Les élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB) ont initié un mouvement d’humeur, le 7 janvier à Libreville. Une initiative visant à contester le projet de réforme autour du nouveau mode de calcul des résultats du second tour du baccalauréat.

Les élèves du LTNOB ont déclenché un mouvement d’humeur, le 7 janvier à Owendo, pour dénoncer la réforme envisagée du second tour du baccalauréat. © D.R.

 

Envisagée par le ministère de l’Éducation nationale, la réforme autour du second tour du baccalauréat était au cœur d’un mouvement d’humeur initié par les élèves du Lycée technique national Omar Bongo (LTNOB), le 7 janvier à Owendo. La réforme polémique tourne autour du nouveau mode de calcul des moyennes au second tour du baccalauréat.

La réforme viserait à «revaloriser» le bac gabonais, dont les forts résultats enregistrés au second tour ne traduisent pas forcément la réalité du niveau des apprenants. Une action qui vise à «donner un peu plus de poids à la moyenne du premier tour à travers une formule de calcul qui sera prochainement publiée».

Bien que l’enseignement technique ne soit pas visé par cette réforme, les élèves du LTNOB ont voulu marquer leur solidarité avec les élèves de l’enseignement général. En matinée, les cours ont été interrompus au LTNOB où les élèves ont investi la cour de l’établissement, avant de marcher en direction du Collège André Gustave Anguile d’Awoungou.

Le mouvement a finalement été dispersé par les forces de l’ordre, qui auraient arrêté certains élèves. Ce 8 janvier, les enseignants du LTNOB n’ont pas répondu présents au poste. Du coup, les élèves sont rentrés chez eux. Un mouvement qui pourrait préfigurer une contestation à l’échelle nationale.

 
GR
 

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