En marge de la plénière de haut niveau ministérielle lors de Cop 25 qui se tient à Madrid, le ministre gabonais chargé du Plan Climat a plaidé pour le respect de l’Accord de Paris sur le climat afin de léguer aux générations futures une planète propre.

Lee White représente le Gabon à la Cop 25. © D.R.

 

Depuis une semaine se tient à Madrid en Espagne, la 25e conférence des Nations unies sur le climat (Cop 25). Si certaines parties prenantes se plaignent de la lenteur des négociations face à l’urgence d’appliquer l’Accord de Paris sur le climat, le ministre gabonais des Eaux, des forêts, de la mer, de l’environnement, chargé du plan climat est  inquiet. Lors des travaux en marge de la plénière de haut niveau ministérielle, le 11 décembre à Madrid, Lee White a estimé que l’esprit de cet accord qui consacre l’implication de tous sans réserve pour limiter la hausse de la température mondiale, «semble fondre sur la pression des intérêts individuels». «La courbe des émissions mondiales ne cesse de grimper et pourtant, nous nous réjouissons d’avoir sauvé l’organisation de  la cop 25», a-t-il affirmé.

Lee White espère que l’Accord de Paris sera sauvé car a-t-il dit, «il s’agit bien de la planète que nous devons sauver». «Je le dis avec d’autant plus de conviction que mes propres enfants font partie des jeunes qui à travers le monde nous rappellent notre responsabilité», a-t-il soutenu, estimant que l’Afrique subit les conséquences du réchauffement climatique. Elles sont visibles, a-t-il expliqué, par l’assèchement du lac Tchad, la progression du désert du Sahara ou le cyclone en Mozambique. «Tout cela favorisé par l’action humaine, nous expose aux dommages de plus en plus graves». Un phénomène qui fait craindre une explosion de migrants climatiques selon Lee White.

Pour lui, c’est conscient du danger que les pays africains se mobilisent pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Près de 90% des pays africains, a-t-il laissé entendre, ont ratifié l’Accord. Le Gabon, a-t-il déclaré, a consenti des efforts dans plusieurs initiatives capitales dont celles sur l’adaptation aux changements climatiques et sur le développement des énergies renouvelables. Avec 88% de territoire couvert de forêt, a-t-il souligné, le pays a fait le choix de l’exploiter rationnellement et de sanctuariser les zones à haute valeur afin d’assurer le développement durable. «L’année 2020 pour laquelle nous avons fixé des objectifs très ambitieux, est aujourd’hui à notre porte», a-t-il rappelé, formulant le vœu que la Cop 25 impulse un changement de paradigme nécessaire pour léguer aux générations futures une planète propre, équitable et prospère.

 
GR
 

2 Commentaires

  1. Milangmissi dit :

    « A beau mentir qui vient de loin »
    Ce type sans compétence est passé en quelque temps d’accompagnateur à docteur, de docteur à professeur, de professeur à directeur d’agence gouvernementale, aujourd’hui il est ministre quelle ascension!!!!
    «quand on monte à l’arbre il faut avoir le cul propre»

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