La Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) célèbre du 15 au 16 mars prochain, la 4e édition de sa journée, instituée dans le cadre de la commémoration de la signature à N’djamena du Traité de sa création.

Passeport CEMAC

Placée sous le thème de la «libre circulation dans l’espace Cémac», la 4e édition de la journée de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale sera l’occasion pour les experts des six pays membres de la communauté, d’identifier les différents obstacles qui freinent la mise en œuvre de la libre circulation des biens et personnes, afin de trouver des alternatives crédibles devant la rendre effective dans le vécu quotidien des populations de la sous-région.

«Sur le plan normatif la libre circulation est une réalité. Mais maintenant, pour que cela soit une réalité dans le vécu quotidien des populations il y a un problème qui se pose, celui de la mise en application des textes qui existent déjà, et c’est pour cette raison que le thème de cette année a été choisi», a expliqué Simon Djiembi Mouely, expert Cémac.

Selon certains chefs d’État des pays membres de la Cémac, 14 ans après, cette institution affiche un bilan très en deçà des attentes. L’espoir populaire des premiers jours a fondu comme neige au soleil. Le frein à la mise en œuvre de ses grands projets, relatives à la facilitation de la libre circulation dans la sous-région serait imputable au président de la Commission, le Camerounais Antoine Ntsimi, dont le premier manda prendra fin en mai 2012. Au nombre des projets qui piétinent figure notamment «le passeport Cémac, Air Cémac, l’université sous-régionale, et les plaques d’immatriculation Cémac» qui apparaissent comme autant d’éléphants blancs.

«La Cémac fait du surplace depuis deux ans», a jugé François Bozizé, le président centrafricain, le 15 février sur la chaîne Voxafrica. «Nous accusons le président de la Commission de ne pas respecter les textes, de faire traîner les choses et d’enfoncer le clou. Il faut qu’un sommet des chefs d’État ait lieu pour prendre enfin de grandes décisions», poursuit-il. «La Cémac doit fonctionner comme les autres institutions sous-régionales d’Afrique. On tourne en rond. Je dois le dénoncer», a-t-il martelé, remonté contre Antoine Ntsimi.

Le 16 mars 1994, un traité signé par les 6 chefs d’État du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République de Centrafrique et du Tchad, pays membres de l’Union douanière et économique de l’Afrique centrale (Udeac) a abouti, en février 1998, à la dissolution de celle-ci afin de céder la place à la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac).

 
GR
 

4 Commentaires

  1. Pether dit :

    Que le peuple de la CEMAC, divisé par la colonisation, ne désespère pas. Le meilleur est à venir. Nous y arriverons. Vive la CEMAC.

  2. j’adore les autorités de la cemac. la rencontre des maires de la nation sur notre zone cemac est une bonne idée. merci a mes parent du tchad et du gabon

  3. la seule chose que vous et nous aussi, est lutte contre le monitoire de fcfa. nous devrons avoir monier unique

  4. ces passeport doit etre utiliser obligatoie dans cette zone.

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