S’il les avait orientés vers des établissements privés avant de leur apprendre que l’État ne se sentait plus capable d’assumer leurs frais d’inscription et de scolarité, le ministère de l’Enseignement supérieur vient d’annoncer que le contribuable souhaite à nouveau «accompagner raisonnablement» les nouveaux bacheliers dont certains s’apprêtaient à gagner les rangs des étudiants de l’Université Omar Bongo (UOB), à Libreville.

Les nouveaux bacheliers orientés dans les grandes écoles pourraient échapper à l’UOB. © L’Union

 

Revirement de situation. Les nouveaux bacheliers orientés cette année dans les établissements privés de Libreville et des communes environnantes pourraient continuer de suivre leurs cours où ils se sont inscrits il y a quelques semaines. Le ministère de l’Enseignement supérieur annonce dans un communiqué rendu public ce mardi 6 avril par son secrétaire général, Frédéric Mambenga, que «l’État s’engage à [les] accompagner raisonnablement», donc à assumer une partie de leurs frais d’inscription et de scolarité dans lesdits établissements.

En mars dernier, la même administration avait informé cette catégorie de nouveaux bacheliers qu’en raison des contraintes budgétaires dues à la crise économique actuelle, l’Etat ne se sentait plus capable de tenir ses engagements quant au paiement de leurs études. Elle les avait conseillés de s’inscrire à l’UOB, à défaut d’assumer eux-mêmes les frais de scolarité pouvant aller jusqu’à 1,5 million de FCFA pour certains établissements de la capitale.

Ayant entendu le cri d’alarme des parents, le gouvernement compte également sur la compréhension des chefs des établissements d’enseignement supérieur privé partenaires de l’État. Aussi, le ministère de tutelle les convie-t-il à «une concertation» ce jeudi 8 avril 2021. Espérons dès lors que les deux parties s’accorderont sur les modalités d’accompagnement des jeunes étudiants pour la plupart issus de familles modestes.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. MOUNDOUNGA dit :

    Bjr. Pourquoi l’Etat négocie lorsque les lois existent. Le danger des négociations c’est que si l’Etat négocie il peut se retrouver redevable à un tiers. Est ce normal ? Amen.

  2. Quand est -ce que les inscriptions débuteront dans ces écoles svp?

Poster un commentaire