Récemment primé à Bruxelles pour son essai intitulé «Transformer le Gabon : scénario de la panthère ou de l’écureuil», l’économiste financier et fonctionnaire interntional, suggère des solutions aux problèmes que rencontre le pays.

Cedric Achille Mbeng. © linkedin.com
Cedric Achille Mbeng. © linkedin.com

 

Spécialiste des émissions obligataires domestiques, Cedric Achille Mbeng vient d’être primé à Bruxelles (Belgique), à la faveur de la dernière édition Salon du Livre panafricain, dans la catégorie «Essais». L’ouvrage de cet économiste-financier, préfacé par Grégoire Biyogo, propose des pistes de solutions aux difficultés que rencontre le pays. «Il y a une envie palpable dans la plupart des pays de poser des actes concrets, les investisseurs internationaux s’intéressent davantage aux potentiels de croissance de l’Afrique, etc. C’est dans ce contexte que l’inspiration m’est venue de faire des propositions pour compléter les initiatives entreprises à l’échelle nationale pour le développement du Gabon. Certaines de ces idées peuvent être aussi utiles aux autres pays africains», a déclaré l’essayiste dans un entretien accordé au site du «Financial Afrik».

Intitulé «Transformer le Gabon : scénario de la panthère ou de l’écureuil», l’œuvre de l’économiste financier et fonctionnaire international pour le compte d’une grande institution financière panafricaine, est essentiellement axée sur «l’élaboration de politiques permettant de contribuer à la restauration de la dignité des personnes» par le biais de 4 leviers, à savoir : «le système éducatif, les infrastructures, le système financier et les institutions».

Si l’auteur indique qu’on ne peut tout attendre de l’Etat, il n’en demeure pas moins que les propositions faites dans son essai sont d’abord destinées aux dirigeants gabonais. En cela, la prise en compte des 4 supports de transformation est nécessaire pour le développement de tout pays. D’autant plus, estime-t-il, si «l’éducation joue un rôle central dans la réalisation des objectifs d’un pays» dans le sens où «la performance économique repose principalement sur les ressources humaines qui ont un fort impact sur la productivité globale des facteurs», les infrastructures sont tout autant importantes. Pour lui, elles sont même fondamentales pour le développement humain. Notamment «pour garantir les services éducatifs et de santé». Mais pour y arriver, propose l’économiste financier, «il est indispensable de bâtir un système financier performant», qui permettrait de trouver un moyen optimal pour financer les différents investissements.

L’intégralité de l’entretien est consultable ici.

 
GR
 

4 Commentaires

  1. MARCO dit :

    Ancien compagnon du campus Mbaya de l’USTM je te dis bravo !

  2. L'outil du Pays dit :

    Felicitation,frangin tu fais la fierte du pays,de ta famille et de nous tes freres!mais si te plait demeure celui que tu as toujours ete un homme simple poli et humble!que le Seigneur Jesus soit ta source de benendiction!

  3. begjoe dit :

    félicitations à ce compatriote qui apporte sa contribution pour le Gabon de demain. Mais le mur en face est de taille. comment faire pour que les décideurs ne soient plus des affairistes? car nous sommes dans un pays où ceux qui décident de la marche du pays, qui créent les réglementations, sont les premiers à vouloir passer à la soupe.comment faire pour que les pme/pmi poussent dans ce pays et créent de l’emploi si tout dépend de certains décideurs et non du marché. un bonhomme est assis dans son bureau, il a un salaire de fonctionnaire, il a des allocations, des primes de fonction, des fonds communs, une ou plusieurs voitures de fonction pour lui-même, sa femme, ses enfants, ses maîtresses et son neveu, sa maison louée à akanda est payée sur le budget de fonctionnement grâce aux fournisseurs de son administration, et ce bonhomme, qui doit décider de l’attribution d’un marché de l’Etat à une pme/pmi gabonaise qui emploie rien que des nationaux tous formés dans nos écoles, ce bonhomme ,soit demande une grosse commission, soit et c’est plus vrai, décide de d’attribuer ce marché à un étranger illétré qui fera sortir de terre un éléphant blanc. j’aime mon pays

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