Le Projet d’appui au programme Graine phase 1 a été lancé, le 4 octobre à Libreville. Financé par la Banque africaine de développement (Bad) à hauteur de 65 milliards de francs CFA, ce projet sera exécuté dans 6 provinces du Gabon.

Racine Kane lors de son allocution. © D.R.

 

Le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture, le 4 octobre 2019 à Libreville. © D.R.

C’est pour rendre le Gabon autosuffisant en denrées alimentaires vivrières et faire du pays un exportateur net d’huile de palme que le Projet d’appui au programme Graine phase 1 (PAPG1) a été conçu. Lancé officiellement par le Premier ministre, le 4 octobre à Libreville, le projet est financé par la Banque africaine de développement (Bad).

Le chef du gouvernement a réaffirmé l’engagement de l’État à mettre en œuvre ce projet ambitieux. «Au regard de nombreux défis que ce programme s’apprête à résoudre pour une véritable relance de l’agriculture gabonaise, toutes les parties prenantes du secteur peuvent espérer voir notre agriculture rayonner et apporter davantage de contribution au PIB», a déclaré Julien Nkoghe Bekale.

65 milliards de FCFA pour booster l’agriculture

Selon Racine Kane, directeur général adjoint de la Bad, l’ambition de son institution est d’accélérer sa stratégie nationale 2013-2022. Celle-ci se résume en cinq grandes priorités opérationnelles, dont «nourrir l’Afrique», intégré par la Gabonaise des réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés (Graine). L’appui de la Bad au programme Graine comprend deux volets, privé et public. Selon Racine Kane, le volet public consiste à financer les zones concernées, au bénéfice des coopératives et des familles, des investissements économiques et sociaux comme l’eau potable, l’électrification rurale, les écoles, les centres de santé, ainsi que les infrastructures agricoles gratuites (marchés ruraux et entrepôts).

Le PAPG1 prend également en compte un appui à l’organisation des activités des coopératives. «Ce volet public d’un coût de 98 millions d’euros, près de 65 milliards de francs CFA, s’exécutera à des degrés divers dans 6 des 9 provinces du pays», a fait savoir Racine Kane, qui a indiqué qu’il «concernera directement environ 500 000 personnes».

Si le volet public est désormais lancé, le volet privé a pris du retard. «Il fait actuellement l’objet de concertation intense entre les départements concernés de la Bad et les ministres gabonais de l’Économie, de l’Agriculture, et Sotrader», a déclaré Racine Kane. Ce volet devrait prendre en compte l’aménagement des terres industrielles et vivrières. Tout comme il intégrera l’implantation et la construction d’usines de transformation d’huile de palme.

 
GR
 

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