Le 7e séminaire de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), ouvert le 13 janvier à Libreville par le Premier ministre, Julien Nkoghe Bekale, s’est achevé le 14 janvier avec plusieurs conclusions visant la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique.

Le ministre des Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, cloturant le 7e Séminaire du Conseil de paix et de sécurité, le 14 janvier, à Libreville. © Gabonreview

 

Le séminaire de haut niveau du Conseil de paix et de sécurité ouvert, le 13 janvier, à Libreville, autour du thème «Faire taire les armes en Afrique : créer un environnement favorable pour les enfants affectés par les conflits armés», s’est achevé ce 14 janvier. Cette rencontre a donné aux participants l’occasion de discuter et d’échanger sur les situations de paix et de sécurité sur le continent.

En clôturant les travaux, le ministre des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie-By-Nze, a indiqué que «la thématique principale à laquelle nous nous sommes intéressés et les différents sous-thèmes qui ont été au cœur de nos échanges, nous ont permis de prendre la mesure et la nécessité d’un agir collectif, plus déterminant entre tous les États membres de l’Union africaine et plus particulièrement entre le CPS et les A3».

Il a par ailleurs indiqué que les conclusions auxquelles ils sont parvenus et auxquelles le Gabon souscrit seront affinées à Addis-Abeba. «Au terme de cette rencontre, je vais réaffirmer l’engagement de mon pays, le Gabon, à s’inscrire durablement dans les efforts déployés par notre organisation commune pour faire de l’Afrique une cible prospère et pacifique dirigée par ses propres moyens, ses propres citoyens et représentant une forte dynamique sur la scène mondiale. Le Gabon, pays exportateur de paix, continuera à jouer son rôle aux côtés de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), de l’Union africaine et des Nations unies pour que vivent la paix et la sécurité sur le continent africain», a-t-il assuré.

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Le ministre des Relations extérieures et de la Coopération internationale du Burundi et président du CPS pour le mois de janvier 2020, Ezechiel Nibigira, a rappelé que pour la session relative à la protection des enfants dans les conflits armés, les États membres et les partenaires ont été appelés à redoubler d’efforts pour faire taire les armes sur le continent. C’est une nécessité primatiale pour créer les conditions favorables au développement. Il s’agit avant tout d’offrir un cadre d’épanouissement pour les générations futures et pour la matérialisation de l’agenda 2063.

Quant à la seconde session consacrée à l’évaluation des cadres de la paix et de la sécurité en Afrique, à travers la situation en République centrafricaine (RCA), dans la région du Sahel, au Sud-Soudan et en Libye, le diplomate burundais a indiqué que les travaux leur ont permis de comprendre le degré d’implication du CPS dans certains conflits qui affectent le continent. «Il a été clair que le CPS devrait doubler d’efforts dans la promotion de la paix et de la sécurité sur le continent et jouer son rôle de protecteur des États membres contre l’ingérence extérieure dans leurs affaires internes», a-t-il dit.

La 3e session, axée sur le renforcement de la coopération entre les membres africains du Conseil de sécurité des Nations unies et du Conseil de paix et de sécurité, «a permis de discuter et d’échanger sur la situation de paix et de sécurité en Afrique et de donner un aperçu des défis liés notamment aux financements des opérations de maintien de la paix en Afrique, à la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies et à l’ingérence extérieure dans les affaires internes des pays africains, auxquels l’A3 doit faire face pour s’acquitter de son mandat donné par l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU», a ajouté le Ezechiel Nibigira.

Pour que l’Afrique soit respectée, estime le Commissaire Paix et sécurité de l’UA, Smail Chergui, il faut réparer une injustice historique contre ce continent. Ceci d’autant plus qu’il y a une demande accrue du continent pour la révision du Conseil de sécurité et de sa composition.

 
GR
 

1 Commentaire

  1. Serge Makaya dit :

    Et moi je dirai que pour l’Afrique soit respectée, il faut qu’elle s’emancipe de la France surtout. Et aussi qu’elle cesse de mendier, et qu’elle cesse de demander des réparations ici et la.

    Il faut que l’Afrique se développe en exploitant elle même ses matières premières. Et aussi, dans le domaine de la défense, qu’elle soit autonome. Il y en a marre de dépendre de ce hypocrite France SVP. L’Afrique doit être autonome dans tous les domaines. Même dans la fabrication des armes. Elle peut y arriver. Il faut y croire.

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