Visiblement agacé par les nombreuses alertes à disparition d’enfants lancées ces derniers jours sur les réseaux sociaux, dont il doute de la véracité, le gouvernement met en garde contre les posts «abusifs, insultants ou mensongers», qui constituent de fait un trouble à l’ordre public.

Le porte-parole du gouvernement Edgard Anicet Mboumbou Miyakou. © D.R.

 

Interpellé par des milliers d’internautes ces derniers jours au sujet d’enlèvements supposés d’enfants à Libreville et à l’intérieur du pays, le gouvernement, silencieux avant sa sortie dans la nuit du 20 au 21 janvier, assure ne pas «minimiser les cas réels qui pourraient exister et pour lesquels la justice n’est pas encore saisie». Il doute néanmoins qu’une vague d’enlèvements d’enfants ait été enregistrée au Gabon ainsi qu’il est abondamment rapporté sur les réseaux sociaux, souvent sans plus de précisions, donc sans preuve.

Or, dans son communiqué, le gouvernement prévient : «ces déclarations de nature à semer le trouble à l’ordre public sont pénalement répréhensibles». Les auteurs de posts faisant état de la disparition sans preuve d’un enfant ou de plusieurs pourraient donc avoir à répondre face à la justice, laissent entendre les autorités gabonaises.

Le porte-parole du gouvernement, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, a d’ailleurs lancé «un avertissement ferme à tous ceux qui, sur les réseaux sociaux ou ailleurs, expriment des propos abusifs, insultants ou mensongers».

Pour le gouvernement, «la démarche visant à lancer l’alerte sur les réseaux sociaux, si tant est que les faits soient avérés, est certes louable, mais ne constitue pas une saisine officielle. De plus, elle ne doit pas être un prétexte à l’extrapolation et à la diffusion de fausses informations». Le gouvernement invite enfin à «la retenue» les internautes et «tous ceux qui véhiculent [des] fausses nouvelles» sur de supposées disparitions d’enfants au Gabon.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Serge Makaya dit :

    « …trouble à l’ordre public qui peut coûter cher… ». A Ntare Nzame. Pitié. Tu n’as rien d’autre à dire que ces bêtises ?

    Quand BOA à tué les gabonais au QG de Jean Ping, c’était la un vrai trouble à l’ordre public. Tu étais où pour dénoncer ça ? Kié ! Pitié de vous.

  2. Didier dit :

    C’est la vérité qui vous blesse. Vous avez tué cet enfant. Ayez le courage de dénoncer ce crime ou ces criminels. Vous êtes un gouvernement de VOYOUS.

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