La 25e conférence sur le climat s’est ouverte le 2 décembre, à Madrid, en Espagne. Le Gabon y est représenté par Lee White, le ministre en charge du Plan climat. Sur sa page Facebook, Ali Bongo n’a pas manqué d’adresser un message aux participants à ce grand rendez-vous. Le président gabonais y exprime ses attentes.

Lee White représentant le Gabon à Madrid pour la Cop 25. © D.R.

 

La 25e conférence des parties sur le climat (Cop 25) s’est ouverte à Madrid en Espagne, ce 2 décembre. Quatre ans après la Cop 21 et l’Accord de Paris, les États veulent relever les défis qu’ils se sont fixés, et de concrétiser la préparation aux changements climatiques et le financement des efforts. Mais comme l’a souligné le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), ce qui manque toujours, «c’est la volonté politique de mettre un prix sur le carbone, d’arrêter les subventions sur les combustibles fossiles, d’arrêter la construction de centrales au charbon à partir de 2020, de taxer la pollution au lieu de taxer les personnes». «Il suffit d’arrêter de creuser et de forer, et tirer parti des vastes possibilités offertes par les énergies renouvelables et les solutions fondées sur la nature».

Une manière d’inviter les États à continuer de défendre la planète d’autant plus que, a-t-il laissé entendre, les 5 prochaines années seront les années les plus chaudes. Premier pays africain à présenter aux Nations unies son plan national climat en 2015, le Gabon partage ce combat et dit tout mettre en œuvre pour relever les défis.

En 2016, le pays a ratifié l’Accord de Paris et s’est engagé à réduire 50% de ses émissions des gaz à effet de serre d’ici 2025. Au regard des engagements du Gabon, Ali Bongo, qui a par ailleurs fait de la lutte contre les changements climatiques un de ses combats, a pris la tête du Comité des chefs d’État et de gouvernement africains sur les changements climatiques (CAHOSC) en 2017.

Dans cette lutte, le pays, en plus de la mise en place d’un réseau 13 parcs nationaux, a circonscrit 20 aires marines protégées, promu la réduction du torchage et adopté de la loi du développement durable. Dans ses efforts pour la protection de l’environnement, le pays a récemment reçu un soutien de la Norvège à hauteur de 150 millions de dollars sur 10 ans dans le cadre du programme initiative pour la forêt de l’Afrique centrale.

Autant de choses qui, semble-t-il, honorent le ministre chargé du Plan climat qui représente le Gabon au rendez-vous de Madrid. «C’est un honneur de représenter le Gabon lors de la séance d’ouverture de haut niveau à la COP25», a-t-il twitté. «Le président Ali Bongo a travaillé sans relâche pour tenter de faire progresser la communauté internationale vers un engagement mondial de lutte contre le changement climatique», a-t-il ajouté sans sourciller.

Le message d’Ali Bongo

Absent de ce grand rendez-vous, le président gabonais n’a toutefois pas manqué d’adresser un message aux participants. Sur sa page Facebook, Ali Bongo a en effet posté : «La forêt brûle, les eaux montent, la planète suffoque. La #COP25 qui s’ouvre aujourd’hui doit être le lieu d’engagements concrets et renforcés. Un devoir vis-à-vis des générations futures. À cette occasion, le #Gabon portera haut la voix de l’Afrique, dont le rôle sera déterminant.»

 
GR
 

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