Aucune république n’exonère le président de la République du respect des lois et procédures. Aucune n’accorde des privilèges aux membres de sa famille. Les derniers développements autour de la succession Omar Bongo Ondimba mettent en danger notre vivre ensemble. S’interdire d’y réfléchir, revient à œuvrer pour le «changement de gouvernement par des moyens extraconstitutionnels».

Prestation de serment, le 16 octobre 2009. © D.R.

Prestation de serment, le 16 octobre 2009. © D.R.


 
De jour en jour, les révélations s’enchaînent. Jour après jour, les scandales apparaissent. Tout et chaque jour, les affaires se déclenchent. Les révélations sur l’absence d’acte de naissance au nom d’Ali Bongo dans le dossier de la succession Omar Bongo Ondimba contribuent elles à taire le débat sur son état-civil (lire par ailleurs https://www.gabonreview.com/blog/etat-civil-dali-bongo-le-rebond/)? Les indiscrétions relatives à la place tentaculaire de Delta Synergie dans le paysage économique national militent elles pour un engagement des uns et des autres au service de la nation (lire par ailleurs https://www.gabonreview.com/blog/delta-synergie-anatomie-de-la-sangsue-financiere-des-bongo/) ? Les confidences sur l’utilisation, à des fins privées, d’un avion militaire par des membres de la famille Bongo participent elles à établir une relation de confiance ? La découverte d’informations faisant état d’onéreux voyages offerts à des copains et coquins par la présidence de la République au frais de la princesse sont-elles de nature à consolider l’esprit républicain (lire par ailleurs https://www.gabonreview.com/blog/immobilisation-du-boeing-777-a-orly-les-dessous-dune-affaire-detat/) ? Les dénonciations graveleuses sur la vie privée de personnalités politiques de premier plan peuvent-elles consolider l’autorité de la classe dirigeante ?
Faute d’une initiative forte et au train où vont les choses, les tenants du «changement de gouvernement par des moyens extraconstitutionnels», selon la formule de l’ambassadrice des Etats-Unis, peuvent devenir majoritaire dans l’opinion. Le pays court le risque de sortir de la logique démocratique et républicaine pour construire «la prochaine phase de (son) histoire» par d’autres voies. Comment redonner du sens à notre vivre ensemble ? Comment rendre de la crédibilité à nos institutions ? Comment restaurer le rêve d’un Gabon fondé sur l’union de ses fils, le travail de ses habitants et la justice pour chacun ? Contrairement à la vulgate dominante, la situation actuelle ne relève ni de la «sphère privée et familiale», ni de «manipulations politiques» ni d’«amalgames» encore moins de «xénophobie», de «haine» ou d’»absence de projet». Il s’agit, ni plus ni moins, du contrecoup des privilèges dont jouissent certains. Autrement dit, nous sommes en face d’une exigence d’exemplarité voire d’une opération de recherche de cette «vertu» dont Montesquieu fait le fondement de la république.
Privilèges, famille et situation personnelle
On ne peut convoquer le patriotisme, demander des sacrifices, exiger de l’abnégation quand on fait bombance avec sa parentèle. Les formalités administratives, la pression fiscale, la remise en cause acquis, le niveau des rémunérations et la prévoyance sociale sont toujours porteurs de débats houleux si ce n’est de rupture du lien social là où les dirigeants ne se privent de rien, là où ils s’affranchissent de toute règle, là où ils sont réputés corrompus ou tout au moins particulièrement bien traités. Naturellement, là où leurs familles se mêlent de tout, se permettent tout, jouissent de tout sans effort et sans devoir rendre compte, la république recule et la démocratie se dessèche, ouvrant la voie aux solutions extrêmes. Les peuples ont soupé de ces consignes unilatérales, à sens unique et exclusives.
Partant de ce principe, le président de la République doit prendre la mesure des enjeux actuels. Il est obligé d’interroger sa situation administrative. Il est tenu d’analyser le comportement des siens. Surtout, il a besoin d’examiner sa pratique politique. Cet examen de conscience ne saurait attendre plus longtemps. Aucune société, même les plus féodales et monarchiques, ne peut s’épargner une réflexion sur la représentativité de son principal dirigeant, y compris du point de vue de la vie privée. Toutes les républiques modernes s’accordent sur le devoir d’exemplarité. Toutes rejettent l’immixtion de la famille dans les affaires publiques. A des degrés divers, par des modes d’expression variés mais toujours dans le même objectif, les constitutions et autres chartes fixent des conditions d’éligibilité et/ou d’exercice des responsabilités publiques.
Partout, l’état-civil, la moralité et le rapport à la chose publique sont évoqués. Jamais, il n’est fait mention de la famille. En clair, nulle part au monde, le président de la République ne traite par-dessus la jambe son état-civil ou n’agit sans devoir rendre compte. Dans aucune république, sa famille ne bénéficie de privilèges et passe-droits reconnus. Seules les monarchies consacrent la notion de famille régnante, offrant à la parentèle du dirigeant des privilèges. Et même : dans certaines monarchies constitutionnelles, la famille du roi peut être sommée de rendre des comptes. Récemment encore, l’Espagne nous en a administré la preuve. Chacun se souvient des mésaventures du roi Juan Carlos. Tout le monde se remémore des déboires de l’infante Cristina. Personne n’a oublié les déconvenues de son époux, le duc Iñaki Urdangarín.
Initiative forte
Manifestement, le vivre ensemble est garanti par le respect des règles admises d’un commun accord et non par l’immunité des dirigeants ou de leurs familles. Or, les révélations dont l’opinion se délecte depuis quelques temps remettent en cause ce principe fondamental. Même si, le carriérisme des uns les conduira toujours à raviver le souvenir des outrances de certains ténors de l’opposition. Quand bien même, le conformisme des autres les conduira nécessairement à essayer d’en faire un contrepoids, une excuse à peu de frais pour Ali Bongo et sa parentèle. Bien qu’il y aura forcément des bigots pour se livrer à des interprétations spécieuses des textes et circonstances, rien n’occultera jamais la question de fond : les privilèges dont bénéficie la famille du président de la République sont-ils de nature à susciter l’adhésion du plus grand nombre aux mesures d’austérité préconisées ? Naturellement, la réponse est : «Non !»
En république, le président est d’abord un tribun de la plèbe. Il lui revient de défendre les intérêts du peuple, de protéger les faibles contre les abus des puissants, y compris lui-même. La loi du silence n’étant pas une loi de la République, Ali Bongo a tout à fait le droit de lancer une initiative forte pour faire éclore la vérité. Il est absolument fondé à tout mettre en œuvre pour restituer à chaque citoyen, y compris les membres de sa parentèle, ce qui lui revient de droit. Pour le prestige de sa fonction et pour le respect dû au peuple, il en a même le devoir. Dans les républiques, il n’y a rien d’avilissant à considérer que la justice place tous les citoyens sur un pied d’égalité. Il n’y a rien de déshonorant à la laisser faire son travail. Il n’y a rien d’infâmant à rendre des comptes au souverain. Bien au contraire… Continuer à se murer dans le mutisme ou à se servir de la fonction présidentielle comme d’un bouclier, c’est faire le lit des extrémismes en tout genre. C’est œuvrer pour la déconstruction du tissu social. Si cette lecture peut paraitre irrecevable aux yeux de certains, cela n’exonère pas pour autant le président de la République du respect des règles et du devoir d’exemplarité pas plus que cela ne confère à sa famille privilèges et impunité totale. Il faudra bien se le dire un jour…
 

 
GR
 

39 Commentaires

  1. jean-jacques dit :

    vous etes trop jaloux et aigris. laissez les bongo en paix c’est l’heritage de leur pere. ne confondons pas tout.

    • Antsie dit :

      Leur père le detourneur de fonds en chef. Il n a appris rien d’autres à ses enfants si ce n’est vivre du vol. Car détourner les fonds publics c’est voler. Ali Bongo vole; pascaline Bongo vole etc… vous pouvez continuer jusqu’au dernier des Bongo.

    • lerepublicain dit :

      Leur pere a eu lui meme cet argent par quels moyens?

    • Gaboma dit :

      Ce n’est pas une question de Jalousie Jean Jacques. Mais de justice, ce que tu appelle héritage est en réalité l’argent du contribuable gabonais que la famille Bongo a détourné, notamment par leur tentaculaire Delta Synergie.
      Jean Jacques est certainement de la même espèce que les Bongos. C’est à dire des gens qui ce sont construits en s’appuyant sur le vol, les crimes et les bassesses de tout genre. Il est donc évident de comprendre son obstination à des défendre des personnes de la même espèce que lui.

    • Manzo sinandong dit :

      Toi tu n’apporte rien au débat, tu n’es là que pour des inepties. Tu dois certainement avoir un déséquilibre mentale ou une malformation des neurones, au lieu de passer ton temps à écrire n’importe quoi tu gagnerais à aller consulter un psychiatre.

    • okoura dit :

      jean jacques c’est la dernière fois que je réponds à tes idioties car j’ai finalement compris que tu es un malade mental,au lieu de participer aux débats des personnes aptes tu ferais mieux d’aller consulter un psychiatre

    • imagine56 dit :

      c’est tout ce que nous pouvons être dans ce Gabon des Bongo, jaloux et aigris, les Bongo pratiquent je dirai la politique de la terre brulée, histoire de nous voir crever de faim car destinés à une mort certaine, dans de telles conditions, J-Jacques , nous ne pouvons qu’être aigris et pourquoi pas jaloux, heureusement pour nous, nous avons gardé la raison, ce qui est loin d’être ton cas, tu es plus à plaindre qu’à blàmer!

    • moukouambo dit :

      non , mais celui-là jean jacques à quel problème? où est la jalousie à dire de choses vraies? ce texte est très bien structuré et on saisit bien le fonds .jean jacques , tu n’es pas obligé de réagir , en le faisant tu es te retrouve H.S .

  2. John mba dit :

    Le devoir d’exemplarité. Là est la question. En haut, ceux qui sont censés montrer l’exemple s’illustrent par des pratiques condamnables. Ce sont les premiers délinquants

    • ntché ngani dit :

      En effet, le devoir d’exemplarité doit venir d’en haut. La succession de feu Omar Bongo Ondimba est redevable de la somme de 1.452.137.373 aux services des Impôts. Que la famille Bongo Ondimba montre l’exemple de civisme fiscal en payant ses impôts (voir page 7 Echos du Nord du mardi 7 avril).

  3. ETAME dit :

    La fin de cet article est palpitante. Ainsi, quelque soit la durée de la nuit le soleil finit toujours par se lever. Donc mieux vaut laver ce linge sale en famille même si certains seront couverts de honte, c’est pas grave on aura au moins sauvé la maison GABON.

  4. william.king dit :

    trés bel article, je vous admire vrmnt Mlle Roxanne.

  5. Fax1 dit :

    Un texte magnifique. Moi aussi je vous admire.

  6. Pygmalion dit :

    Merci Roxane!J’ai voté pour ce gars qu’on appelle Ali Bongo en 2009. Mais quelle désillusion! Je croyais qu’il viendrait « venger » dans le bon sens du terme son père Omar en mettant en place un véritable Etat de Droit et j’avais cru dans son beau triptyque Partage-Développement-Paix. Faute est de constater que je me suis tromper. Je me suis mis le doigt dans l’oeil jusqu’au coude! Ali n’a rien d’un républicain. Je ne lui demandais pas d’être un président parfait mais je dois à la vérité de dire que nous avons le pire des présidents que le Gabon n’ait jamais eu. République bananière des amies et Cie. Regardez les millions d’euros dépensés par sa soeur Pascaline rien que dans le billets d’avion; Les Delta Synergie et autres; Acrombessi et sa femme qui investissent des millions d’euros en France dans des chaînes de télévisions; Les achats de villas à travers les 4 coins de la planète; Les courses de bateaux. Et lorsque de pauvres fonctionnaires demandent des conditions de vie meilleure on leur propose des miettes. Non, le Gabon ne mérite pas ça. Messieurs-Dames du PDG, même vous-mêmes?!

    • The patriot dit :

      @Pygmalion
      Ma question est la suivante : qui a t-il de plus scandaleux dans la politique de Mr ABO que dans celle pratiquée par son prédécesseur depuis 40 ans?
      Vous dites être déçu(e) de votre choix, une chose que je comprends parfaitement,mais vous avez fait ce choix en 2009 alors assumez-le! De toutes façon, il n’y a pas que des mauvaises choses qu’on peut lui reprocher mais de là à dire que c’est le pire président… là je ne suis pas forcement d’accord avec vous

      • l'ombre qui marche dit :

        @the patriot
        je confirme que c’est le pire des présidents car lorsqu’on a une copie et qu’on arrive pas à la corriger c’est dramatique ce personnage avait comme feuille de route améliorer l’image de son père adoptif mais hélas à voir son comportement avec lui les émergents ils vilipendent la mémoire de celui qui a permis qu’ils soient là aujourd’hui mais évidemment quand on a acheté les diplômes on est un cancre et ce qui me désole c’est que les enfants biologiques de bongo ondimba omar ne se sentent pas outragés par tout ce que les émergents disent du pouvoir de leur père

      • Antsie dit :

        Heureusement que nous ne lui donnerons pas plus de temps et ça les français qui l’ont mis là ( Sarkozy notamment ) le savent, car c’est carrément l’existence même du peuple gabonais qui est menacée. 
        Oui mettre en danger un peuple dans son existence physique( crimes  fétichistes sur les personnes et crimes financiers par des détournements massifs des fonds publics) et morale( dépravation des mœurs dont la présidence est le lieu névralgique qui promeut cet état de fait!); c’est faire preuve d’incompétence caractérisée.
        Tout ce qui précède étant exacerbé sous Ali Bongo , 95% des gabonais( PDistes y compris) sont parvenus à la conclusion qu’il est le pire président de la jeune histoire du Gabon. 
        Il faut être complètement médiocre pour se rater ainsi. ALI BONGO L’EST.

      • epoqa dit :

        je te confirme que c est le pire president. Leon Mba (repos a son ame)et les politiciens de son epoque (Yembit) n ont pas laisse de conneries comme delta synergie et on entend pas leur famille venir raqueter les gabonais.
        Bongo pere on a vu air gabon, transgabonais, africa 1, les bourses, les internats, l education et la sante marchaient quand meme.
        Bongo fils a fait 3 passerelles, double la taille de la bureaucracie, demolis les finances publiques, perdu son avion,rate la marina et 10 milles scandales.
        Maintenant, chaque fois que Lanlaire sort une video le cable internet Sat3 se coupe pour une raison ou une autre.

  7. Yves Mintsa dit :

    L’un des plus beaux textes qu’il me soit arrivé de lire au sujet de la gouvernance du Gabon. Bravo ! En plus il coïncide avec le lancement à Paris, de la chaine de Télévision des Accrombessi ; ah l’ironie !

  8. missive dit :

    Jean jacques,tu as vraiment des neurones en moins toi. Feu bongo à eu l héritage la comment? C’est pas par le vol? Si tu manges avec eux toi aussi tu payera le prix. Tu es pitié mon frère

  9. Le Comte d' ABOUMI dit :

    En d’autre temps, j’avais écrit que pour mettre fin à cette histoire d’acte de naissance d’ Ali il fallait aller à Nantes car né en 1959, son acte de naissance s’y trouverait obligatoirement. Le fait que le procureur de Nantes tergiverse, c’est simplement parce que cet acte est inexistant et la Cours Constitutionnelle doit en tirer les conséquences de droit.
    Ali est Gabonais comme le sont les autres enfants adoptés du feu président Bongo, mais qu’Ali devienne président ou reste président du Gabon est une chose que tout bon Gabonais ne saurait accepter que les lois du pays soient si méprisées pour qu’un Biafrais soit il adopté par un président vienne nous commander.
    On me traitera encore de tribalisme mais non, c’est un problème de droit et il doit être appliqué sinon le Gabon deviendra une république bananière.
    De toutes les façons on attends Ali en 2016, on verra comment la cours constitutionnelle validera sa candidature sans son vrai acte de naissance puisqu’il en possède plusieurs tous faux. Nous attendons celui de Nantes sinon en 2016 Bouaratsouo et sa cours auraient provoqué un précédent au Gabon

  10. dworaczek-bendome dit :

    Le plus bel article de gabonreview. Bravo

  11. Ali Bongo c’est fini. Toutes ses gesticulations stériles du moment n’y feront rien. TERMINUS!

  12. Landry NZE dit :

    Nous touchons vraiment le fond!!!Je n’imagine pas que ce pays puisse descendre plus bas qu’il ne l’est actuellement. La morale a foutu le camps. Les conflits d’intérêts sont flagrants et nous assistons tous pathétiques au délitement de la nation. Les modèles qui nous inspiraient jadis n’existent plus que dans nos vagues souvenirs. Quelles valeurs incarnons nous? Nous levons la tête et qui voyons-nous? Des vulgaires voyous au sommet de l’état qui n’ont que pour leitmotiv l’enrichissement effréné et qui, tels de pirates, pillent tout ce qu’ils peuvent. Nous continuons à nous taire, mais jusqu’à quand? Nos enfants n’apprennent plus? Le chômage des jeunes est criard…Malheureusement l’avenir me parait bien sombre.

  13. Maéva dit :

    Merci pour ce très bel article qui relate bien tous les actes de tromperie, de vol et de barbarie dont use ce monsieur et toutes sa compagnie de malfaiteurs!
    Le situation est critique et scandaleuse pour pays avec tant de richesse.
    Comment s’en sortir lorsqu’on laisse aux commandes d’un pays un adulte dans le mental et les actes rappellent ce d’un adolescent en pleine puberté.
    Mais aujourd’hui nous Disons STOOP! Ca suffit .

  14. Mporanault dit :

    Avec toutes ces révélations et son entêtement à s’accrocher au pouvoir, je crains qu’il ne soit trop tard pour le PR de retrouver la confiance du peuple et qu’il ne nous entraine, TOUS, vers le mur qui nous conduira à notre perte…

  15. akame djinne dit :

    Analyse éblouissante par sa justesse et le niveau de la réflexion. En ce lundi de Pâques j’aimerais toutefois rappeler la parole du Christ qui nous conseillait de pas jeter de perles aux pourceaux. Votre texte est trop intelligent pour Ali Bongo, un individu dépourvu de tout sens moral et ignorant des fondements juridiques de la République.Vous avez parlé de « famille régnante », et je suis sûr que c’est à peu près le seul point sur lequel vous réussirez à vous accorder avec Ali. Les moyens extraconstitutionnels dont use cette caricature de président sont les mêmes qui le feront partir, car même l’armée n’est pas invincible, et les rumeurs concernant sa santé prouvent que ses rêves d’immortalité relèvent du délire. Continuez votre oeuvre de salubrité, mais ne gâchez pas votre génie à le salir avec le nom et les turpitudes d’Ali Bongo. Article collector qui vous aurait valu un Prix si on honorait officiellement nos journalistes.
    Jérémie Akame Djinne.

  16. l'ombre qui marche dit :

    bon texte mais Roxane toutes ces belles paroles là c’est pour faire quoi? Nous parlons trop et n’agissons pas même le peuple élu de DIEU a pris les armes et dans la bataille DIEU venait les aider donc aide toi et le ciel t’aidera. A part une insurrection du vrai peuple gabonais pour mettre hors d’état de nuire le monsieur qui a piétiné la CONSTITUTION DU GABON avec la complicité de Nzouba Ndama,mlle mborantsouo pour elle on peut comprendre,rose francine rogombé, georgette koko, rené aboghé, françois ndongou, le général ekogha ella en définitive la complicité de toutes les institutions du gabon qui sont prêtes à refaire la même trahison en 2016 y a t’il une autre solution? Roxane tu sais très bien qu’au sénégal wade ne pouvait pas compter sur l’armée sénégalaise pour le soutenir car c’est une armée au service du sénégal pas d’un individu soit il président démocratiquement élu mais qui veut magouiller pour que son fils soit président comme voulait le faire me wade mal lui en a pris il croyait qu’il était en Afrique centrale au gabon avons nous la certitude d’une armée républicaine? je ne crois pas quand on voit les agissements de ces soldats c’est plus des soudards et le plus désolant? cette armée n’est pas capable de résister à une force en armes donc en 2016 attendons nous à tomber sous les balles achetées avec nos impôts pour libérer le pays hélas beaucoup tomberont mais pas tous les gabonais patriotes eh oui bassomba nous a averti dans un post en disant qu’en allant débusquer ali au palais les bérets verts vont nous tirer dessus mais il n’a pas répondu à la question que je lui ai posée à savoir comment était il convaincu que les bérets verts ne vont pas lui tirer dessus? et dans le même post il a ajouté qu’aucune institution ne pourra empêcher ali de se représenter alors Roxane?

  17. lanlaire te dit merci ya ali dit :

    https://www.youtube.com/watch?v=gKGYmHFK9e4
    même avec 100 millions de cfa on construit 1 lycée complet : internat, laboratoire, terrain de golf, 15 salles de classe, bibliothèque, restaurant. Mais ali a géré 18000 milliards même pas un nouveau lycée depuis 2009 ?
    MOUNDOUNGA avait reçu 100 milliards de la BAD en 2010 pour construire 3 universités, où sont passés les fonds ?
    Je demande aux syndicats de maintenir la pression jusqu’à la chute du régime BONGO mania, personnage sans scrupule de la 37 ieme race des crapeaux!

  18. ya kiakia dit :

    Du verbe, de l’analyse, de l’objectivité… du JOURNALISME PUR ET VRAI en somme ! merci CHÈRE ROXANE !

  19. la molviloise dit :

    Très chers frères et sœurs, pour quoi se lamentés pour quelque chose que vous même vous avez désiré.
    Pendant 40 ans vous avez criés à Dieu afin qu’il vous face sortir de l’emprise de Bongo père,il a écouté vos cris et vos pleures, après 40 ans il vous a exaucés en lui donnant la mort.le psaume 109 verset 7 à 18 devais être appliqué sur lui et sa famille. mais vous au lieu de vous réjouir, vous vous êtes plutôt humilier devant Dieu pour imploré le pardon des pêches de Bongo père en marchant de l’aéroport jusqu’à son domicile en chantant et pleurant. Dieu vous a encore exaucés en laissant ces enfants régnés sur vous, mais chers frères et sœurs que voulez vous. <MON PEUPLE PÉRIE PAR FAUTE DE CONNAISSANCE<

  20. le puant dit :

    Roxane , pour moi tu es la plume du saint esprit .Que cette clarté
    spirituelle continue de t’habiter .
    Quant à jean jacques et Billie- by-nze , voilà deux individus qui jouent le role de chiens de garde . Pendant que les BONGO dorment sur les milliards , eux ( jean jacques et Billie ) ne cessent d’ aboiyer pour éloigner et distraire les gabonaises et gabonais qui veulent demander des comptes aux BONGO !

  21. Gabson dit :

    Bon, au moins nous sommes d’accord pour dire que là c’est pas la presse de Cotonou du palais. Si seulement c’était les gabonais qui vomissaient Ali Bongo ça passerait puisque Ya Mado est aux ordres. Le souci pour Ali c’est que son dossier est allé trop loin! Hors du Gabon au point que la fameuse communauté internationale l’a dans le viseur pour ses déboires, son arrogance dans zéro et ses frasques. Il est clair qu’ailleurs on ne le soutiendra plus ( même s’il attend le passage de la droite en France pour organiser les élections. La nouvelle droite le lâchera) , c’est au peuple gabonais de ne pas se laisser endormir par le vaudou de l’autre béninois là. D’ailleurs si ce vaudou était si puissant pourquoi Haïti et le Bénin comptent parmi les pays les plus pauvres du monde ?

  22. evariste dit :

    comprenez ceci:rien ne nait au hasard et ne disparait sans conséquence,si vous trouvez qu’il est nécessaire de lutter alors luttez;ce qui sur pour un gâteau de ce genre,il est de nature humaine de ne pas le céder facilement

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