défense, le réquisitoire s’est écroulé. Pour les avocats du prévenu, Mes Jean Remy Bantsantsa et Jean-Pierre Akumbu, «les accusations portées contre (leur) client relèvent de la pure machination et sont dépourvues de toutes preuves juridiques». Pour eux, les ennuis judiciaires du syndic sont nés de la «dénonciation du parquet par le liquidateur, de l’interruption volontaire d’une procédure pourtant en exécution, de la décision de justice ayant ordonné la saisie des engins d’une société chinoise, en garantie de paiement d’une créance de 2.500.000.000 francs au bénéfice de la liquidation Leroy Gabon».

Pour mémoire, il était reproché à Athanase Ndoye Loury d’avoir saisi les biens de la société Pingxin SARL sur la base d’un jugement commercial rendu par le tribunal pénal de Libreville qui condamnait Honest Timber Gabon débitrice de Leroy Gabon.

 

 
GR
 

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