Si le projet de révision adopté récemment par le Conseil des ministres concède une légère modification à l’article 10 de la Constitution, cet «ajustement» ne concerne ni l’âge ni le sexe des potentiels candidats à l’élection présidentielle.

Ali Bongo, lors de son investiture comme président du Gabon, en 2009 (illustration). © DCP-Gabon

 

Parmi la vingtaine d’articles visés par le projet de loi portant modification de la Constitution, adopté vendredi 18 décembre par le Conseil des ministres, figure l’article 10 ajouté à la Loi fondamentale en 2018, qui porte, entre autres, sur les conditions d’éligibilité des candidats à la présidence de la République. Dans la Constitution initiale, il est dit que «tous les Gabonais des deux sexes jouissant de leurs droits civils et politiques» peuvent prendre part aux élections présidentielles (désormais à deux tours) en tant que candidats.

Ainsi, l’âge légal du vote étant fixé à 18 ans, toute personne de nationalité gabonaise, sauf celle qui l’a acquise (attendre la 4e génération) et celle bénéficiant d’une autre nationalité au titre de laquelle elle a exercé des responsabilités politiques ou administratives dans un autre pays, peut être candidat au scrutin avec ou sans le soutien d’un parti politique.

À la lecture du projet de loi du Conseil des ministres, la révision souhaitée sur l’article 10 ne serait qu’une précision portant sur la possibilité pour la Cour constitutionnelle de reporter l’élection à une date postérieure à l’expiration du mandat du président en exercice au cas où la tenue de ce scrutin est rendue impossible par un cas de force majeure.

 
GR
 

8 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    Ali Bongo lors de son investiture comme USURPATEUR en 2009. Pitié !! Il peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Lui et Omar Bongo des plateaux batekes resteront pour le peuple gabonais des tyrans. ASSASSIN !!

  2. Ulys dit :

    La LAIDEUR dans sa SPLENDEUR.

  3. Sophie dit :

    Puisque les gabonais ne se plaignent nullement que quelques bruits par ci et par là, faites une bonne fois pour toutes du Gabon votre royaume. Je plains seulement les sujets de ce royaume.

  4. Fiacre dit :

    Ce « projet de loi » est juste un somnifère. Cette loi passera avec la bénédiction des français et des marocains, malheureusement. Même si vous passez par un référendum. Dans ce pays, il n’y a pas de démocratie ni de liberté. Le Gabon est une prison à ciel ouvert.

  5. Serge Makaya dit :

    Le roitelet en gloriole. Un idiot restera toujours un idiot. Et sa progéniture autant. Sauf si l’un d’entre eux voudrait bien se démarquer de la bande pour construire sa propre stature.

    Les « fils » des dictateurs ne l’ont pas encore compris. Et c’est bien triste. Nourredine et Junior Bongo, vous avez ratés l’opportunité de vous faire aimer du peuple gabonais en vous démarquant TOTALEMENT de vos tyrans de parents. Désormais c’est trop tard pour vous.

    ALLEZ VOUS FAIRE FOUTRE EN ENFER AVEC VOS DÉFUNTS DE PÈRES SATANIQUES.

  6. Ponce_Pilate dit :

    La période de transition a justement été limité pour éviter qu’elle ne devienne permanente même en cas de force majeure.
    Éliminer cette limite c’est rendre permanente une disposition transitoire.

    L’intérim est une disposition transitoire qui n’a pas vocation à durer (excusez la double définition)

  7. Giap EFFAYONG dit :

    Quelle sale gueule!Cet homme a l’âme de son visage et le visage de son âme;celui d’un assassin.

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