Auxiliaires de commandement, les chefs de quartier au Gabon souhaitent obtenir un statut particulier pour mieux encadrer leurs missions. Souvent négligés par les pouvoirs publics, ils veulent un peu plus de considération.

Marie Odile Bouanga Nziengui entourée d’autres chefs de quartier. © Gabonreview (Capture d’écran)

 

Réunis autour du chef de quartier de la Peyrie Dakar à Libreville, des chefs de quartier ont le week-end écoulé, attiré l’attention du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Ils souhaitent en outre, obtenir un statut particulier. Le texte spécifique à leur groupe, a estimé Marie Odile Bouanga Nziengui, leur permettra de vaquer à leurs occupations selon les missions régaliennes qui leur sont assignées par leur hiérarchie. Soit, la mairie, mais surtout le ministère de l’Intérieur qui durant cette période de transition, relève directement de l’autorité du président de la transition, secondé par un ministre délégué à la Présidence, chargé de l’Intérieur et de la Sécurité.

La prise du texte devrait permettre de donner un peu plus de consistance à ces auxiliaires de commandement souvent négligés par les pouvoirs publics quand bien même sur le terrain, leur rôle est appréciable. Considérés comme les premiers interlocuteurs des habitants, ils participent pour ainsi dire, au règlement des différends dans les quartiers et bien plus.  Dans leur démarche, ils appellent les autorités à «revoir l’indemnité des chefs de quartier et la transformer en salaire avec les mesures qui accompagnent la fonction du chef, revoir la dotation en fournitures de bureau, la logistique et la prise en compte des trois collaborateurs du chef».

Dans la plupart des cas voire tous, les chefs de quartier exercent leurs fonctions au sein de leurs domiciles privés. Ceux qui ont à cœur l’exercice de cette fonction ou qui reçoivent des drapeaux en dotation les font hisser dans leurs concessions privées en guise de symbole de commandement. D’autres, très rarement, y ajoutent des pancartes indicatives.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. SERGE MAKAYA dit :

    Qu’est-ce que ça coûte à un pays pétrolier comme le Gabon que de construire des bureaux pour ces chefs de quartier, A Ntare Nzame. Mieux vaut dépenser de l’argent dans de telles constructions que de dépenser cela en futilité. Pitié. A Ntare Nzame. Pitié.

Poster un commentaire