Baccalauréat 2020 : 16 majors et seulement 5 obtiennent la bourse de l’Etat
Si une vingtaine de nouveaux bacheliers considérés comme les meilleurs de la cuvée 2020 ont reçu récemment des cadeaux de la part du gouvernement, l’ONG Educaf regrette que moins de la moitié aient officiellement reçu l’accord de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) pour leurs bourses d’études.
Vendredi dernier, une vingtaine d’élèves ayant obtenu leur baccalauréat avec une mention prestigieuse ont été honorés par le ministère en charge de l’Éducation nationale à la faveur d’une cérémonie de remise de cadeaux (ordinateurs, dictionnaires, etc.) organisée au lycée national Léon Mba, à Libreville. Seulement, l’ONG Educaf qui organise depuis quelques années le classement et une cérémonie de distinction au profit des majors nationaux estime que l’Etat devrait faire plus, en accordant par exemple la bourse d’études à la totalité des nouveaux bacheliers considérés comme les meilleurs de la cuvée 2020.
Or, des 16 majors que l’ONG a identifiés ayant obtenu des moyennes allant de 15,72/20 à 13,21/20, à ce jour, seuls 5 ont officiellement une confirmation d’attribution de bourse d’études. Il s’agit de Nathan Blaise Mihindou Mi Nzambe, le plus jeune bachelier de l’histoire du Gabon qui va aux États-Unis grâce à une aide financière de l’État ; d’Honoré Maroga Ogbote (15,02 – Maroc) ; de Claubert Felly Makouana (14,63 – Allemagne) et d’Efrem Jubal Magnaga-Ognigui (13,89 – Tunisie).
Si Georges Neville Magnonga Kamena, l’élève ayant obtenu la plus forte moyenne à l’examen (15,72/20), a lui aussi obtenu une bourse de l’État gabonais, celle-ci ne lui permet toutefois pas de sortir du pays. Âgé de 16 ans, il a été orienté à BGFI Business School (BBS Gabon). Selon Geoffroy Foumboula Libeka, l’ANBG aurait justifié son choix par l’âge du nouveau diplômé et ses soucis de santé. «Le ministère (de l’Enseignement supérieur) doit garantir à ce dernier une bourse pour les USA, soit au sortir de sa deuxième ou troisième année», estime le président de l’ONG Educaf, qui «regrette que chaque année les champions nationaux puissent vivre le même calvaire».
«Ailleurs, dans un pays ayant conscience de la culture d’excellence, ces enfants seraient être traités avec considération», peste-t-il, estimant également que «de gros efforts doivent être faits du côté de l’ANBG».
1 Commentaire
Pour moi quoi hein?, même avec un 17/20 au bac, on deviendra quoi après ?
On formera toujours pour les occidentaux tant que les PM/PMI pourvoyeurs d’emplois sont laminées par nos dirigeants.
Reduction volontaire de la dette intérieure du Gabon par Nourredine et sa mère aux commandes du gabon, le résultat est que les PMI/PME qui doivent embaucher les 5 milles gabonais qui sortent des écoles chaque année sont privées de leur pognon.
2023, c’est maintenant!!