Le 7 janvier aux environs de 9h sur la voie expresse à Libreville, un taxi-bus a ayant perdu le contrôle a fait des blessés graves. Visiblement en état défectueux, ni son système de freinage ni son volant ne fonctionnaient plus.

Le véhicule accidenté. © D.R.

 

Aux environs de 9 heures le 7 janvier, un taxi-bus de marque Toyota immatriculé, CA 402 AA, a brusquement quitté la chaussée. Roulant sur l’axe Pk5-Awendjé, il a violemment heurté 2 poteaux électriques sur le terre-plein situé dans la zone dite Belles-Peintures, à quelques mètres du Pk5. Selon le bilan dressé sur les lieux, 15 passagers (7 hommes et 8 femmes) du bus en sont sortis blessés. Entre blessures béantes pour certains et pied droit littéralement broyé pour l’une des occupantes, tous les passagers sont sortis de cet accident avec un choc. Le chauffeur lui-même s’en est tiré avec une blessure au niveau de la cuisse.

À en croire une des victimes, le taxi-bus qui partait du Pk5 pour le carrefour Sni-Owendo présentait des soucis mécaniques. «On a commencé à pousser la voiture, on a demandé pourquoi tu pousses la voiture, le boy chauffeur a répondu que ça va aller», a-t-elle déclaré. «Le bus a fait le plein au niveau du Pk5. Mais au moment de partir, le bus ne démarrait pas. On était obligé de pousser. Le chauffeur faisait des manœuvres pour démarrer avec des coups d’accélérateur, etc., et ça ne tenait pas toujours. Mais comme il y a la pente à ce niveau, la vitesse ne faisait qu’augmenter et le chauffeur a perdu le contrôle», a renchéri Franck Mayemba, une autre victime. Assis à droite du chauffeur, il assure que tout est allé vite.

Les victimes qui ont été prises en charge par une équipe du Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO) et des sapeurs pompiers, ont été avec environ 1 heure de retard, évacuées via une ambulance du CHUO au sein de cette structure médicale. Si l’arrivée tardive des secouristes a fait jaser plus d’un riverain, cet accident remet sur la table la question de la fiabilité des véhicules à usage de transport en commun.

Bien que visiblement défectueux, nombre de ces véhicules présentent souvent lors des contrôles, des documents (visites techniques et autres) pourtant à jour.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Eternité dit :

    Pays de merde, la corruption fait que la vie des gabonais ne vaut rien aux yeux de ses dirigeants…
    Des véhicules en état de dangerosité qui présente un CT OK…tout va bien dans le pays des Bongo…
    Il faudrait traduire en justice celui qui a délivré ce CT OK pour homicide volontaire et qu’il soit un exemple ….

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