Le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) souhaite la révision de tous les contrats et concessions dans le secteur des transports. Une demande que l’organisation de la société civile va soumettre à une délégation du Fonds monétaire international (FMI), le 7 octobre à Libreville.

Le ROLBG fait partie d’un consortium engagé dans lutte contre la corruption dans le secteur des transports. © seekingalpha.com

 

Excédée par l’opacité et la corruption dans le secteur des transports, la société civile veut tordre le cou à ces maux. Des fléaux que le Réseau des organisations libres pour la bonne gouvernance (ROLBG) entend évoquer, le 7 octobre à Libreville, avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI).

Au cours de ces discussions avec les membres de l’institution de Bretton Woods, l’organisation de la société civile va demander la révision tous les contrats et concessions dans le secteur des transports. «Les concessions opaques attribuées aux opérateurs économiques étrangers en violation des normes en vigueur au Gabon constituent une source de préoccupation dans notre lutte sans merci contre la corruption», a affirmé le ROLBG.

L’idée de la société civile est d’assainir le secteur des transports, un «pan important de l’économie» contrôlé par des «organisations mafieuses». «Tout le monde est unanime à reconnaître que la politique du régime d’Ali Bongo en la matière est globalement est un cuisant échec au même titre que l’ensemble des secteurs clés de notre économie», a soutenu le ROLBG.

Dans le cadre de ce combat, l’ONG de Georges Mpaga est membre d’un consortium de syndicats et ONG. Mis en place par le Syndicat des agents du ministère du transport et de l’aviation civile (Samtac), ce groupement revendique un meilleur traitement des travailleurs du secteur, dont les droits sont «bafoués par les dirigeants des entreprises et des concessionnaires, au mépris de la législation gabonaise sous le regard complice de l’administration des transports».

 
GR
 

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