Le directeur général de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) a rencontré les agents du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), le 13 février à Owendo. L’objectif d’Appollinaire Alassa était de rassurer le personnel de cette entité, dont les missions, attributions et patrimoine sont en cours de transfert à l’autorité portuaire.

Appollinaire Alassa s’est rendu au CGC, le 13 février 2020 à Owendo, où il a rassuré le personnel de cette entité. © D.R.

 

Appollinaire Alassa (2e en partant de la gauche) et ses collaborateurs face aux agents du CGC. Et, et le personnel attentif aux explication du patron de l’Oprag. © Gabonreview

Une semaine après sa prise de fonction à la tête de l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag), Appollinaire Alassa s’est rendu au Conseil gabonais des chargeurs (CGC), le 13 février à Owendo, où il a échangé avec le personnel de cette entité désormais sous sa tutelle. Au-delà de la prise de contact, l’objectif du nouveau dirigeant était de rassurer le personnel du CGC, inquiet après le départ du prédécesseur d’Appollinaire Alassa, qui a posé plusieurs actes en leur faveur.

«Le directeur de l’Oprag est venu rassurer le personnel. Certaines actions ont été initiées par le directeur général sortant de l’Oprag en faveur des employés du CGC. Avec le départ de Landry Régis Laccruche Lelabou, les agents étaient un peu aux abois. Car beaucoup d’espoir a été donné au personnel, notamment en termes de pérennisation des salaires, la régularisation des situations administratives, etc. Ces derniers avaient besoin d’être rassurés sur la poursuite ou non de toutes ces actions par le nouveau patron de l’Oprag. Et cette rencontre a permis de lever toutes les zones d’ombres. Le personnel du CGC sort de là rassuré», a affirmé un collaborateur d’Appollinaire Alassa à l’issue de la réunion.

Motivé par le souci de rationaliser le budget de l’État, le gouvernement avait décidé, en février 2019, de «supprimer» le CGC et transférer ses missions, attributions et patrimoine à l’Oprag. En attendant l’aboutissement de ce processus, le CGC fonctionne, sans direction générale, sous le pilotage d’un comité de gestion provisoire placé sous la tutelle de l’autorité portuaire. Le processus est de faire abroger la loi qui crée le CGC et transférer sur le plan législatif, ses attributions à l’Oprag ; afin que l’autorité portuaire jouisse officiellement et juridiquement de missions du CGC.

Sous Landry Régis Laccruche Lelabou, l’Oprag a notamment épongé plusieurs mois d’arriérés de salaires, tout en garantissant la régularité de leur payement. Atmosphère apaisée dans les relations sociales, amélioration et/ou renouvellement de l’outil de production, motivation des personnels… autant de chantiers achevés ou en cours de réalisation, qu’Appollinaire Alassa a promis d’apprécier avant de décliner, dans les jours à venir, sa vision stratégique pour le CGC.

La principale mission du CGC est de s’assurer que les marchandises qui entrent et sortent du Gabon soient couvertes par une autorisation d’embarquement. Celle-ci permet de faire des statistiques, études économiques et logistiques, en rapport avec l’activité du transport de fret multimodal.

 
GR
 

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