L’atelier régional sur la protection et le suivi de la faune dans les concessions forestières s’est achevé le 12 février à Libreville. Après 48 heures de travail, cette rencontre a notamment recommandé aux États du Bassin du Congo d’«intégrer de nouvelles technologies de gestion de la faune au sein des concessions forestières».

Les participants à l’atelier régional sur la protection et le suivi de la faune dans les concessions forestières, le 13 février 2020 à Libreville. © Gabonreview

 

Ouvert 24 heures plus tôt, l’atelier régional sur la protection et le suivi de la faune dans les concessions forestières s’est achevé, le 12 février à Libreville, sur une batterie de recommandations. Coorganisée le World Wildlife Fund (WWF Gabon) et l’administration des Eaux et Forêts, cette rencontre visait à trouver des pistes de solutions susceptibles de concilier exploitation forestière et protection de la faune dans les pays du Bassin du Congo.

«Après ces deux jours de travaux, tous les pays présents ici ont partagé leurs différentes expériences pour mettre en place et assurer la protection et le suivi de la faune dans les concessions forestières», a souligné a directrice générale adjoint de la Faune et des aires protégées du Gabon. «De manière spécifique, il était question de présenter le cadre législatif et institutionnel de la protection de la faune dans les concessions forestières dans les pays du Bassin du Congo ; présenter les mesures opérationnelles, notamment la collaboration entre les différents acteurs, les nouvelles technologies, les outils utilisés et mis en place pour la protection et le suivi de la faune dans ces concessions forestières», a rappelé Michelle Ngwapaza.

Michelle Ngwapaza clôturant les travaux. Jean-Paul Obame Engone présentant les conclusions de l’atelier. © Gabonreview

Après 48 heures de travaux, cet atelier a suggéré aux États du Bassin du Congo d’«intégrer de nouvelles technologies de gestion de la faune au sein des concessions forestières», a indiqué le coordonnateur Forêts de WWF Gabon. «Ensuite, les experts ont vivement recommandé qu’il y ait des formations pour que les agents de l’État suivent ces technologies. Surtout, les experts ont demandé à nos États de prendre à bras-le-corps la question de gestion de la faune dans les concessions forestières», a ajouté Jean-Paul Obame Engone.

Une grande partie de la forêt du Bassin du Congo, notamment celle du Gabon, est soumise à l’exploitation du bois. Or, l’exploitation forestière par l’ouverture des routes favorise le braconnage de la grande faune (éléphants, gorilles) et le trafic d’ivoire. Dans le cas spécifique du Gabon, les participants à l’atelier de Libreville recommandé une refonte approfondie des plans de protections de la faune, de telle sorte qu’ils intègrent le côté un peu scientifique des inventaires et suivi de la faune.

«Cela permettra à l’État gabonais de rendre compte à l’international, de la gestion de la faune dans les concessions forestières», a estimé Jean-Paul Obame Engone. L’atelier régional sur la protection et le suivi de la faune dans les concessions forestières a réuni une quarantaine de participants du Gabon, Cameroun, Congo et Centrafrique, issus de l’administration, le secteur privé et la société civile.

 
GR
 

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